Marc_91 a écrit::shock: Une autre source (traduction d'un rapport soviétique) pour la pénétration des PTRS --> http://tankarchives.blogspot.com/2015/1 ... ation.htmlSimonov's rifle, on the other hand, has superior power, rate of fire, is simpler to produce, and allows infantry to independently fight tanks at the following ranges :
- 20 mm: 1000-1200 meters
- 30 mm: 700-800 meters
- 40 mm: 200-250 meters
- 50 mm: 100-150 meters
Il s'agit, là, de blindage à 0° ou 90°( sans inclinaison) et dans la plupart des autres documents se rapportant au PTRD 1941 (Degtyarev), à 1 coup et au PTRS 1941 (Simonov), semi-automatique à chargeur de 5 coups, les performances indiquées sont de 25 mm (à 0°!) à 500 m et leur portée pratique, en casemate (!), était de 800 m.
Le blindage de flanc des Panther était, lui, de 40 mm, incliné à 40° - ce qui fait qu'on était très proche d'un 50 mm à 0° -.
La canne à pêche russe, qui était encombrante (PTRD, 2 m, PTRS, 2,13 m) & lourde (PTRD, 17,3 kg - PTRS, 20,8 kg) était, essentiellement, efficace à (très) courte portée, 100-150 m, d'où la mise en place, à dater de début 1943, des Schürzen de flanc (épaisseur, 5 mm) ou ceinturant la tourelle (épaisseur, 10 mm), en acier blindé, sur les Panzer III, Panzer IV et StuGe (pour ces derniers, uniquement, des Schürzen de flanc), dont l'épaisseur de la cuirasse "latérale" était de 30 mm à 0° ; ces blindages supplémentaires avaient été spécialement conçus pour contrer la pénétration des fusils-antichars soviétiques de 14,5 mm à 100 m et 0 degré d'inclinaison - essais menés le 20 février 1943-. On notera que le haut de caisse du Panther n'avait pas bénéficié de ce blindage supplémentaire, les Schürzen installées sur ce char se contentant de protéger la partie supérieure du bas de caisse (40 mm à 0°), au-dessus des "roues de route".
Il y avait, bien entendu, toujours, le risque que des projectiles à noyau tirés, à plus de 1000 m/sec, par ces fusils antichars parviennent à transpercer la cuirasse latérale du Panther, à très courte portée, mais la probabilité restant limitée, les allemands n'avaient pas jugé nécessaire de renforcer sa protection - cela dit, le flanc des Panther constituera une cible de choix pour les canons antichars! -. Avec cette histoire de vulnérabilité des flancs des Panzer -et de tout autre char, d'ailleurs, toute nationalité confondue - entre en jeu, également, le rôle de l'infanterie d'accompagnement, essentiel pour "nettoyer" les abords immédiats de la zone d'engagement des blindées. A Kursk, par exemple, à l'été 1943, les Panther s'étaient, plusieurs fois, retrouvés isolés de leur infanterie et exposés aux tirs antichars russes; j'ai bien l'impression que le Feldwebel interrogé, si on se réfère à son cursus, y avait été engagé, au sein de la Panzer-Abteilung 51 ou 52. Or, le dispositif de "défense" mis en place par l'Armée Rouge devait regorger d'équipes de fusils antichars. L'effet psychologique, sur l'équipage, de la répétition des impacts sur la caisse, n'est pas non plus à écarter.