Les nouveaux
clusters (Vive le franglais! ) identifiés en France, notamment en Mayenne, se sont déclarés dans des zones françaises, jusque à présent, pas ou très peu touchées par la pandémie. Par contre il semble y avoir un réel "problème" avec les abattoirs, où ce qu'ils se trouvent (cf. l'Allemagne) , pour des raisons, apparemment, pas encore élucidées. (ou alors, imparfaitement).
J'en cite pour preuve, la mention faite par Santé Publique, le 17 juillet (hier)...
A l’exception de la Mayenne : maintien de la circulation virale à un niveau bas
En ce qui concerne les deux départements alsaciens, dans le Grand Est (Beurk!), au départ les plus touchés et considérés, notamment, le Haut-Rhin, comme le foyer original de la pandémie, les chiffres de malades identifiés et d'hospitalisations sont, désormais, au plus bas. A l'inverse, la propagation "est-ouest" ou similaire, elle, semble avérée, mais avec des intensités très variables et, en tous cas, en France, des "dégâts" très limités, voire secondaires.
Hormis la Mayenne, les autres cas identifiés ont pour origine des mouvements internationaux de population - exemple : cas en provenance du Mahgreb, clairement identifiés par l' APHP (les hopitaux parisiens) - qui ont, tous -une bonne quarantaine! -, été identifiés après le déconfinement et la réouverture des frontières.
Par contre, la décision du port du masque, rendue obligatoire à dater d'après-demain, n'est, elle, que le résultat, d'une part, d'une trouille "légitime", occasionnée dans la population par l'avalanche continuelle d'infos et statistiques morbides, durant plus de trois mois non-stop, d'autre part, du battage incessant des média parisiens (chaines d'infos en continu, etc.), qui se sont érigés en censeurs et donneurs de leçons, par le biais d'une adhésion moutonnière de leurs auditoires "inquiets" (cf. résultat précédent).
A de très rares exceptions près - sur lesquelles il mériterait de se pencher -, neuf personnes sur dix, victimes du Covid-19, avaient ou ont plus de 65 ans et, bien souvent, avaient souffert ou souffrent de faiblesses de santé (surpoids, diabète, fragilité pulmonaire, cardiaque, etc. , des causes souvent cumulatives).
En ce qui me concerne, le port du masque ne me pose aucun problème - sauf quand il s'agit de modèles en tissus "épais" - généreusement offerts par ma commune -, avec lesquels, on vire vite asphyxié ! Au mieux, ils pourront nous servir cet hiver, quand la T° descendra en-dessous de zéro et si la pandémie perdure !
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En réalité, la mesure essentielle est celle de la distance minimale à respecter, sachant que, en bien des circonstances, le "1 mètre" recommandé est, souvent insuffisant, avec port ou non du masque! Dans un hypermarché, de plus de 10 000 m² et plus de 12 m de hauteur sous plafond, équipé d'aérothermes (c'est la règle!), 1,50 ou 2m de "distanciation" sont amplement suffisants! Mais, quand je constate, pas plus tard que hier, sur la terrasse de mon voisin restaurateur, un attroupement d'une vingtaine de personnes (famille et amis proches), se tripotant, par affection naturelle, tous âges confondus, avec ou sans masque, avant de rejoindre leur grande tablée (en salle!), là, je me pose de légitimes questions!
Cette semaine, j'ai déjeuné deux fois au restaurant, avec des amis, hier, sur une terrasse strasbourgeoise largement "ventilée", et, mercredi dernier, tout en ayant réservé, à la campagne, sur une spacieuse terrasse, contraint, pour cause de pluie, de nous réfugier en salle, fort heureusement de grandes dimensions et, elle-aussi, très largement aérée, grâce à l'ouverture des fenêtres. Dans le second cas, port du masque obligatoire, depuis la porte d'entrée jusqu'à la table, où on peut le ranger, mais, pour aller "pisser" ou "fumer une clope", remise en place du masque! Avec des convives raisonnables, la "distanciation" est une attitude naturelle bien comprise, mais "dans la rue" ou les "grandes surfaces", il est patent, sans ou (surtout) avec masque, qu'elle n'est pas respectée!
Alors que je passe mon temps à m'efforcer de la respecter, plus que largement en termes de distance de "sécurité", je me suis, déjà fait "marché dessus", plusieurs fois, devant des rayons d'hypermarchés - notamment, ceux des surgelés! - par des clients "pressés", munis de masques et de gants, "assurés" de leur propre protection et se foutant, comme de leur première chemise, de celle de leurs voisins! J'oublie, au passage, la gente féminine, avec l’œil rivé sur son smartphone ou collé à l'oreille, qui entre en collision avec les autres chalands ou, pour l'éviter, exige un très élégant saut de carpe, souvent compliqué par la présence du caddy! ... Sans compter les "demeurés" ingérables, qui vocifèrent, tous seuls, en déambulant, et ne respectent rien du tout.
Par moments, même dans les centre-villes "écolos-bobos", comme celui de Strasbourg, entre la circulation des rares voitures, mais celle des très nombreux vélos et trottinettes, tenter de respecter la distance, devient un exercice très-très compliqué, sans risquer la collision ! Mon plus grand bonheur est, désormais, de rentrer dans ma campagne profonde, où la distanciation est un phénomène naturel, résultant de la faible densité de population!