La rupture du Pacte Germano-Soviétique a eu pour conséquence en France le passage du Parti Communiste Français de la clandestinité à la Résistance. Cela ne s'est pas passé de n'importe qu'elle manière: Des assassinats ciblés de militaires allemands:
21 aout 1941 assassinat de l'aspirant de marine Alfons Moser à la station Barbès - Rochechouart du métro de Paris.
20 octobre 1941 assassinat du Lieutenant-Colonel Karl Hotz à Nantes
21 octobre 1941 assassinat du Dr Hans Reimers à Bordeaux.
Ces attentats étaient avant tout symboliques, des signaux politiques dépourvus d'objectif tactique. Ce type d'action sera poursuivi durant toute la guerre pour d'autres raisons: Se procurer des armes, élimination d'une menace, harcèlement...
A l'approche de la Libération ces actions se poursuivront et auront été étendues à des cibles civiles: agents français travaillant pour les Allemands, collaborateurs politiques et collaborateurs assimilés (profiteurs de guerre ..) Il s'agissait davantage de créer un sentiment d'insécurité, préparer l'épuration et pour corolaire la reconquête du pouvoir politique à venir. Ces méthodes n'ont jamais été remises en cause malgré, ou au contraire en raison du coût humain exorbitant occasionné aux populations civiles: Des représailles d'ampleur, otages fusillés, déportations...
A la fin de la guerre les assassinats ciblés ou les executions avec / sans procès sommaire se sont répandues comme moyen de canaliser le ressentiment des populations civiles.
C'est du moins ce que nous pouvons reconstituer des faits dont nous avons connaissance. Les récits du quotidien des Résistants nuancent ces généralités. Les Résistants envisageaient aussi les conséquences de leurs actions. La situation sur le terrain, l'urgence, le manque de formation militaire, le facteur humain (beaucoup étaient très jeunes)... ne laissaient toutefois pas beaucoup de marges de manoeuvre.
En février 1944 un groupe de Résistants brestois qui se cachaient dans le Centre Bretagne ont été surpris par deux Allemands qu'ils ont été obligé de tuer. Pour éviter les représailles contre la population civile ils ont fait appel aux Résistants locaux. Ceux-ci ont enterré les deux Allemands ainsi que leurs cheveaux qu'ils ont également abattus. Un troupeau de vaches a aussi été amené pour piétiner le lieu des sépultures improvisées. Les Allemands ont sillonné la région pendant une semaine à la recherche de leurs hommes (il y avait un officier parmi les deux). Probablement parce qu'ils ne connaissaient pas le lieu de leur disparition il n'y a pas eu de représailles contre les civils.
21 aout 1941 assassinat de l'aspirant de marine Alfons Moser à la station Barbès - Rochechouart du métro de Paris.
20 octobre 1941 assassinat du Lieutenant-Colonel Karl Hotz à Nantes
21 octobre 1941 assassinat du Dr Hans Reimers à Bordeaux.
Ces attentats étaient avant tout symboliques, des signaux politiques dépourvus d'objectif tactique. Ce type d'action sera poursuivi durant toute la guerre pour d'autres raisons: Se procurer des armes, élimination d'une menace, harcèlement...
A l'approche de la Libération ces actions se poursuivront et auront été étendues à des cibles civiles: agents français travaillant pour les Allemands, collaborateurs politiques et collaborateurs assimilés (profiteurs de guerre ..) Il s'agissait davantage de créer un sentiment d'insécurité, préparer l'épuration et pour corolaire la reconquête du pouvoir politique à venir. Ces méthodes n'ont jamais été remises en cause malgré, ou au contraire en raison du coût humain exorbitant occasionné aux populations civiles: Des représailles d'ampleur, otages fusillés, déportations...
A la fin de la guerre les assassinats ciblés ou les executions avec / sans procès sommaire se sont répandues comme moyen de canaliser le ressentiment des populations civiles.
C'est du moins ce que nous pouvons reconstituer des faits dont nous avons connaissance. Les récits du quotidien des Résistants nuancent ces généralités. Les Résistants envisageaient aussi les conséquences de leurs actions. La situation sur le terrain, l'urgence, le manque de formation militaire, le facteur humain (beaucoup étaient très jeunes)... ne laissaient toutefois pas beaucoup de marges de manoeuvre.
En février 1944 un groupe de Résistants brestois qui se cachaient dans le Centre Bretagne ont été surpris par deux Allemands qu'ils ont été obligé de tuer. Pour éviter les représailles contre la population civile ils ont fait appel aux Résistants locaux. Ceux-ci ont enterré les deux Allemands ainsi que leurs cheveaux qu'ils ont également abattus. Un troupeau de vaches a aussi été amené pour piétiner le lieu des sépultures improvisées. Les Allemands ont sillonné la région pendant une semaine à la recherche de leurs hommes (il y avait un officier parmi les deux). Probablement parce qu'ils ne connaissaient pas le lieu de leur disparition il n'y a pas eu de représailles contre les civils.