Quartier Général du Führer
13 février 1945
Le mérite du National-Socialisme, c'est qu'il a été le premier à poser le problème juif de façon réaliste.
Les Juifs ont toujours suscité l'antisémitisme. Les peuples non juifs, au cours des siècles - et des Égyptiens jusqu'à nous - ont tous réagi de la même manière. Un moment arrive où ils sont las d'être exploités par le Juif abusif. Alors ils s'ébrouent comme l'animal qui secoue sa vermine. Ils réagissent brutalement, ils finissent par se révolter. C'est là une façon de réagir instinctive. C'est une réaction de xénophobie à l'égard de l'étranger qui refuse de s'adapter, de se fondre, qui s'incruste, qui s'impose et qui vous exploite. Le Juif est par définition l'étranger inassimilable et qui refuse de s'assimiler. C'est ce qui distingue le Juif des autres étrangers : Il prétend avoir chez vous les droits d'un membre de la communauté tout en demeurant Juif. Il considère comme un dû cette possibilité de jouer simultanément sur deux tableaux, et il est seul dans le monde à revendiquer un aussi exorbitant privilège.
Le National-Socialisme a posé le problème juif sur le plan des faits : En dénonçant la volonté de domination mondiale des Juifs, en s'attaquant à eux systématiquement, dans tous les domaines, en les éliminant de toutes les positions usurpées par eux, en les traquant partout avec la volonté bien établie de laver le monde allemand du poison juif. Il s'est agi pour nous d'une cure de désintoxication indispensable, entreprise à la dernière limite, sans quoi nous eussions été asphyxiés et submergés.
Réussissant cette opération en Allemagne, nous avions des chances qu'elle fit tache d'huile. Cela était même fatal, car il est normal que la santé triomphe de la maladie. Les Juifs furent aussitôt conscients de ce risque, et c'est la raison pour laquelle ils décidèrent de jouer leur va-tout dans la lutte à mort qu'ils déclenchèrent contre nous. Il leur fallait abattre le National-Socialisme à n'importe quel prix, la planète dû t-elle être détruite. Aucune guerre n'a été aussi typiquement que celle-ci, ni aussi exclusivement, une guerre juive.
Je les ai en tout cas obligés à jeter bas le masque. Et même si notre entreprise se solde par un échec, cet échec ne saurait être que provisoire. J'aurai ouvert les yeux du monde sur la réalité du péril juif.
Une des conséquences de notre attitude, c'est que nous avons rendu le Juif agressif. Or il est moins dangereux sous cette forme qu'à l'état sournois. Mieux vaut cent fois le Juif qui avoue sa race que le Juif honteux qui prétend ne différer de vous que par la religion. Si je gagne cette guerre, je mets un terme à la puissance juive dans le monde, je la blesse à mort. Si je perds cette guerre, cela n'assure pas davantage leur triomphe - car, eux, ils en perdraient la tête. Ils pousseraient l'arrogance à un tel degré qu'ils provoqueraient par là même le choc en retour. Ils continueraient, bien entendu, de miser sur les deux tableaux, de revendiquer dans tous les pays les avantages des nationaux, et sans renoncer à l'orgueil de demeurer de surcroît les membres de la race élue. Ce serait la fin du Juif honteux, remplacé par le Juif glorieux - aussi puant que l'autre, sinon plus. En sorte que l'antisémitisme ne saurait disparaître, les Juifs eux-mêmes l'alimentant et le ranimant sans cesse. Il faudrait que la cause disparût pour que disparût la réaction de défense. L'on peut faire confiance aux Juifs. L'antisémitisme ne disparaîtra qu'avec eux.
Ceci étant dit en dehors de tout sentiment de haine raciale, il n'est souhaitable pour aucune race de se mêler à d'autres races. Le métissage systématique, et sans nier des réussites fortuites, n'a jamais donné de bons résultats. C'est une preuve de vitalité et de santé de la part d'une race de vouloir se préserver pure. Il est normal au surplus que chacun éprouve l'orgueil de sa race, et cela n'implique aucun mépris à l'égard des autres. Je n'ai jamais pensé qu'un Chinois ou un Japonais nous fussent inférieurs. Ils appartiennent à de vieilles civilisations, et j'admets même que leur passé soit supérieur au nôtre. Ils ont des raisons d'en être fiers comme nous sommes fiers de la civilisation à laquelle nous appartenons. Je pense même que plus les Chinois et les Japonais demeureront fiers de leur race, plus il me sera facile de m'entendre avec eux.
Cet orgueil basé sur l'appartenance à une race n'existe pas fondamentalement chez l'Allemand. Cela s'explique par ces trois derniers siècles de divisions intestines, par les guerres de religion, par les influences étrangères qu'il a subies, par l'influence du christianisme - car le christianisme n'est pas une religion naturelle aux Germains, c'est une religion importée et qui ne correspond pas à leur génie propre. L'orgueil de la race, chez l'Allemand, quand il se manifeste et prend même un air agressif, n'est qu'une réaction compensatrice du complexe d'infériorité qu'éprouvent beaucoup d'Allemands. Il va sans dire que cela ne s'applique pas aux Prussiens. Eux, depuis l'époque du grand Frédéric, ont acquis cet orgueil tranquille et simple qui est la marque des gens qui sont sûrs d'eux-mêmes et qui sont ce qu'ils sont sans ostentation. Du fait des qualités qui sont les leurs, les Prussiens étaient capables, et ils l'ont prouvé, de réaliser l'unité allemande. Le National-Socialisme a essayé de donner à tous les Allemands cet orgueil qui était jusqu'ici la caractéristique des seuls Prussiens.
