Le tracé avait alors été établi au centre du lit de la Meuse qui sert de frontière dans le nord-est de la Belgique. Mais, au fil des ans, le cours du fleuve a bougé, notamment suite à des travaux menés dans les années 1960. Des négociations avaient alors été entamées pour actualiser le tracé frontalier, avant de s'enliser. L'accord prévoit que la Belgique abandonnera environ 14 hectares d'une réserve naturelle située sur une presqu'île, car ces terrains n'étaient accessibles qu'en traversant le territoire néerlandais.
Le bourgmestre (maire) de la commune concernée, Visé, relativise les conséquences de cette décision. «On perd quelque chose de beau mais à notre époque si on veut se promener de l'autre côté de la frontière il n'y a aucun obstacle», a expliqué Marcel Neven au quotidien. L'accord prévoit par ailleurs que les Pays-Bas cèderont à la Belgique un bandeau de terre, moins étendu, en amont du fleuve.

Les rives de la Meuse, en Belgique. CLOSON DENIS/ISOPIX/SIPA
source : http://www.20minutes.fr/monde/1247167-2 ... 4-hectares