Re: le vrai faux char Romilly, premier char a entrer dans Paris
Posté: 21 Aoû 2016, 14:57
Question d'un très probable "pisse-vinaigre" ... Est-on, déjà, certain que le "Romilly" de 1952 était bien le "Romilly "original, N°21, de la 1èreSection/2ème Compagnie/501 RCC?
Au passage, on ne laisse pas un moteur de char, qu'il soit essence ou diesel, en état de marche sur un pot de fleurs, pour qu'il y rouille de concert. Qu'on le veuille ou non, vrai ou faux, le Romilly n'est rien d'autre qu'un pot de fleurs, comme bien d'autres de ses semblables, tel que, par exemple, le "Bourg-la-Reine" de Phalsbourg (57)
Je ne vois pas bien où il y a matière à polémique. La municipalité de Romilly-sur-Seine voulait acquérir le "Romilly", non pas en mémoire d'une quelconque action de combat, de sa part, durant la Campagne de France 1944, dans la périphérie de la ville - après la libération de Paris, le régiment sera mis au repos jusqu'en septembre et sera, à nouveau réengagé, à partir du 12 septembre 1944, en Haute-Marne, pour se diriger sur Vittel - mais, uniquement, en raison de la symbolique de son nom de baptème français. Donc, elle est bien en possession d'un Sherman M4A2 et ce ne sont pas les passants qui risquent de chipoter sur la véracité historique du char.
Le Romilly était un M4A2s (75) - les FFL en percevront 382 -, équipé d'un moteur Diesel GM - un montage de deux 6 cylindres en twin -, car sa destination "première" était l'URSS, dans le cadre du Lend-Lease. En ce qui concerne ledit moteur, s'il était hors d'usage, pour qu'il puisse défiler, par ses propres moyens, en août 1984, il fallait soit le retaper entièrement, soit le remplacer par un autre modèle (disponible!) - il conviendrait de vérifier, mais remplacer, sur un Sherman, le bloc-moteur diesel par un essence ne doit pas être un exercice totalement insurmontable (apparemment, le châssis M4 avait été conçu avec une volonté de standardisation et, en plus, d'après ce que j'avais compris, il y avait du rab de place, dans le compartiment-moteur, quand on remplaçait la version diesel par un bourrin à essence).
Quant à l'intervention du Musée des Blindés de Saumur, elle se résume à sa proposition, en 1981, de récupérer le véhicule qui roupillait sous la poussière, depuis ...1952! Sinon, en stock "retapé", le Musée a le "Corse".
Il y a des pigistes qui s'ennuient, à l'Est Républicain, au mois d'août ?
Au passage, on ne laisse pas un moteur de char, qu'il soit essence ou diesel, en état de marche sur un pot de fleurs, pour qu'il y rouille de concert. Qu'on le veuille ou non, vrai ou faux, le Romilly n'est rien d'autre qu'un pot de fleurs, comme bien d'autres de ses semblables, tel que, par exemple, le "Bourg-la-Reine" de Phalsbourg (57)
Je ne vois pas bien où il y a matière à polémique. La municipalité de Romilly-sur-Seine voulait acquérir le "Romilly", non pas en mémoire d'une quelconque action de combat, de sa part, durant la Campagne de France 1944, dans la périphérie de la ville - après la libération de Paris, le régiment sera mis au repos jusqu'en septembre et sera, à nouveau réengagé, à partir du 12 septembre 1944, en Haute-Marne, pour se diriger sur Vittel - mais, uniquement, en raison de la symbolique de son nom de baptème français. Donc, elle est bien en possession d'un Sherman M4A2 et ce ne sont pas les passants qui risquent de chipoter sur la véracité historique du char.
Le Romilly était un M4A2s (75) - les FFL en percevront 382 -, équipé d'un moteur Diesel GM - un montage de deux 6 cylindres en twin -, car sa destination "première" était l'URSS, dans le cadre du Lend-Lease. En ce qui concerne ledit moteur, s'il était hors d'usage, pour qu'il puisse défiler, par ses propres moyens, en août 1984, il fallait soit le retaper entièrement, soit le remplacer par un autre modèle (disponible!) - il conviendrait de vérifier, mais remplacer, sur un Sherman, le bloc-moteur diesel par un essence ne doit pas être un exercice totalement insurmontable (apparemment, le châssis M4 avait été conçu avec une volonté de standardisation et, en plus, d'après ce que j'avais compris, il y avait du rab de place, dans le compartiment-moteur, quand on remplaçait la version diesel par un bourrin à essence).
Quant à l'intervention du Musée des Blindés de Saumur, elle se résume à sa proposition, en 1981, de récupérer le véhicule qui roupillait sous la poussière, depuis ...1952! Sinon, en stock "retapé", le Musée a le "Corse".
Il y a des pigistes qui s'ennuient, à l'Est Républicain, au mois d'août ?