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La France Libre et les Français Libres : éléments de définit

Répondant à l'appel du Général de Gaulle, des milliers de combattants français se lèvent en Europe et en Afrique. Retrouvez ici la 1ère DFL, la 2ème DB, les FAFL, FNFL... Mais aussi celles et ceux qui ont résisté à l'occupant en entrant dans la clandestinité pour rejoindre le maquis ou les groupes de résistants.
MODÉRATEUR : gherla

Nouveau message Post Numéro: 21  Nouveau message de Laurent Pépé  Nouveau message 28 Avr 2006, 14:48

j'avoue que je ne comprend pas. (pour moi "membre" ne veut pas dire "habitant"-si c'est ca le probleme)

On peut etre , bien sur, petainiste à St Pierre et "gaulliste" à Vichy 8) :wink:
Dernière édition par Laurent Pépé le 28 Avr 2006, 14:51, édité 1 fois.


 

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Nouveau message Post Numéro: 22  Nouveau message de bilou95  Nouveau message 28 Avr 2006, 14:50

Je crois que l'élément essentiel est la VOLONTE INDIVIDUELLE de chacun de rallier la France Libre ou non; qu'un gourverneur, après consultation d'une majorité de la population, décide de rallier la FL ne donne pas la qualité de facto de Français Libres aux résidants de ce territoire.

Par exemple le Tchad:
"Le 26 août 1940 le Tchad rallie officiellement la France libre par décision unanime du gouverneur Eboué et du commandant militaire donnant un exemple immédiatement suivi par la quasi totalité des territoires de l'AEF (Congo - Cameroun - Oubangui-Chari). Au début du mois d'octobre 1940 le général de Gaulle se rend à Fort-Lamy où il rencontre Félix Eboué qu'il nomme, quelques jours plus tard, membre du Conseil de Défense de l'Empire et, le 12 novembre 1940, gouverneur général de l'Afrique équatoriale française."

Salutations

Bilou


 

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Nouveau message Post Numéro: 23  Nouveau message de Colombe  Nouveau message 28 Avr 2006, 15:05

bilou95 a écrit:Je crois que l'élément essentiel est la VOLONTE INDIVIDUELLE de chacun de rallier la France Libre ou non; qu'un gourverneur, après consultation d'une majorité de la population, décide de rallier la FL ne donne pas la qualité de facto de Français Libres aux résidants de ce territoire.


Voilà, c'est exactement là où je voulais en venir... :)

Merci

Cécile


 

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Nouveau message Post Numéro: 24  Nouveau message de bilou95  Nouveau message 28 Avr 2006, 15:10

A votre service très Chère... :oops:

Bilou


 

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Qui étaient les Français Libres ?

Nouveau message Post Numéro: 25  Nouveau message de Colombe  Nouveau message 02 Mai 2006, 09:19

Lu sur un site ".gouv", extraits de l'article illustré :http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichepage.php?idLang=fr&idPage=1972



Qui étaient les Français libres ?
"Des hommes partis de rien" (René Cassin)

Le général de Gaulle passe en revue les premiers volontaires de la France Libre. Photo Fondation de la France Libre



(...) Il n'existe pas de définition officielle de la France Libre. Est considéré comme Français libre tout individu qui a rejoint à titre individuel ou en unité constituée volontaire une unité régulière reconnaissant l'autorité du général de Gaulle ou un mouvement de la Résistance intérieure relevant de son autorité, signant un engagement valable pour la durée de la guerre avant le 1er août 1943. À partir de cette date, la totalité de l'Empire français est officiellement rentré en guerre et les engagements n'ont plus été le fait des volontés individuelles mais de la mobilisation.

Au-delà de cette tentative de définition, correspondant plus à des données administratives qu'à une véritable césure historique, la France Libre est avant tout caractérisée par un état d'esprit et le refus de la défaite. En juillet 1940, les Forces françaises libres comportaient 7 000 hommes. Au maximum de leur développement, elles rassemblèrent 53000 hommes. Mais pour limitées en nombre qu'elles fussent, ces forces n'en jouèrent pas moins un rôle essentiel pour la France.



Pourquoi et comment se sont-ils engagés ?
(...) Tous les sondages faits à ce jour montrent que les motivations de l'engagement furent essentiellement patriotiques et/ou idéologiques. L'indépendance de la France est la motivation la plus souvent avancée, suivie de la volonté de laver l'humiliation de la défaite, bien avant la lutte contre le fascisme et le nazisme ou le salut de la république et de la démocratie.

