Pour étayer le post
n°6.
De
Third Infantry Division At The Battle Of Anzio-Nettuno. (thèse du Lt.-Col Gregory A. Harding, en PDF )
23 mai 1944
Sur le flanc droit de la division, la 15th Infantry emploie son équipe de traîneaux de combat (traîneaux individuels semi-protégés remorqués en colonne derrière les chars) dans une attaque d'objectif limitée.
Cf. John B. Shirley, I Remember; Stories of a Combat Infantryman In World War II, (Livermore, CA: Camino Press, 1993), 5-13.
Dans
US Army in WWII: Cassino to the Alps [Chapter 7], précédemment mentionné, pages 130-131 :
À midi, le commandant du bataillon relève la compagnie L avec ce que beaucoup, au sein de la 3e division, espèrent être une innovation décisive dans le combat d'infanterie : une " équipe de traîneaux de combat " régimentaire remorquée par un peloton de chars moyens. Le traîneau de combat était une idée du général O'Daniel, dont il était particulièrement fier. Il s'agit d'un tube d'acier étroit à toit ouvert, monté sur des patins plats et suffisamment large pour transporter un fantassin en position couchée. Servant de protection contre les éclats d'obus et les tirs d'armes légères, les tubes d'acier devaient transporter les fantassins à travers le feu de l'ennemi dans ce que O'Daniel considérait comme des trous de fusilier portables. Début mai, une équipe de traîneaux de combat de soixante hommes avait été organisée dans chacun des trois régiments de la division.
Avec chacun des cinq chars tirant douze traîneaux de combat, le 3e bataillon, suivi des compagnies I et K, renouvelle son attaque en début d'après-midi. Les chars n'avaient avancé que sur une courte distance lorsqu'ils sont tombés sur un fossé de drainage trop large et trop profond pour être négocié. Les hommes dans les traîneaux de combat ont dû descendre et continuer l'attaque à pied. Ainsi se termine le premier et, en fin de compte, le seul test de la fière innovation du commandant de la division. Les chars moyens qui avaient remorqué les traîneaux continuèrent néanmoins à soutenir les fantassins par le feu. Les progrès sont constants, mais il faut du temps pour déloger l'ennemi d'un point d'appui après l'autre. Ainsi, à la tombée de la nuit, le 3e bataillon, comme le 2e, est loin d'avoir coupé la route 7 au sud-est de Cisterna.
Alors que les mines avaient causé peu de problèmes au 15e d'infanterie, sur l'aile droite de la 3e Division, elles constituaient un obstacle beaucoup plus important au centre, où le 7e d'infanterie, sous les ordres du colonel Wiley H. Omohundro, attaquait. Non décisives, les mines privent néanmoins les compagnies d'infanterie de l'appui nécessaire des chars devant Cisterna, dans ce qui, selon le général O'Daniel, sera le combat le plus dur du front de sa division.
Cf.
History Of The Third Infantry Division In World War II, Vol. II de Lt. Donald G. Taggart, page 148.
- 2021-05-03 15_26_42-Window.png (485.77 Kio) Vu 655 fois
Les "batlle-sleds" ont été manufacturées par la 703rd Ordnance Company, en plus de véhicules de commandement blindés (à la Agence tous risques
)