Armes après le combat

[Dog Red]

De quelle photo parles-tu ?

[Prosper Vandenbroucke]

Si c'est à moi que tu t'adresses, je parlais de la photo du post n°58 de Clauster.

[Dog Red]

Merci

Si c'est à moi que tu t'adresses, je parlais de la photo du post n°58 de Clauster.

Elle est légendée , "Route de Pont Hèbert à Saint Lô"

Il y a a peine 9 kms entre les 2 lieux, c'est pour ça que j'ai indiqué "Région Pont Hebert"

A Cherbourg, si c'est bien un Springfield que tient le GI sur la droite de la photo, il pourrait bien être le tireur d'élite de son escouade.

Légende de PhotosNormandie

Le soldat à droite est un tireur d'élite, armé d'un Rifle M1903A4 (en fait un M1903A3 avec lunette pour sniper recevant la référence de A4 en emplacement des organes de visée avant et arrière, avec échancrure dans le bois au niveau du levier d'armement et levier d'armement concave pour éviter de taper la lunette lors du rechargement d'une balle dans la chambre). Lunette Weaver 330C/M73B1, avec " rail " de fixation Redfield " Junior ". Le tireur à juste avancé sa lunette sur le rail en plaçant la fixation arrière du rail entre la collerette de la lunette et l'élément vis de réglage fin. Un peu moins de 28370 armes ont été fabriquées, par Remington.

[Prosper Vandenbroucke]

Si c'est à moi que tu t'adresses, je parlais de la photo du post n°58 de Clauster.

Elle est légendée , "Route de Pont Hèbert à Saint Lô"

Il y a a peine 9 kms entre les 2 lieux, c'est pour ça que j'ai indiqué "Région Pont Hebert"

Oui effectivement Claude, il s'agit d'une des légendes que j'ai lues, une autre légende parlait dune vue prise en Allemagne et une autre encore situait l'endroit du côté de Honfleur. A ma connaissance, les troupes U.S. n'y sont jamais passés et Honfleur à été libérée par les Belges de la Brigade Piron.

[Dog Red]

Merci Clauster.
Je ne m'étais pas trompé

[Dog Red]

Que penser de cette photo ?

Je reviens sur cette photo et un article de Ernie PYLE publié le 27 juillet 1944 (l'article est écrit environ 2 semaines avant sa parution, le temps que l'article traverse l'Atlantique, soit accepté par le rédacteur en chef et publié ; la scène décrite se déroule donc à la mi-juillet 1944, quelque part en Normandie) et éclairant par rapport à la photo partagé par Patrick :

"Au bord d'un champ, comme s'ils participaient à un pique-nique, 13 hommes en salopettes graisseuses sont assis les jambes croisées sur l'herbe ou sur des caisses. A côté d'eux, un camion de pièces détachées recouvert d'un filet de camouflage qui fait comme une sorte de patio tout au long du camion. Et sous ce filet, recouvrant le sol, des fusils : des fusils rouillés, des fusils pleins de boues, des fusils cassés. Voilà la section de notre compagnie de maintenance qui s'occupe des armes légères. Tous les jours, dans des camions, parviennent à cette compagnie les fusils récupérés auprès des morts et des blessés, de même que les fusils hors d'usage. Il y a des douzaines de sections comme celle-ci. Et tous les jours, la compagnie renvoie à la division une centaine de fusils graissés, lustrés et remis en état de marche. La section fonctionne selon le bon vieux système du recyclage qui consiste à récupérer les bonnes pièces d'un fusil pour les mettre sur un autre, tout comme une petite entreprise d'assemblage.

Le matin, ils passent quelques heures à trier les fusils cassés. Ils ne cherchent pas à conserver ensemble toutes les pièces d'un même fusil. Chaque pièce peut s'adapter sur un autre fusil, donc ils jettent toutes les pièces d'un même type dans une caisse en acier qui leur est réservée. A la fin, ils se retrouvent avec une douzaine de caisses, chacune remplie de tel type de pièce. Puis comme un seul homme, toute l'équipe se met à récurer les pièces en les passant à l'essence ou en utilisant du papier de verre pour les fusils en mauvais état qui ont traîné dans la boue ou sous la pluie.

Quand tout est nettoyé, ils sélectionnent les pièces encore bonnes et les remontent ensemble pour en faire de nouveaux fusils. Les caisses vidées, ils se retrouvent avec une pile de bons fusils, tous prêts à être renvoyés de nouveau au combat. Certaines pièces non réutilisées sont alors jetées parce qu'elles sont irrécupérables. Mais d'autres sont réparables, donc sont envoyées au camion-atelier où on s'occupe d'elles avec des tours et des chalumeaux. Et c'est comme ça qu'en plus des tous neufs, la division récupère 100 fusils tous les jours."

En France,même en temps de paix,tous les trimestres,il me semble,il fallait vérifier ce qui était bien graissé dans la "mob"pour les véhicules ,la pression des pneus,le niveau d'huile,l'eau des radiateurs,vidanger ,ajouter de l'antigel pour l'hiver,vérifier les batteries,l'armement les 12.7 ou les mitrailleuses de 0.30 pour les tourelles tout devait être démonté ,dégraissé,regraissé ,remonté,rangé....Des journées entières avant de partir pour l'Algérie....de monter dans le train direct vers Ste Marthe et le fond de cale des paquebots ou des épaves flottantes: les transporteurs de moutons comme le Sidi Mabrouk

[Dog Red]

L'entretien est fondamental et l'oisiveté mère de tous les vices... toutes les armées du monde l'ont bien compris.

...l'armement les 12.7 ou les mitrailleuses de 0.30 pour les tourelles...

Amusant, tu exprimes dans la même phrase les calibres à la française (12,7mm pour .50 inches) et à l'américaine (.30 pour 7,62mm).