Post Numéro: 8 de DENYS hubert 14 Avr 2008, 02:53
D'accord avec toi Tom
En temps de paix comme en temps de guerre,il ne vaut mieux pas qu'un soldat perde son arme (ou une pièce de cette arme)sinon cela risque de chauffer pour son matricule c'est la raison pour laquelle les armes de poings ont une gance fixée à leur ceinturon. Je me souviens qu'on nous conseillais de dormir avec notre arme dans notre sac de couchage, comme cela, on ne pouvait nous la prendre dans notre sommeil.Il y avait des officiers qui prenaient un malin plaisir à enlever le percuteur d'une arme s'ils surprenaient un soldat qui dormait pendant la garde et à la relève , ils demandaient au soldat de tirer un coup de semonce à blanc et là, le soldat était bon pour les arrêts de rigueur. En temps de guerre, cela peut aller jusqu'à la cour martiale suivant le type d'arme perdue.
Pour les armes de prises, le problème était les munitions et à part la MP 40 et les P.A , peu d'armes étaient substituées. Beaucoup ont été récupérées sans être déclarées pour être vendues comme trophées mais le risque était grand pour l'acheteur qui pouvait voir cette arme confisquée à tout moment. De toutes façons , il était hors de question que le soldat abandonne son arme de dotation.Il ne faut pas nom plus oublier que lorsqu'un homme récupère une arme(hormis les PA), il se cherge d'un poids supplémentaire et on a beau dire que 4 à 5 kg en plus c'est pas beaucoup mais quand ce poids est à rajouter au barda, cela compte.
En principe , pour les armes de poing, la hiérarchie fermait les yeux tant que l'arme n'était pas montrée ostensiblement et tant que les hommes étaient sur zone de combat. Cela a été plus difficile pour ceux qui ont voulu en ramener au pays.