Sans vouloir déraper dans le hors sujet, la valeur "marchande" de Trump, lui avait, effectivement, permis de couvrir les énormes besoins financiers de sa première campagne présidentielle, sauf que la seconde, qui se pointe à l'horizon, elle, satisfera, essentiellement, des résultat (avérés) de sa présidence et de sa gouvernance! Donc, là, pété de tunes ou non, le verdict pourrait bien être totalement différent.
Juste un petit détail, qu'il convient de prendre en compte à propos du supposé corps électoral américain - celui qui nomme ses "Grandes Electeurs" - et sa perception réelle par nos médias européens, qui sont, de par leur culture (souvent universitaire), à peu près, tous, marqués , au moins pire, centre-gauche. De par le fait, le seul courant politique américain auquel ils sont sensibles est celui du parti démocrate - y compris, parfois, ses excès, en inadéquation totale avec le ressenti américain profond -. Leur expertise se résume, un peu trop souvent, à se référer aux sondages et tendances des seules côtes est (notamment, le New Jersey) et Ouest (la Californie), deux exceptions américaines (!), bien souvent, hélas, faute de connaissance des "Etats paumés" ruraux, de "l'Amérique profonde" ceux, par exemple de la Route 66, perdus entre ces deux "phares" intellectuels, mais supposés, néanmoins, servir de référence pour la tendance politique nationale .
En 2016, Trump avait été élu, entre autres, par le biais de ces états "paumés", mais il n'avait pas été le seul candidat républicain dans cette situation, car, dans un passé relativement récent, Ronald Reagan - pourtant ancien sénateur de Californie! -, Bush Père & Fils avaient, eux -aussi, bénéficié de cet apport semi-rural pour accéder à la présidence des USA!
Cà commence à dater, mais Reagan, par exemple, élu, puis réelu, en avait pris plein la tronche de la part des médias français, durant l'ère mitterrandienne, sans parler de Nixon, réélu dans un fauteuil, mais cloué à l'unanimité, au pilori, par la presse américaine de gauche et nos médias, qui, eux, de toute manière, n'ont jamais compris la teneur profonde des tenants et aboutissants de la "sombre" histoire des "plombiers" du Watergate . .. que, même, Nixon , lui-même, devait ignorer! Après sa succession légale par son vice-président, bien évidement républicain, Gerald Ford, les Américains s'étaient cognés la présidence du très démocrate Jimmy Carter, le "marchand de cacahuètes", qu'ils s'étaient empressés de remercier, à la fin de son premier mandat, pour élire Reagan, un Républicain "pur et dur"!
Depuis 1977 et l'éviction de Jimmy Carter, ils ne sont que deux démocrates à être parvenus à accéder à la magistrature suprême, aux Etats-Unis, Bill Clinton (1993-2001), Barak Obama (2009-2017) et, eux, non plus, n'ont pas laissé, nationalement, que de bons souvenirs, alors qu'on se pâmait, chez nous, à leurs propos - notamment Obama, sensé représenter les minorités américaines (!), sauf que beaucoup de représentants desdites minorités s'étaient empressés, après l'usure de son second mandat et, entre autres, son superbe numéro (officiel) de "c... molles" - au cours duquel, il avait, totalement, lâché Flamby 1er, notre précédent Président de la République, face à la Russie, dans le cadre du problème syrien -, de voter contre son successeur démocrate désigné, et mettre en place un républicain, Trump!
NOTA : En ce qui concerne le problème syrien, il est plus que probable que Obama avait bien perçu, par le biais de ses conseillerq, qu'il s'agissait d'un énorme "piège à con", aux ramifications politiques (et stratégiques) très-très compliquées et improbables, dans lequel n'importe quelle démocratie "européenne" n'avait que des coups à prendre, alors que, côté russe, un, on n'avait pas, exactement, les mêmes états d'âme, deux, on disposait d'une longue expérience nationale douloureuse de l’extrémisme radical islamiste militaire - Afghanistan, Tchétchénie, etc. -, trois, qu'ils étaient, constamment, présents en Syrie, depuis la fin des années 50!... Question subsidiaire, entendez-vous parler de la Syrie, actuellement ?
Accessoirement, on en revient, toujours, un, au spectre de la Guerre de Sécession et son cortège de morts, deux, à l'importance de l'échéance du second mandat ou, même de son échéance sans renouvellement possible, qui impose à l'ancien locataire de la Maison Blanche de quitter son poste, avec les fesses les plus propres possibles, surtout dans le domaine des pertes de GI, sur un terrain d'opérations extérieure! Bush "Père" avait "gagné" la Première Guerre du Golfe, mais les pertes, même, très minimes lui avaient été reprochées... mais on était, alors, avant les attentats de septembre 2001!