Les Autrichiens ont dans le sang un orgueil analogue à celui des Prussiens, né du fait que durant des siècles ils n'ont pas été dominés par d'autres peuples, qu'ils ont été au contraire, durant une longue période, ceux qui commandent et à qui l'on obéit. Ils ont accumulé l'expérience de la domination et du pouvoir, et c'est là qu'il faut voir la raison de l'atticisme que nul ne leur conteste.
Le National-Socialisme fondra dans son creuset toutes les particularités de l'âme allemande. Il en sortira le type de l'Allemand moderne, travailleur, consciencieux, sûr de lui mais simple, orgueilleux non de ce qu'il représente à titre individuel mais de son appartenance à un grand ensemble qui fera l'admiration des autres peuples. Ce sentiment de supériorité en tant qu'Allemand n'implique aucun désir d'écrasement à l'égard des autres. Nous avons parfois exalté ce sentiment avec une certaine exagération, mais cela était nécessaire en fonction du point de départ, et il fallait que nous poussions les Allemands un peu brutalement dans la bonne voie. Un excès dans un sens provoque presque toujours un excès de sens contraire. C'est dans la nature des choses. Tout cela, au surplus, ne saurait se faire en un jour. Cela requiert le lent travail du temps. Frédéric le Grand est le vrai créateur du type prussien. En fait, il a fallu deux ou trois générations pour incarner ce type, pour que le style prussien devînt un caractère propre à chaque Prussien.
Notre racisme n'est agressif qu'à l'égard de la race juive. Nous parlons de race juive par commodité de langage, car il n'y a pas, à proprement parler, et du point de vue de la génétique, une race juive. Il existe toutefois une réalité de fait à laquelle, sans la moindre hésitation, l'on peut accorder cette qualification et qui est admise par les Juifs eux-mêmes. C'est l'existence d'un groupe humain spirituellement homogène dont les Juifs de toutes les parties du monde ont conscience de faire partie, quels que soient les pays dont administrativement ils sont les ressortissants. C'est ce groupe humain que nous appelons la race juive. Or il ne s'agit nullement, bien que la religion hébraïque leur serve parfois de prétexte, d'une communauté religieuse ni d'un lien constitué par l'appartenance à une religion commune.
La race juive est avant tout une race mentale. Si elle a pour origine la religion hébraïque, si elle a en partie été façonnée par elle, elle n'est pas néanmoins d'essence purement religieuse, car elle englobe de la même façon les athées déterminés et les pratiquants sincères. A cela, il faut ajouter le lien constitué par les persécutions subies au cours des siècles et dont les Juifs oublient toujours qu'ils n'ont cessé de les provoquer. Anthropologiquement, les Juifs ne réunissent pas les caractères qui feraient d'eux une race unique. Il est pourtant indubitable que chaque Juif recèle dans ses veines quelques gouttes de sang spécifiquement juif. Il serait impossible autrement d'expliquer la permanence, chez eux, de certains caractères physiques qui leur appartiennent en propre et qu'on retrouve invariablement chez des Juifs aussi différents, par exemple, que le Pollack et le Juif marocain - leur nez indécent, leur narine vicieuse, etc. Cela ne semble pouvoir s'expliquer par le type de vie qu'ils mènent, toujours semblable, de génération en génération, dans les ghettos principalement.
Une race mentale, c'est quelque chose de plus solide, de plus durable, qu'une race tout court.
Transplantez un Allemand aux Etats-Unis, vous en faites un Américain. Le Juif, où qu'il aille, demeure un Juif. C'est un être par nature inassimilable. Et c'est ce caractère même, qui le rend impropre à l'assimilation, qui définit sa race. Voilà une preuve de la supériorité de l'esprit sur la chair !
Leur ascension foudroyante, au cours du 19ème siècle, a donné aux Juifs le sentiment de leur puissance et les a incités à jeter bas leur masque. Aussi est-ce une chance pour nous de pouvoir les combattre en tant que Juifs avérés et agressivement fiers de l'être. Etant donné la crédulité du peuple allemand, nous ne pouvons que nous louer de cet accès de sincérité de la part de nos plus mortels ennemis.
Je me suis montré loyal envers les Juifs. Je leur ai donné, à la veille de la guerre, un ultime avertissement. Je les ai prévenus que, s'ils précipitaient à nouveau le monde dans la guerre, ils ne seraient cette fois-ci pas épargnés - que la vermine serait définitivement exterminée en Europe. Ils ont répondu à cet avertissement par une déclaration de guerre, affirmant que partout où il y avait un Juif il y avait par définition un ennemi inexpiable de l'Allemagne nationale-socialiste.
L'abcès juif, nous l'avons crevé comme les autres. Le monde futur nous en sera éternellement reconnaissant.