naga a écrit:N oublions le probleme du ravitaillement en essence!
Les allemands avaient deja inventes le jerrican alors que les francais devaient revenir en arriere et perdre le terrain conquis pour refaire le plein.
Pour revenir au FCM 36,il etait classe dans les chars de reconnaissance de plus vers le secteur Bulson/Chemery ils ont eu a faire a des 88mm allemands!
Bravo pour la restauration,on dirait qu il sort d usine pres pour le combat!
Je tiens a signaler, en passant , que les premiers modeles de char B1 , pouvaient tracter une remorque d'essence . N'importe quel bouquin correct vous le confirmera .
Par ailleurs , les ravitaillements en essence des unités blindées françaises, quoi qu'on en dise , étaient bien organisées , avec véhicules blindés dédiés , le seul problème était le temps nécessaire pour ravitailler TOUS les chars d'un bataillon .
Mais quand on sait qu'un seul B1bis pouvait prendre d'assaut un endroit ( cf stonne , billotte sur l'Eure ) ...
Ce que tout le monde occulte , en lisant 70 ans après , c'est que le char B1bis , bien qu'ayant des défauts techniques , était indestructible aussi bien pour l'infanterie que pour les chars allemands , sauf a très très courte portée . Une seule section de char B1bis pouvait mettre en déroute une compagnie , voir un régiment de panzer .
Rommel et Guderian l'ont très vite compris et ont envoyé les 88 de flak et 105 d'artillerie en première ligne pour arrêter ces "monstres" plutôt que sacrifier leurs chars inutilement .
Et bien évidemment , le FCM n'est pas un char de reconnaissance , cherchez plutôt dans les AMD/AMR/AMC , comme le Somua S35 , a mon avis le plus beau concept français de l'époque alliant mobilité et puissance de feu .
Alain