fanacyr a écrit:
Ensuite 2005, la pantalonnade de Chirac refusant de célébrer Austerlitz , le ver était dans le fruit
Je dois avouer que je n'ai jamais bien compris le raisonnement de "Chichi", qui avait expédié une délégation navale française pour le bicentenaire de Trafalgar, mais classé celui d'Austerlitz , dans la colonne "Pertes et profits".
Par contre l'EM de la "Royale", lui, bien que "contraint", avait bien joué le coup, à Portsmouth, en expédiant cinq bâtiments, dont, entre autres, un PA, le CdG, et le SNA Perle, tous deux des "nucs". Comme le PA qu'avait prévu d'expédier l'US Navy avait, finalement, joué les abonnées-absents à la cérémonie, une partie de la presse brite avait quelque peu tiré la tronche, car elle y avait vu une intention évidente des "Frogs" de montrer, à cette occasion, leurs muscles!
Il ne faut pas oublier, non plus, que, à l'époque, l'armée britannique était en train de se ruiner financièrement et matériellement en Irak, avec ses cousins américains.
C'est compliqué les relations diplomatiques internationales, car, de leur côté, les Brits, pour ne pas vexer les "Frenchies", s'étaient efforcés, dans le cadre de la "revue navale" de Porsmouth, de gommer l'aspect implicite commémorant la victoire de Trafalgar.
Sinon, bêtement - je le concède -, je ne comprends pas cette habitude, bien "française", de dézinguer ses chefs d'états les plus symboliques! Napoléon Bonaparte n'était, certes, pas parfait, néanmoins, il a très sérieusement pesé en bien dans la construction de la France et, "s'il s'était contenté de ratifier les lois", il avait su, aussi, choisir les bons intervenants!
Le retour, sur le trône impérial, par voie de référendum, de son neveu, "Badinguet", n'avait pas été, non plus, le seul fait du hasard. Bizarrement, depuis quelques temps, on "découvre", aussi, les initiatives intelligentes qui avaient vu le jour sous le règne du neveu - même s'il avait accumulé un paquet de bourdes coûteuses -.
Il convient de ne pas oublier que la IIIème République, née d'un coup d'état "parlementaire" parisien, "quelques heures", après la peignée de Sedan, avait mis les petits plats dans les grands, sur le seul plan de la "propagande" nationale, pour glisser sous le tapis, tout ce qui concernait le Second Empire.
Si la Guerre de 1870 s'était prolongée 6 mois de plus, en empilant les pertes humaines inutiles et en coûtant, au final, la peau des fesses, en indemnités de guerre, plus l'annexion de l'Alsace-Moselle, ce n'est aucunement la faute de Napoléon III ... et si la France avait pu régler, par anticipation (!), les lourdes indemnités infligées à Versailles, c'est uniquement parce que la cagnotte française avait été très bien garnie, sous son règne, avant le déclenchement du conflit!
Sinon, concernant nos derniers souverains royaux, Louis XVI, Louis XVIII - lui, avait plutôt régné peinard -, etc., branche Bourbon , Orléans, etc., s'ils avaient été aussi bons que certains le prétendent, ils n'auraient pas été "lâchés" par leurs cadres décideurs.
Quand on voit qu'un imbécile, comme Philippe d'Orléans, alias Philippe-Egalité, avait été capable de voter pour la mort de de son cousin germain, Louis XVI - avant de finir, lui-même, sur l'échafaud, quelque mois plus tard! - il y avait, manifestement, un sérieux problème dans cette Révolution bourgeoise, faussement attribuée au "bas peuple".
Pour ceux que çà intéresse, Adolphe Thiers, monarchiste de gauche à tendance républicaine, avait pondu des relations de qualité sur l'histoire de la Révolution, du Directoire et du Consulat, sauf qu'il avait grenouillé dans la gouvernance de Louis-Philippe, et, sous Napoléon III, un fervent opposant au bonapartisme. Du coup, sa narration suivante sur le Ier Empire, pondue entre 1845 et 1862, avait été très orientée... c'est bien dommage! On peut, désormais, récupérer ses écrits, dont la lecture est très agréable, sur le site numérisé de la BNF/Gallica!