Dog Red a écrit:La plaque de blindage avait préalablement été chauffée à blanc au chalumeau pour être certain de ne pas rater l'effet devant la caméra.
Même pas "certain" de l'utilité de ce préchauffage. Ayant passé ma tendre jeunesse à Bagdad, qui n'était pourtant pas une cité particulièrement paumée dans le désert - le désert de terre (!) commençait à 15-20 bornes de là - et est installée sur les rives du large Tigre, en été, il faisait, couramment, sur le coup de midi-quatorze heure, plus de 50°C "à l'ombre" (!!), avec des pointes occasionnelles qui flirtouillaient avec les + 54/55°C; autant dire que, en plein soleil, tu pouvais faire cuire un œuf sur place! De toute manière, à partir de 11H00 du matin, toutes les activités s’arrêtaient et, dépassé 12H00, c'était "ville morte" générale jusqu'à 18 heures.
C'est dur, mais, malgré la présence du fleuve, çà reste de la chaleur extrême sèche, plus facilement supportable, quand on est à l'ombre ou "réfugié" dans les baraques. Par contre, on oublie vite fait le "Panzerounet" ou le "Tank", où, en raison de leur coque en acier, car on y est très vite submergé par la chaleur "rayonnante"! Même, toutes vitres ouvertes, dans les spacieux célèbres vieux bus scolaires jaunes américains, à la caisse en alu et bois, qui nous déposaient devant nos logis - les européens vivaient, alors, généralement, dans les faubourgs résidentiels et de grandes baraques, entourées de verdure - ou quasiment à côté, vers 12H15-12H30 - on commençait l'école à 07H00 du mat (!) -, au plus tard, c'était très compliqué. A l'époque, j'étais gamin et, depuis toujours, habitué à ce genre de conditions climatiques. C'était, même, chi..., car on se retrouvait coincé dans la baraque et qu'on ne pouvait pas aller jouer dehors avec les copains voisins!