Page 1 sur 2

Testament de Hitler : Sur la France

Nouveau messagePosté: 13 Déc 2017, 23:27
de Manu
Texte du 14 février 45 sur la France :


Re: Testament de Hitler : Sur la France

Nouveau messagePosté: 13 Déc 2017, 23:31
de Manu
Les deux textes suivants sont sur le même sujet :


Re: Testament de Hitler : Sur la France

Nouveau messagePosté: 14 Déc 2017, 21:24
de pierma
En somme, Hitler en février 45 n'avait rien de plus urgent à faire que des dissertations... auxquelles leur rôle d'autojustification à postériori enlève une part de l'intérêt historique. Et souvent on est frappé par la mauvaise qualité de la rédaction ou la faiblesse de l'argumentation. (Par exemple cette idiotie : "les Russes dans leurs steppes immenses, le temps joue pour eux, alors que nous qui avons moins de place, le temps joue contre nous." Ou alors il parle de la période la guerre - et de la profondeur stratégique russe - mais ce n'est pas ce que j'ai compris...)

Voilà un compliment dont on se passerait bien :
Je reconnais néanmoins qu'il y a parmi eux des hommes de valeur. II est indubitable, au cours de ces dernières années, que de nombreux Français ont joué avec une entière sincérité et un grand courage la carte de l'Europe. Ce qui prouve la bonne foi de ces précurseurs, c'est la sauvagerie avec laquelle leurs propres compatriotes leur ont fait payer leur clairvoyance et leur foi.


La guerre en 38, je suis pas certain qu'il l'aurait gagnée, du fait du manque de blindés au dessus du Panzer 2. (Les Français n'étaient pas démunis en Renault R35.) Il n'aurait même pas eu les Pz 38 et Pz37 tchèques. D'ailleurs, au contraire il les aurait eu contre lui !

Une question aux participants : de quoi parle-t-il lorsqu'il écrit :
Nous avons manqué à notre devoir et méconnu nos intérêts en ne libérant pas, dès 1940, le prolétariat français.

ça aurait consisté en quoi, la libération du prolétariat français ? L'embrigadement dans des organisations nazies du travail ? (Genre Arbeitsdienst, Kraft durch Freude...)

Re: Testament de Hitler : Sur la France

Nouveau messagePosté: 14 Déc 2017, 21:42
de dynamo
pierma a écrit:
Une question aux participants : de quoi parle-t-il lorsqu'il écrit :
Nous avons manqué à notre devoir et méconnu nos intérêts en ne libérant pas, dès 1940, le prolétariat français.

ça aurait consisté en quoi, la libération du prolétariat français ? L'embrigadement dans des organisations nazies du travail ? (Genre Arbeitsdienst, Kraft durch Freude...)


une partie du prolétariat français était dans les stalags en 40...

Re: Testament de Hitler : Sur la France

Nouveau messagePosté: 14 Déc 2017, 23:20
de pierma
dynamo a écrit:
pierma a écrit:
Une question aux participants : de quoi parle-t-il lorsqu'il écrit :
Nous avons manqué à notre devoir et méconnu nos intérêts en ne libérant pas, dès 1940, le prolétariat français.

ça aurait consisté en quoi, la libération du prolétariat français ? L'embrigadement dans des organisations nazies du travail ? (Genre Arbeitsdienst, Kraft durch Freude...)


une partie du prolétariat français était dans les stalags en 40...

Je ne suis pas certain de comprendre : le Reich aurait perdu plus d'un million de travailleurs. Est-ce que ça signifie que Hitler regrette de n'avoir pas joué davantage la carte de la collaboration ? Ou une estimation sur le potentiel de travail perdu par les usines d'armements fançaises ?

Re: Testament de Hitler : Sur la France

Nouveau messagePosté: 15 Déc 2017, 10:59
de Chef Chaudart
Hitler se fiche, dans ses péroraisons, du nombre de chars et d'avions qu'aurait pu lui apporter l'industrie française. De même quand il fustige ses subordonnés: si on a perdu, c'est à cause de Pierre Paul ou Jacques, voire du peuple tout entier, pas à cause de décisions politiques et militaires irréalistes.

Il regrette de n'avoir pas été plus dur avec la France "Il n'y avait véritablement qu'une formule souhaitable : Adopter à l'égard de la France une politique de méfiance rigoureuse. Je sais que je ne me suis pas trompé en ce qui concerne la France. "

Ce qui aurait été, sur le coup, stratégiquement difficile: la politique qu'il a menée, en s'apuyant sur le régime de Vichy, lui a permis de neutraliser la France et ses colonies. La presser d'avantage n'aurait conduit qu'à la pousser dans le camp des Alliés. Du coup, il refait le match: il aurait du la démembrer, briser son unité, en s'appuyant directement sur les peuples des Colonies et la classe ouvrière (dans "national-socialisme", il y a "socialisme". Le régime se veut "social"). Comment, en plein conflit, aurait-il pu procéder? Il se garde bien de le dire... Mais ce document est à la fois une auto-justification et le flambeau qu'il tend à ceux qui vont lui succéder. Il cherche à convaincre que, si erreurs il y a eu, l'idéologie était la bonne... quitte à prendre des libertés avec elle et lui tordre un peu le bras.

Re: Testament de Hitler : Sur la France

Nouveau messagePosté: 15 Déc 2017, 14:26
de pierma
Oui, j'aurais tendance à penser que quand il parle de "libérer le prolétariat" (français) ça peut signifier "libérer le prolétariat des Juifs et des communistes, et donc de l'endoctriner."

Re: Testament de Hitler : Sur la France

Nouveau messagePosté: 15 Déc 2017, 15:32
de Alfred
Il aurait pu miser sur les "pacifistes"et "ouvriéristes" mais la majorité d'entre eux étaient déjà sous l'emprise stalinienne et les "socialistes"pur jus étaient des marxistes internationalistes.....Il ne restait que les" Doriotistes " de St Denis et d'ailleurs

Re: Testament de Hitler : Sur la France

Nouveau messagePosté: 15 Déc 2017, 20:18
de Aldebert
Bonjour,

Que laisse Hitler en héritage à sa patrie à la veille de sa nécessaire disparition.
Le Chaos, un pays détruit, anéanti. Il n’est plus l’homme qui paradait et qui prêchait en imposant sa vérité. Alors, aigri, désabusé, vaincu, il éructe des justifications d’un niveau de discussions de comptoir. Son dernier discours vaut -il la peine d’être analysé. Testament ! Vous avez dit testament !!! :(

Re: Testament de Hitler : Sur la France

Nouveau messagePosté: 15 Déc 2017, 20:32
de pierma
A sa prise de pouvoir, Hitler avait dit : "donnez-moi 12 ans (ou dix, je ne sais plus) et vous ne reconnaîtrez plus l'Allemagne." Effectivement c'était réussi !