En effet, quand des gens sont détectés positifs mais présentent des symptômes peu graves, ils sont renvoyés chez eux et risquent de contaminer leur entourage, ce qui crée de multiples foyers d'infection.
Ben, voui, mais, sauf si on vit seul et qu'on évite, au maximum, les contacts... et encore! , quand on est confiné en famille et détecté positif, c'est "trop tard", le virus ayant plus de 9 chances sur 10 d'avoir, déjà, contaminé les autres membres de la famille! La seule solution, purement théorique, consisterait dans un confinement individuel strict... je ne te décris pas le bordel qui s'en suivrait! Le confinement est beaucoup plus facile à respecter et gérer, tout seul. Les décès actuels - j'en ai un, depuis hier soir, parmi mes proches, décédé en réanimation au CHU de Strasbourg - semblent, assez généralement (mais je reste très prudent! ), des personnes (hors hospitaliers) qui avaient été infectées, courant du mois février dernier... et, là, très sincèrement, personne n'en savait à peu près rien, les premières informations sérieuses et mesures de "sécurité" sur la "possible" pandémie n'ayant circulé sur les ondes que tout début mars dernier!
Pour la petite histoire, le 6 mars derniers, nous nous étions réunis ( moyenne d'âge 70 ans!), comme chaque trimestre, autour d'une bonne table dans un resto sympa strasbourgeois, dont 3 médecins sur 9 participants, avec épouses ! Certes, nous avions pris soin de ne pas nous mélanger les museaux, ni de nous tripoter les mimines, mais, dans la même salle de restaurant "close", il y avait d'autres personnes - notamment de la quarantaine "dynamique" aisée, voire très aisée - à un moment, le pognon peut donner un sentiment d'invulnérabilité! - , qui n'avaient pas, encore, adopté les même précautions minimales.
C'est une situation très compliquée!