frontovik 14 a écrit:merci pour ces précisions, à usage interne des Etatsuniens. Mais ces assertions n'auraient elles pas été reprises plutôt au moment de la seconde guerre du Golfe de 2003, lorsque la France avait refusé d'y participer?
L'entièreté des références exploitées dans la présente discussion est constituée d'analyses ou réputées telles largement "post-conflit" et d'interprétations "erronées". Albert Speer n'avait pas tort, quand, lors de ses interrogatoires, il avait minimisé l'importance des entraves générées par la Résistance Française dans la production industrielle réalisée par la population ouvrière française, sous l'Occupation, entre , en gros, le second semestre 1940 et le premier semestre 1944. Elles avaient bel et bien existé... par exemple, au nord de Marseille, dans les usines d'Alumium Pechiney - cà avait été leur entité d'après-guerre, jusqu'aux années 90 -, où le personnel s'efforçait de soigneusement pourrir la qualité de la bauxite ou de l'aluminium livrés aux "Boches". Lesdits Boches avaient, vite, pigé la manip, mais, à moins de devoir "éradiquer" la totalité du personnel en place et, surtout, de le remplacer (!), il avait fallu faire avec et effectuer un indispensable et nécessaire tri à l'arrivée. Cà fait parti des risques inhérents quand on contraint une population à bosser pour son Occupant!
Je peux surement me planter, mais les sabotages sur les lignes de productions françaises ne devaient guère être supérieurs à ceux constatés dans les usines allemandes, où la main-d’œuvre forcée (STO, prisonniers) était devenue très importante., voire essentielle. Je vous fiche mon billet que, lors de ses interrogatoires, Speer avait "mentalement" fait cette comparaison. En gros, il y avait, effectivement, un constat récurrent de sabotages, en "France Occupée" mais il est probable qu''il n'excédait guère celui constaté au sein du Grand Reich.
Du côté tchèque, par exemple, chez BMM ou Skoda, même si c'était beaucoup plus futé, le "sabotage" existait, également. J'ai en tête, côté tchèque, des "expériences" amusantes! Ainsi, fin 1941, le
WaA avait lancé un appel d'offre urgent pour la mise au point d'une canon antichar tracté de 7,5 cm. Les tchèques y avaient répondu avec un concept, certes, très bien foutu, sauf qu'il avait un calibre de 65 mm... ce qui aurait contraint les Allemands à devoir mettre en place une chaine de production de munitions de 65 mm, un calibre inexistant dans l'arsenal teuton!
Finalement, Rheinmetall-Borsig avait décroché le marché avec son
7,5 cm Pak 40 L/46! Il existe, en "Tchéquie", quelques "gags" du même tabac!