Bonsoir.
Encore une à ne SURTOUT pas toucher !!!!!!
Les démineurs ont procédé dimanche, avec succès, dans le centre de Rennes, au déminage d'une bombe anglaise de 250 kg datant de la seconde guerre mondiale, a annoncé la préfecture d'Ille-et-Vilaine, l'opération nécessitant l'évacuation de quelque 3 000 personnes.
Cette bombe avait été découverte sur le chantier d'une des stations de la future deuxième ligne de métro rennais, à proximité notamment de l'Hôtel de ville et de l'opéra. L'opération de déminage, qui avait débuté dans la matinée, a pris fin vers 12h15 et le périmètre de sécurité, d'un rayon de 270 mètres, a été levé, a annoncé la préfecture dans un communiqué. Les habitants ont été autorisés à rentrer chez eux.
L'opération a été rendue "délicate" car la bombe faisait "250 kg dont 70 de TNT", mais aussi parce que "le dispositif de mise à feu de la bombe était sectionné", avait expliqué à l'AFP la maire de Rennes, Nathalie Appéré. Les démineurs ont donc été "obligés d'intervenir manuellement et non avec des engins radiocommandés", avait-elle ajouté.
"Les démineurs ont mis près de deux heures à dévisser la gaine du système d'amorçage et ont procédé à la neutralisation sur place", précise la préfecture selon laquelle l'opération "s'est déroulée sans incident, à l'exception de trois personnes aperçues dans le périmètre de sécurité" pendant l'intervention des démineurs. Elles ont été verbalisées.
Les habitants pris en charge
Quelque 3 000 personnes résident dans ce périmètre, avait précisé la maire. Toutes ces personnes, tout comme une caserne de pompiers, ont dû quitter les lieux dimanche avant 9 heures.
Environ 300 ont été accueillies par la Ville dans une grande salle de spectacles, où les attendaient café, chocolat, fruits... a constaté un journaliste de l'AFP. Un espace particulier était réservé aux personnes les plus âgées, une résidence pour séniors d'environ 90 résidents se trouvant à l'intérieur du périmètre de sécurité.
"Au départ, il y avait des gens très âgés qui ne voulaient pas entendre parler d'évacuation, mais le directeur de la maison s'est montré très ferme et à 8h15 tout le monde était à l'accueil", a raconté une des résidentes, Marie-France, 71 ans, venue à pied avec sa petite fille de 8 ans à la salle de spectacles, avec un "chef de groupe de la Croix Rouge".
Une quarantaine de bénévoles de cette organisation était mobilisée, aidant notamment les personnes à mobilité réduite ou invalides à rejoindre la salle d'accueil ou leur domicile.
Lu dans "La dépêche du midi.
cdlt.
David