Post Numéro: 7 de Tarpan 13 Avr 2016, 22:31
Bien, en fait 100 construits par renault ok, mais 100 quoi ? (AMC35, ACG, autre ?)
100 châssis !, ils furent ensuite testés, envisagés, modifiés, utilisés a divers essais par l'armée, cela n'a jamais fait 100 blindés effectifs.
Seuls deux pays en possédèrent et les utilisèrent au combat : la France et la Belgique.
Bien sur il furent livrés bien avant 1940, juge plutôt :
premier exemplaire complété avec une tourelle APX-2, fut testé par les Chasseurs Ardennais en août 1937. Ces derniers ne furent guère impressionnés par ce char car ils le jugeaient mal adaptés au terrain ardennais. Ils préféraient disposer de 2 ou 3 fois plus de canons-automoteurs T.13. De plus au niveau politique, beaucoup de politiciens estimaient qu'en vertu de la neutralité de la Belgique, le pays ne devaient posséder qu'une armée défensive. Les chars étant considérés comme des armes offensives n'étaient pas les bienvenus. Cependant, les châssis qui avaient déjà été payés furent livrés avant la fin de 1937. Cependant ils furent abandonnés et oubliés en plein air dans la cour des ateliers Carels à Gand. La Belgique, lors de la mobilisation de 1939 se souvint de l'existence de ces 12 châssis. On remis rapidement 8 chars en état de combattre. Deux qui étaient alors en réparation à l’Arsenal d’Etterbeek (Bruxelles) furent démontés afin de fournir des pièces de rechange.
Si les chiffres différent c'est que peu s'accordent sur le concept ACG1 terminés, a quel stade, sous quel version incomplète (bref un gros n'importe quoi militaire totalement opaque).
Et merci a Prosper, car les informations fournies ici viennent en partie de ces deux sites qui ne peuvent que relater une belle pagaille à presque tous les niveaux en ce qui concerne ce matériel Renault a construit 100 châssis, après c'est le flou artistique et 8 belges et une dizaine d'ACG1 français ont effectivement combattu. et vu les conditions pas trop mal semble t-il mais réduit à quantité négligeable dans le grand foutoir de l'organisation de l'arme blindé française de l'époque.
Gestion et français c'est antinomique