Post Numéro: 5 de thierry42 17 Mar 2008, 11:49
et bien vu que l'on parle du sujet !
j'étais armurerier dans l'armée de terre au 53 RT à FRIBOURG ( allemagne )
donc je connais , en fait notre amurerie était séparée en deux , le local propement dit de l'armurerie , et le local de vie ces deux séparées par une porte en acier ( barreaux ) , les deux seules fenêtres avec barreaux !
l'accès à l'armurerie était une porte blindée équiper d'un oeilleton
à coté de celle-ci un guichet avec une petite porte blindée , qui servait à la perception et à la réintègration de l'armement et du materièl
à noter qu'il y avait deux personnes à plein temps des les locaux , chaques compagnies de mon régiment possèdaient une armurerie
en qualité d'armurerier nous étions soumis à un régime spécial , pas de rapport le matin , pas de manoeuvres sauf régimentaire , pas de reveil par le sergent de semaine ! la belle vie quoi ! à tour de rôle nous allions prendre nos repas au self ( ordinaire) sauf le petit déjeuner , personne n'était autorisé à pénétrer dans l'armurerie sauf : chef de corp (colonel ) , commandant de notre compagnie , et notre chef de service
ces personnes devaient nous prévenir avant de se présenter devant l'armurerie , il y avait des procèdures d'indentifications mais aussi d'interventions en cas de ... mais cela serait trop long à expliquer . mais aussi par rapport au fait que l'ont parle d'une zone militaire sensible
en fait nous détenions à l'armurerie toutes les armes de la compagnie
famas , armes de poings , mitrailleuses , mais pas les munitions , nous avions des baionnettes , brelages ,ceinturons , portes-chargeurs ect ..
les armes d'épaules dans des rateliers fermés , les armes de poings armoires blindées , notre travail était de s'assurer du bon fonctionnement de l'entretien et du caractère opérationel des armes à être misent en oeuvre , et surtout de la surveillance du local
nous étionts soumis pratiquement 3 fois par semaine aux tirs avec arme de poing je peut dire que j'ai griller pas mal de cartouches !
à noter que dans notre local de vie nous avions deux armes de poing avec deux chargeurs pleins et deux masques à gaz en cas de situation critique .. puisque nous avions l'autorisation de tirer sans "sommations"
sur un individu ou des individus qui aurait pénétrer par la force et en arme dans l'armurerie .... mais cela n' est jamais arriver heureusement !!
pour ma part jamais nous avons fait compter les douilles après un tir puisque nous supervisions les tirs des appelés , avec les grenades oui ! les goupilles étaient comptées , les armes avaient un numéro mais elles n'étaient pas attribuées à chaques personnes de la compagnie donc cela était la loterie !!
en cas de perte d'une arme ou de détérioration aie !! aie !! il s'est produit ce cas dans mon régiment le type avait égarer son famas en manoeuvre ce sont des militaires allemands ( bundeswehr ) qui l'ont retouvé !! çà fait un peu juste non !! vachement pro. les français ils égare leur armes !! résultat 3 mois de prison pour le type ... c'est l'unique cas que j'ai put voir