pierma a écrit:Je ne suis pas certain que tous les émetteurs aient été équipés de batteries internes. Les émetteurs tenaient déjà la place d'une petite valise, y ajouter des batteries, avec leur poids, n'aurait pas simplifié leur transport discret. (Mais je ne connais pas assez l'aspect technique pour être affirmatif.)
Cela dit j'imagine que rien n'empêchait de les relier à une batterie, surtout pour émettre depuis des coins perdus, par forcément desservis par le réseau électrique.
Il ne s'agissait pas de batterie interne à l'appareil mais d'une batterie extérieure quelconque, généralement empruntée à un véhicule automobile. D'autant plus que certains émetteurs/récepteurs disposaient d'une puissance d'émission non négligeable et la source d'énergie devait en conséquence être proportionnelle.
De plus, en milieu rural, loin de toute source d'énergie électrique, les communications devaient aussi être établies.
Aussi, les émetteurs/récepteurs du SOE ou de la résistance en valises ou containers, pouvaient généralement être utilisés indifféremment à partir du secteur alternatif ou d'une batterie 6V extérieure délivrant du courant continu.
La batterie alimentait un vibreur, dispositif électromécanique (et souvent fragile) qui transformait le courant continu en courant alternatif qui, une fois élevé à des tensions plus élevées par l'intermédiaire d'un transformateur, était à nouveau converti en courant continu nécessaire au fonctionnement des tubes électroniques.
Voici un exemple d'une valise d'émetteur/récepteur britannique type Mk II (appelé aussi B2) sur lequel on distincte bien les différents connecteurs des deux types d'alimentation d'énergie.
Je n'ai pas recherché ce détail, mais je pense, sauf erreur de ma part, qu'il devait en être de même avec tous les les modèles, en particulier les valises britanniques Whaddon Mk.V et Mk VII (PARASET).