thucydide a écrit:D'accord, les gargousses 7 et 8 étaient rajoutées, dans l'âme.
Sinon pour l'accès au site il se peu que ce soit un problème de proxi ou de par-feu du fai, j'ai essayé d'y accéder par opéra et rien.
Bonjour,
C'est bien çà, la charge 7, stockée dans la douille "dédiée, correspondait à une quantité de poudre supérieure à l'ensemble des charges 1 à 6, contenues dans la douille garnie "standard", et la 8 lui faisait complément. Les charges N°7 & N°8 n'étaient pas, nécessairement, plus lourdes (en terme de poids), que les autres, mais, souvent, leur composition était différente, certains types de poudre ayant leurs caractéristiques propres.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, l’artillerie allemande utilisera, principalement, le TNT (trinitrotoluène) pur ou en association - Amatol, PETN ou Penthrite, Cyclonite - en tant qu’explosif ainsi que quatre types de poudres propulsives :
Poudre à simple base : Nitrocellulosepulver (Nz.), composée essentiellement de nitrocellulose.
Poudres à double base : Nitroglyzerinpulver (Nigl. ou Ngl.), association de nitroglycérine et de nitrocellulose, stabilisée par du méthyle centralite, de l’akardite ou de la diphénylamine.
Diglycolpulver (Digl.), association de nitrocellulose et de dinitrate de diéthylène glycol (dinitrate = diester, double fonction chimique ou association d’atomes résultant d’une réaction entre un acide et un alcool), avec addition d’un stabilisant de combustion (méthyle centralite), afin d’absorber les vapeurs nitreuses de la nitrocellulose, pour augmenter sa stabilité dans le temps, en facilitant sa conservation, et de sulfate de potassium, pour réduire le flash.
Poudre à triple base : Gudolpulver (Gu.), qui n’est autre que du Diglycol associé à 30% de Gudol (nitroguanidine, composé chimique extrait du guano, excrément des oiseaux marins) ; en offrant la plus faible température de combustion (atténuation calorifique), cette poudre produit, en contrepartie, le plus gros volume de fumée mais, quasiment exempte de flash, est particulièrement adaptée aux tirs de nuit.
Chacune de ces quatre poudres possède ses caractéristiques propres, soigneusement exploitées dans le dosage des charges propulsives. Celle incorporant de la nitroglycérine, la plus puissante, était couramment utilisée, par l’artillerie allemande, durant la Première Guerre Mondiale, mais, en générant la plus haute température de combustion, présentait, également, le défaut d’user rapidement l’âme de la pièce ; de ce fait, au cours du conflit suivant, hormis les pièces les plus anciennes, comme l’obusier léger de 10,5 cm, le.F.H. 16, de 15 cm, s.lg.F.H. 13, ou le mortier de 21 cm, lg. 21 cm Mörser, qui continueront à utiliser des charges propulsives constituées de nitroglycérine, les armes de conception récente seront, elles, exclusivement, dotées de gargousses à base de Gudol, de Diglycol ou, occasionnellement, de nitrocellulose, la nitroglycérine n’étant utilisée, en faible quantité, que pour la confection des charges d’allumage (Beiladung & Grundladung).
Pour des raisons de choix et de temps, je me suis concentré, en priorité, sur les munitions allemandes, mais on retrouve des compositions (et des contraintes d'emploi) très similaires, dans l'artillerie des autres belligérants;
Sinon, à propos de l'accès au site américain CMH, nos petits camarades, qui passent dans le coin
, auront, très probablement, la gentillesse de nous signaler s'ils parviennent où non à s'y connecter. Dans un premier temps, ça devrait vous permettre d'appréhender ce qui coince. Dans les deux cas, que la majorité y accède ou non, c'est qu'il y a, surement, un problème de paramétrage de l'antivirus, du pare-feu ou du navigateur Web, voire les trois réunis, pour ceux qui se font blackbouler. Le site du CMH est totalement clean - son autorité de tutelle n'est rien d'autre que l'US Army
- et le paramétrage local (fr, be, etc.) n'entre pas en ligne de compte, contrairement à certains sites "nationaux" E-Bay, volontairement cloisonnés.