Forum Le Monde en Guerre

J'ai un gros doute ?

Non non. Simple moyen de transport parfaitement confirme avec le développement durable. Aucun trou dans la couche d'ozone, seulement dans le char.
JD

Le même en action ici (disons, "sur le terrain" ...) :



L'arme transportée est, me semble-t-il, un Pz.B. 39.

http://www.lonesentry.com/manuals/germa ... zb-39.html

La couche d'ozone ne craint rien, mais les chars ennemis ne craignent pas grand chose non plus, sauf peut-être les plus vétustes et les plus mal protégés, au début de la guerre ....

La principale différence entre les Panzer-Büchse 38 et 39 réside dans leurs fonctionnements et approvisionnements.
Pz.B 38 : culasse "manuelle" à répétition - Alimentation : coup par coup à la main, par son servant, avec éjection automatique de la douille percutée. Cadence de tir : 10 coups/min
Pz.B 39 : culasse semi-automatique - Alimentation : chargeur de 10 coups. Cadence de tir : 12-14 coups/min.

Sinon, les deux armes avaient les mêmes performances : 30 mm de blindage incliné à 60° (par rapport à la verticale) percés à 100 m - portée efficace "officielle" : 300 m, suivant la cible.
Lors de leur mise en service et durant les premières campagnes, même si leur emploi "exigeait" d'être sévèrement burnés - cela dit, même à 100 m, servi par une équipe bien planquée, il fallait, quand même, le repérer, car, contrairement à une pièce antichar de 3,7 cm, par exemple, le départ de coup était discret! -, ces deux armes étaient loin d'être obsolètes. Il ne faut pas perdre de vue que le blindage frontal des Panzerounets, à l'époque, n'excédait pas 30 mm et que, seuls, certains chars français bénéficiaient d'un blindage plus épais. De même, en 1941, à l'Est, où, une fois déduits les KV et T-34, le reste du parc russe, BT-5 et autres T-26, était largement prenable par ces armes, à courte portée.

Les munitions étaient un peu particulières, car si le calibre de la balle antichar était de 7,92 mm, la douille, elle - plus la chambre de culasse - était au format de 13 mm, pour contenir la charge propulsive nécessaire.

Même si la Heer avait fini par doter son infanterie de fusils antichars, durant l'hiver 39-40 - retour d'expérience de la Campagne de Pologne -, elle tablait, essentiellement, sur la mise en œuvre de son artillerie antichar - au 1er mai 1940, elle disposait d'un parc de 13 174 3,7 cm Pak, pour une dotation de 1353 Pz.B. 38 & 39 confondus... soit. à peine 10%! -.

Ce sont, surtout, les Russes qui seront des grands utilisateurs de fusils antichars (PTRD & PTRS 41), au calibre de 14,5 mm pour leurs projectiles... mais qui, s'ils étaient sensés transpercer 25 mm de blindage à 500 m, pesaient un âne mort ( 17,5 à 21 kg, selon le modèle) et avaient la taille d'une canne à pèche (2 m de long)! Par comparaison, Pz.B 38 (1,29 m, 16 kg), Pz.B 39 ( 1,58 m, 12,4 kg)

Certains étaient même lourdement chargés:



http://histomil.com/viewtopic.php?t=14064

Amicalement
Prosper

Merci de toutes vos précisions techniques .

La bicyclette militaire allemande (Truppenfahrrad) ne comportait qu'un seul patin "Gummi" de frein, actionné par tige ( poignée à main droite), "planqué" sous le garde-boue de la roue avant; sauf erreur, le freinage sur la roue arrière s'effectuait par rétro-pédalage. Il n'y avait pas dérailleur (pignon fixe!).
Question entrainement, moi, j'aurais été bon pour finir très vite par terre ou dans la flotte!





Le 4. Radfahrschwadron (escadron cycliste), de l'Aufklärungsabteilung (détachement de reconnaissance) de la 22. Infanterie-Division, en mai 1940



Il n'existe pas (ou plus) de récapitulation de fabrications de vélos pour la Heer, durant la guerre, mais, sur la seule période, à cheval sur 1942-1943, 1 200 000 exemplaires avaient été commandés et livrés!
Dans la structure théorique de la Panzer-Division Typ 45, les deux régiments qui constituaient le Panzer-Grenadier-Regiment étaient sensés (sur le papier!) être motorisés, mais, de fait, ils avaient eu droit à percevoir un gros paquet de bicyclettes, en raison de la pénurie de carburant!

Il a aussi existé une version "pliable" (Klappfahrrad) destinée aux Fallschirmjäger, poids total : 50 kg avec sa "caisse" de largage et son parachute...

Bonjour Loïc,

Loïc Charpentier a écrit:Il n'y avait pas dérailleur (pignon fixe!).

Pignon unique, mais pas fixe. Ils avaient une roue libre. Avec un pignon fixe la position montrée sur la deuxième photo aurait été impossible à tenir. Le pignon fixe oblige à pédaler en permanence, c'est le cas des vélos de piste.

brehon a écrit:Bonjour Loïc,

Loïc Charpentier a écrit:Il n'y avait pas dérailleur (pignon fixe!).

Pignon unique, mais pas fixe. Ils avaient une roue libre. Avec un pignon fixe la position montrée sur la deuxième photo aurait été impossible à tenir. Le pignon fixe oblige à pédaler en permanence, c'est le cas des vélos de piste.

, pour la correction. Effectivement, ... mais, moi et le vélo, çà fait deux! Je préfère quatre roues , c'est plus stable! Ma "carrière" de cycliste s'est limitée à quelques trajets entre deux hangars, dans l'Aéronaval, en espérant ne pas me casser la gueule ou finir sur la piste à cause du mistral et bousiller un dérailleur, avec un très joli vol plané en prime, en tentant de changer de vitesse!