Identification d'une mitrailleuse lourde ww2

Il aurait mieux valu fournir à l'armée un mitrailleuse à tir plus rapide, utilisant la même munition que l'arme individuelle, utilisable sans trépied en combat de mouvement (donc d'un poids raisonnable) et avec un trépied suffisamment léger pour être porté par un pinpin qui suit derrière (comme y peu, cela va sans dire)...

La photo est de médiocre qualité, mais on voit bien les 5 "pinpins" en queue de colonne, deux portent, chacun, un affût lourd, Lafette 34, le même pouvait servir indifféremment pour la MG 34 ou la MG 42, tandis que deux autres portent "en bandoulière", l'étui avec le canon de rechange et un casier de munitions (contenance 250 cartouches); celui, tête nue, est le tireur, qui porte sa MG 34 à la bretelle - il n'y en a surement un autre dans la colonne, vu les deux affûts lourds -.

bonjours a tous.
juste un petit rappel pour Loïc cette MH9mm devait remplacer la vieillissante MH8mm 1914 dépasser obsolète
sortie prévu 1941 pour cette MH9 mm avec de belle caractéristique.

Moi, je me contenterai de citer les propos d'Eric Klamerek, sur ATF 40, le 11 avril 2019...

Pour répondre aux différentes questions d'adoption, finalement bien que les armes aient reçu un millésime mitrailleuse de 9mm Mle 1937 (MAC ) et - à confirmer - Mle 1938 (pour la MAS mitrailleuse SE MAS 36) aucune n'a été adoptée. D'ailleurs, l'étape d'essai en corps de troupe n'a pas été atteinte. En fait, bien que les tirs d'essais ont fait "la meilleure impression " suivant les rapports d'essai du premier semestre de 1937 (a minima pour la MAC 1937), les décisionnaires n'ont jamais "tranché" la question sur le type d'alimentation à retenir, les uns préférant une alimentation par bande, les autres par chargeur. Le temps passant, cette non prise de décision a sonné le glas de la mitrailleuse lourde d'infanterie de 9mm !

En sus, il y a le lien mis par Bernard - Post N° 8 - avec l'intitulé de l'archive SHD ...

Étude pour le choix d'une nouvelle mitrailleuse d'infanterie (MAC modèle 1936, Hotchkiss 9mm), essais sur différents affûts (Kosar, affût de l'atelier de construction de Tarbes) : correspondance, comptes rendus, rapports d'étude, photographies des mitrailleuses montées et démontées.

Il conviendrait de dénicher un programme français de production 1939-1940, dans lequel figurerait la mise en fabrication "officielle" d'une mitrailleuse de 9 mm. Pour une disponibilité opérationnelle, en 1941, la planification de sa production se serait largement étalée sur les 2 années précédentes, voire plus, et, dans ce domaine, l'armée française, particulièrement tatillonne, prenait son temps.

Il aurait mieux valu fournir à l'armée un mitrailleuse à tir plus rapide, utilisant la même munition que l'arme individuelle, utilisable sans trépied en combat de mouvement (donc d'un poids raisonnable) et avec un trépied suffisamment léger pour être porté par un pinpin qui suit derrière (comme y peu, cela va sans dire)...

La photo est de médiocre qualité, mais on voit bien les 5 "pinpins" en queue de colonne, deux portent, chacun, un affût lourd, Lafette 34, le même pouvait servir indifféremment pour la MG 34 ou la MG 42, tandis que deux autres portent "en bandoulière", l'étui avec le canon de rechange et un casier de munitions (contenance 250 cartouches); celui, tête nue, est le tireur, qui porte sa MG 34 à la bretelle - il n'y en a surement un autre dans la colonne, vu les deux affûts lourds -.

Bonne photo, donc c'est l'un des groupes de combat de la section mitrailleuses lourdes de la compagnie de soutien d'un bataillon .
En général il y avait trois groupes de ce type par section et deux groupes de combat avec deux mortiers de 81 mm.
Il y a une célèbre photo sur Stalingrad, sans doute des débuts on y voit les baraques en bois des ouvriers, calcinées certes, propre aux banlieues de la ville, avec une section entière mortier de 50 mm et support tripode de MG 34 démonté .

Bonne photo, donc c'est l'un des groupes de combat de la section mitrailleuses lourdes de la compagnie de soutien d'un bataillon .
En général il y avait trois groupes de ce type par section et deux groupes de combat avec deux mortiers de 81 mm.
Il y a une célèbre photo sur Stalingrad, sans doute des débuts on y voit les baraques en bois des ouvriers, calcinées certes, propre aux banlieues de la ville, avec une section entière mortier de 50 mm et support tripode de MG 34 démonté .

Un Bataillon d'infanterie était constitué de 4 compagnies, dont trois compagnies (Schützenkompanie) de fantassins dotées de 12 le. MG ("légère" sur bipied) + 3 mortiers "léger" de 5 cm (au moins jusque début 1943), la 4ème compagnie, désignée "lourde" (Maschinengewehrkompanie), elle, alignait 12 s.MG "lourde sur trépied, réparties en trois pelotons, composés, chacun, de 2 équipes de 2 s.MG (2 x 2 x 3 = 12, le compte est bon), et 6 mortiers "moyens" de 8 cm - 3 pelotons de 2 équipes "mortiers - .

Une fois, déployée sur le terrain, chaque compagnie de fantassins avait, donc, en théorie, l'appui de deux équipes s.MG (4 s.MG) + 1 équipe de 2 mortier de 8 cm ( le mortier léger de 5 cm, aux performances assez "médiocre", sera définitivement remplacé par celui de 8 cm, à dater de 1943, au sein de la compagnie d'infanterie). La répartition de la compagnie "lourde" dépendait, évidemment, du choix effectué par l'état-major du bataillon, en fonction de la situation rencontrée.

Allez, maintenant, le "florilège" photographique du dimanche ...

Plusieurs vues d'une "section d'assaut", en 1941...



Sur celle-ci, à droite, la MG sur bipied, à gauche, le servant avec le trépied et l'un des deux pourvoyeurs avec sa dotation réglementaire de deux casiers de munitions


Là, au premier plan, le servant qui trimbale une partie de l'affût (le bipied de réglage) d'un mortier de 8 cm (Granatwefer 34) (56,7 kg, assemblé, la plaque de couche pesant, elle-seule, 18,3 kg ), reconnaissable à sa grosse molette, et, à sa gauche, un collègue qui, lui transporte un mortier léger de 5 cm (Granatwerfer 36) (14 kg, en batterie). En principe, suivent pour les deux mortiers, plusieurs servants (2 ou 3) qui, eux, portent les casiers de torpilles.




Ce qui semble être une équipe "s.MG" avec 2 le.MG, deux affûts lourds et un paquet de casiers de munitions - la puissance de feu est des plus conséquentes-.



Sur ce cliché, en 1942, le servant est en train de mettre en place l'affût lourd (Lafette 34), qui va "convertir" la MG 34 sur bipied, en mitrailleuse lourde.



A Stalingrad...




(Photos - US NARA)