Prosper Vandenbroucke a écrit:Il me semble qu'à l'Ouest la Wehrmacht respectait +/- les conventions internationales, tandis qu'à l'Est..............
Alors peur du Judéo-Bolchévisme? Elle a participé également aux répressions envers les Juifs? Les villages brûlés ne sont pas uniquement l'apanage des SS ou Waffen-SS me semble-t-il?
Priviet Vsyom / Bonjour à tous,
Je réponds juste pour la comparaison de l'attitude la Whermacht entre la France et l'URSS.
En France, le recul de l'Armée Française a été précédée de l'exode, qui a jeté sur les routes à la fois militaires et civils, tandis que les rares journaux français parlaient aussi de l'abandon des troupes anglaises ... Rien n'était prévu pour une résistance civile en profondeur.
Beaucoup de témoignages font état de soldats français déboussolés, débraillés, hirsutes, ayant abandonné leurs armes et commettant des vols pour fuir plus vite. A l'opposé, la Wehrmacht maintenait dans ses troupes une réelle discipline, et la propagande en profita pour tenter de rallier la population française.
Le défilé dans Paris dès le 14 juin 1940 sur les Champs-Elysées en est un bon exemple, de même que ces affiches qui couvraient les murs le 25 Juin, à l'entrée en vigueur de l'Armistice :
... Il y eut très peu d'actions de Résistance la première année !, et peu la seconde !!
En URSS, le contexte était bien différent ;
Napoléon fait état des attaques de partisans sur ses arrières, et de nombreux exemples d'attaques d'unités russes sur les arrières teutons jalonnent la Grande Guerre (ex:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Stanis%C5 ... 82achowicz ), puis la Guerre civile ... La structure même du Parti Communiste est celle d'une organisation de guerilla !
Dans cet esprit, des dépots de munitions avaient été installés dès la fin des années 30 sur les frontières Ouest de l'URSS, afin d'armer la population (50.000 fusils et des explosifs en Biélorussie par exemple), et des membres du Parti formés à leur emploi.
Quand aux militaires, malgré les redditions en nombre de grandes unités constituées, beaucoup préférèrent ne pas se débander, et prendre collectivement le maquis, avec officiers et commissaires politiques, por continuer les sabotages derrière les lignes ennemies.
A titre d'exemple, près de 3 moius après le début de Barbarossa, le nombre de partisans EN ARMES derrière les lignes de la Wehrmacht en Biélorussie était estimé entre 50 et 100.000 (sources Wiki russe) ...
La méfiance de Staline et de Béria, ainsi que la "gestion" de Vorochilov, freinèrent l'action de ces groupes, qui ne furent vraiment organisés et coordonnées entre eux le front qu'en mai 1942 : -->
https://translate.googleusercontent.com ... OUVig6RB_g ...
Mais néanmoins, une telle masse d'hommes maintenait une pression constante sur les arrières de la Wehrmacht, commettant des assassinats et perturbant sont ravitaillement ...
Ce sont autant ces attaques que la propagande de Berlin, qui ont amené les landser à une attitude différente, selon moi ...
... P.S. : Même la propagande était, dès l'entrée, violente :
Les partisans rouges portent votre mort. Ruinant vos maisons et votre pays