Forum Le Monde en Guerre

Bah non......à ce que j'ai lu pas de lance roquette,ni même de grenade......seulement des amateurs de banlieues super entrainés au tir à la Kalach ???...manque de logistique ?? mais fort bien informés des réunions internes semble-t-il

re.

condoléance au familles des victimes de cette "boucherie".

david.

Frontovik parle de "liberté d'expression", tout le soucis c'est comment se moquer et tourner en dérision, même avec un esprit potache ou libertaire, un prophète auquel se réfère 1.7 milliards d'individus ?
Libre à chacun de penser que SA religion est mieux qu'une autre... on a pu voir ou cela a mené avec l'inquisition, le massacre de la St Barthélemy ou la Shoah.
On peut aussi ne croire en rien et se moquer de ceux qui croient, quelle que soit leur religion.

Les religions ont toujours eu leurs extrémistes, elles sont même un terreau fertile pour les illuminés.

Hara Kiri hebdo avait titré "Bal tragique à Colombey : 1 mort" ce qui avait entraîné l'interdiction du journal.

Avaient ils eu raison de titrer la dessus ?
Bien sûr que c'était de l'humour, sans méchanceté derrière, on peut le présupposer, mais qui avait pensé au deuil de la famille de cet ancien général ? Ancien Président de la république Française !

Si demain un journal titre "Bal tragique boulevard Richard Le Noir, 12 morts" qui prendra ce titre à la rigolade ?

Cela n'enlève rien au fait que ces faits soient condamnables.. à 100% !


Bien sur ce n'est que mon avis personnel !

Gaston a écrit:Dégoûté... voilà ce que c'est quand nos sociétés démocratiques acceptent de tolérer des intolérants, dont le seul but est de renverser nos démocraties. Ca me rappelle les plus sombres périodes de l'histoire et le nazisme.

Toute ma sympathie aux victimes et à leurs familles.

Bonsoir,

Je suis entièrement de votre avis.

J etais a Gare de Lyon lors de ce carnage, nous connaissons notre11 septembre.
ALEX

Bonsoir,

littorale a écrit:Si demain un journal titre "Bal tragique boulevard Richard Le Noir, 12 morts" qui prendra ce titre à la rigolade ?

Edition du soir de Ouest-France:

https://twitter.com/leditiondusoir/stat ... 72/photo/1


Mettre des limites à la liberté d'expression c'est commencer à trouver des excuses aux barbares.

Mettre des limites à la liberté d'expression c'est commencer à trouver des excuses aux barbares.

Je suis d'accord... MAIS...
Jusqu'où est il possible d'aller au nom de cette liberté et du rire ?
Est ce culturel ?
Est elle la même (la liberté d'expression) pour tous, quel que soit notre pays et notre culture ?

A titre d'exemple.. chez nous le salut nazi ou ce truc débile qu'est la "quenelle" ne sont pas interdits... ils ne sont chez vous.
C'est pourtant une liberté d'expression... même si cette "liberté" est prise par des gens pas clairs.

Les unes de Charlie étaient acceptables ? D'accord, mais dans ce cas qu'en est il de Dieudonné déguisé en rabbin chez Fogiel en 2007 ?
Ou le jeu de mot débile d'un de vos hommes politiques sur le ministre Michel Durafour ?

Je n'ai pas la réponse à ces questions, mais en période ou le rejet de l'autre est dans l'air, souffler sur les braises par ce genre de une ne fait rien pour calmer les choses ?

Il n'y pas de limite ni à la liberté d'expression ni à la liberté d'opinion, les deux allant de paire.

Les limites sont posées par celui qui écoute.
Dans une société libérale respectueuse des droits de chacun, la question des limites ne se pose pas.

Quand elle se pose, elle indique en quelque sorte "l'état de santé" de la société.

Pour répondre au sujet de la liberté d'expression, la seule limite est fixée par la loi, et les valeurs devenues universelles qui sont celles de la République et plus généralement de la démocratie. Caricaturer la religion et la croyance est un droit, sinon le crime de blasphème fait passer un régime politique du côté de la théocratie. Et après, que va t-on restreindre? Les dessins sur la famille, l'armée, l'enfance??? La politique? Et particulièrement la famille politique au pouvoir? Non, je revendique, et les journalistes et caricaturistes de Charlie le droit de me moquer, de rire.