Dans le cadre de l'approvisionnement en armes et ce jusque vers début 1943, la WH était prioritaire sur les SS. Fait presque rare, le MP 35/I "Bergmann" fabriqué par Theodore Bergmann au début des années 30 n'a pas été en dotation dans les unités de la Wehrmacht mais dans les unités de la SS ou de la police.
C'est une particularité du MP 35/I mais cette arme se distingue des PM produits durant l'entre-deux-guerres avec le couloir d'alimentation placé à droite. En effet, sur les MP 18/I ou MP 28 II et aux autres PM, le magasin est placé à gauche et servait également de prise pour la main gauche, ce qui provoquait des enrayages. Changer le chargeur de la main droite obligeait le tireur à lâcher la détente, évitant ainsi des incidents de tir. C'est une arme à culasse non calée qui fonction culasse ouverte.
Pour échapper aux restrictions du traité de Versailles, la fabrication du PM était effectuée au Danemark par la firme Schulz et Larsen. Elle était chambrée en calibre 9 mm Parbellum et pouvait recevoir une baïonnette. Le magasin contient 20 ou 32 cartouches. Le levier de chargeur était à l'extrémité du boîtier et se manœuvre de la même manière qu'un fusils à verrou Mauser, c'est à dire avec un mouvement de rotation et de glissement, d'abord vers le haut, puis vers l'arrière ensuite vers l'avant et verrouillage vers le bas.
Mais ce qui caractérise ce MP est la queue de détente qui lorsqu'elle est actionnée jusqu’à la moitié de sa course, le MP 35/I tire en mode semi-automatique. Si la pression est prolongée, l’arme passe au tir en rafale.
40 000 exemplaires ont été fabriqués.