Ouvrard

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La chiourme se composait de condamnés, droit communs, Huguenots; et aussi de volontaires, les Bonevoglies.

Et plus tard, dans certains camps de confinement, on les nomma Kapos.

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La chiourme se composait de condamnés, droit communs, Huguenots; et aussi de volontaires, les Bonevoglies.

Et plus tard, dans certains camps de confinement, on les nomma Kapos.

Ben, non, parce que les documents existants confirment bien, que, en-dehors d'une solde "lamentable" qui leur était versée et la limite de durée de leur contrat d'engagement, les Bonevoglies étaient enchainés aux bancs, soumis au même régime que les autres galériens de la vogue et avaient droit aux mêmes coups de fouet des gardes-chiourme, que leur camarades de misère, ne serait-ce que pour "éviter" de créer la perturbation ou plus!. Les Bonevoglies constituaient, alors, l'extrême limite de la possibilité de se trouver un travail de m..., dans la région de Marseille. Sur un équipage de 250 galériens, il y aura, au plus, 80 benevoglies et contrairement à certaines assertions littéraires, propagées à la fin du 19ème siècle, par notre "bien-pensance" bourgeoise - incapable d'imaginer que des hommes pouvaient s'engager pour un tel traitement, en oubliant, au passage, le sort des mineurs ou de leurs propres domesticités ! -, ils n'avaient aucunement fonction "d'encadrer la chiourme" (il y avait, suffisamment, de personnel pour çà! ).