Le musée d'Auschwitz appelle Amazon à retirer de vente les livres de propagande nazie.

Le Figaro.fr

22 février 2020

« Le musée d'Auschwitz a appelé le milliardaire américain du commerce en ligne Jeff Bezos à retirer de vente sur sa plateforme Amazon les livres antisémites pour enfants, datant de l'époque nazie.»

suite de l'article sur: https://www.lefigaro.fr/flash-eco/le-mu ... e-20200222

Une fois de plus la bien pensance veut édicter ses règles ...
Et comment font les historiens pour récupérer du matériel d'époque ?
C'est l'usage qui fait le criminel, pas autre chose.
JD

[Prosper Vandenbroucke]

J'avais lu cela également:
https://www.rtl.be/info/monde/france/le ... 98453.aspx

D'accord avec toi JD.

un livre pour enfants antisémite intitulé "Le champignon vénéneux" rédigé par le membre du parti nazi Julius Streicher, sorti initialement en 1938
serait d'un quelconque intérêt pour des historiens ???
les historiens se fournissant sur Amazon ???
non, mais ! est ce que ce monde est sérieux !

Il est parfois utile, Domi, de consulter ces opuscules de bas étage, même si l'appréciation générale est à peu près faite avant lecture. Et je ne suis pas certain qu'on les trouve dans le bibliobus scolaire, donc internet (de préférence hors Amazon) est l'endroit idoine.
Et, par principe, je suis contre le fait de brûler des livres.
JD

[Prosper Vandenbroucke]

Bonsoir,
Un de nos membres (pseudo Keysers) analyse justement les magazines "Der Stürmer"
Voici un lien:
viewtopic.php?f=21&t=50478
Il en sera question dans les prochaines éditions du magazine virtuel "Histomag"

[Dog Red]

C'est l'usage qui fait le criminel, pas autre chose.

Je suis d'accord.

[dynamo]

C'est l'usage qui fait le criminel, pas autre chose.

Je suis d'accord.

je suis d'accord également, mais avec la réserve que l'interdiction empêchera des individus ou des sociétés/entreprises, pourries, à se faire du fric sur cette vomissure.

[alfa1965]

Tout à fait Prosper.
Ralph Keysers présente et analyse les caricatures parues dans le tabloïd der Sturmer de Julius Streicher. Elles sont la vitrine de la presse de bas- étage du régime et permettent de comprendre l'endoctrinement du petit peuple qui ne sont peut-être pas réceptifs des discours de Goebbels ou du Völkischer Beobachter.
Tout le monde n'est pas historien et la censure moderne est plutôt contreproductive pour le chercheur honnête qui a besoin de consulter ces documents.