Pigoreau a écrit:"Ce qui n'aurait pas été du gout de toute cette clique réactionnaire qui aurait supprimé Charybde pour mieux retomber en Scylla)."
En l'occurence, la "clique réactionnaire", c'était les comploteurs antinazis ! Faut pas croire que c'était des démocrates scandinaves progressistes pro-LGBT !
"L'histoire sur le complot du 20 juillet reste à écrire. En français du moins..."
Elle l'a été et plutôt bien, je pense, par Peter Hoffmann qui y a consacré sa vie d'historien. Son oeuvre principale est un très gros livre, plusieurs fois réédité avec des ajouts, y compris en français : La Résistance allemande contre Hitler.
Il fait un portrait social des conjurés; au fond beaucoup comme Staufenberg, ont été des militaires, nationalistes et qui devant les désastres se sont décidés à agir.
Selon Speidel, et c'est à prendre avec des pincettes, son supérieur en Normandie, Rommel en personne avait rencontré Sepp Dietrich pour parler du complot. Celui-ci aurait donné son assurance de rester l'arme au pied en cas de réussite.
Comme le dit JD reste à savoir comment chaque partie aurait réagit, ceux qui ont réprimé le complot et sauvé le régime ce ne sont pas les SS, mais bien les militaires et des jeunes officiers, voués au régime.
Reste à savoir comment aurait régît toute la structure hiérarchique.
De plus rien n'indique que la caste militaire Prussienne ne voulait pas se battre jusqu'au bout.
Bien au contraire, à un dodolf jusqu'au boutiste, tout pouvait être fait ou au contraire aucun de ses ordres suivis, et ce jusqu'à son arrestation , si les hauts dignitaires de la heer s'étaient conjurés.
Rien en face n'aurait pu résister à la heer, même pas des ministères et leurs force à Berlin.
Bien des éléments sont en prendre en compte, la pensée d'une conquête d'un espace vital à l'est est plus des hauts gradés prussiens que d'un ah.
Ils avaient énormément à perdre à une chute du régime et une arrivée des communistes ou des libéraux comme les américains.
De leurs statut et position sociale jusqu'à leurs biens si armée rouge vient jusqu'à Berlin.
Ce n'est pas l'espérance d'un miracle qui a fait que les hauts militaires ont obéis jusqu'au bout, mais que eux aussi avaient besoin d'un tel retournement de situation pour sauver leur situation .
Car ils devaient aussi se douter que devant l'ampleur des crimes dont ils étaient complices on leur demanderait des comptes à eux les nobles allemands.
N'oublions pas que le chef de l'ohl en 1918 a dit à l'empereur des allemands descendant d'une illustre et vielle famille noble prussienne, que l'armée n'avait plus à lui obéïr.
Donc je ne vois pas en quoi ils auraient plus liés à un ancien caporal d'origine autrichienne.