Beaucoup des anciens FFL interrogés aujourd'hui justifient leur engagement en évoquant des pères ou des frères morts au combat en 1914-1918, un lorrain évoque l'annexion de la Moselle en 40, un «cataclysme» pour lui, d'autres soulignent le désir «d'avoir un chef, un drapeau et un pays à défendre», un juif rallié en 1942 parle des lois antisémites de Vichy, un autre note le retentissement des faits d'armes de Bir Hakeim. Le hasard, les influences de camarades ont aussi joué, notamment pour les soldats que le hasard des combats avait amené en Angleterre en 40 et dont tous, loin s'en faut, ne choisirent pas de rester. Des effets d'entraînement ont été déterminants, pour prés de 13 % des engagés, dont l'opinion a basculé du fait du ralliement du territoire où ils se trouvaient ou de l'engagement d'amis. Le choix fut parfois aussi quelque peu contraint, notamment pour les équipages des bateaux de commerce ou de bâtiments auxiliaires arraisonnés, internés en Angleterre ou aux Bermudes, ou encore pour quelques mousses embarqués par hasard sur le « Massilia », en tant que garde d'honneur, ou plus tard, rarement toutefois, stimulé par une désignation au titre du STO. Les marins arrachés à leurs bateaux par les Royal Marines anglais le 3 juillet 1940 durent se déterminer sur le champ et à Plymouth, seuls 200 marins sur 2 500 choisirent la poursuite du combat.

Graphique sondage sur la motivation des FFL à s'engager. Photo Fondation de la France Libre



L'appel du général de Gaulle
De Gaulle n'est pas apparu immédiatement comme le recours providentiel et seule une minorité a entendu directement son appel, ou plutôt ses appels. (...) Le bouche à oreille surtout a joué. (...) Un marin qui servait sur un aviso vichyste n'a même entendu parler du général de Gaulle qu'en mai 1942, par un officier canadien, après avoir déserté à Diégo-Suarez à la suite du bombardement de son bateau. L'appel du général de Gaulle a suscité un vif espoir: «Enfin un vrai Français!». Ce fut, dit l'un, «un soulagement qu'un général reprenne le flambeau», «une immense espérance ». Enthousiasme, confiance, espoir, admiration, approbation de l'attitude du général sont les sentiments dominants. Ce fut aussi dès cette époque que les plus jeunes, qui rejoindront de Gaulle en 1942 ou 1943, prirent leur décision, entendant ou ayant connaissance de cet appel.



Comment se sont-ils engagés ?
On ne saurait résumer les modalités d'adhésion à la France Libre. Motivations et modalités ont beaucoup varié au cours des trois ans que dura l'aventure de la France Libre puis de la France Combattante, appellation retenue à partir de juillet 1942. L'aventure collective des 129 pêcheurs de l'île de Sein, massivement ralliés en juillet 1940(1), qui amena le général de Gaulle à s'exclamer «L'île de Sein, c'est donc le quart de la France» ne reflète pas la réalité statistique.

Il y eut certes des Bretons ralliant l'Angleterre à la rame. Mais les ralliements de candidats à l'engagement venant directement de France devinrent difficiles à partir de novembre 1940, en raison de la surveillance des côtes effectuée par les Allemands. Les engagements s'étalèrent par ailleurs dans le temps, revêtirent les formes les plus diverses et un certain nombre des gens aujourd'hui considérés comme Français libres ont servi en France occupée, dans des mouvements de résistance liés au BCRA ou à la DGER. Les engagements dans la résistance intérieure furent par nature discrets et il n'est pas toujours certain que les principaux acteurs aient eu conscience de l'appartenance ou non de leur réseau à la France Libre. Il y eut en fait autant d'aventures que d'hommes et ce furent souvent des épopées.

L'un, aspirant, a gagné l'Angleterre par bateau avec 12 hommes de sa section, en juin 1940, partant de Saint-Jean-de-Luz. Un autre a traversé la Manche à la godille avec son frère, un troisième a embarqué à Paimpol avec 41 élèves de l'école de marine marchande de Paimpol, un quatrième a gagné l'Angleterre à 14 ans et demi pour s'engager alors qu'il n'avait pas 16 ans. Un autre fit six cents kilomètres à vélo avec un ami pour gagner Brest. Les derniers volontaires qui purent rejoindre l'Angleterre le firent à partir de la côte basque sur des bateaux polonais.
Quelques volontaires ont déserté de Syrie, en camions militaires ou à pied, dès l'été ou l'automne 40 pour rejoindre les forces anglaises en Egypte ou en Transjordanie, un autre a quitté sa famille et ses enfants à Nouméa pour aller s'engager dans les SAS en Angleterre, un autre encore a gagné l'Afrique du Sud par mer, venant de Djibouti, à bord d'un voilier. D'autres ont eu plus de « chance », étant par exemple présents comme militaires à Douala à l'arrivée de Leclerc, en août 1940.

Ils venaient de tous les territoires d'Outre-Mer ralliés à la France Libre. Photo Fondation de la France Libre

Quelques rares aviateurs rejoignirent l'Angleterre avec leur appareil, voire avec des appareils italiens ou allemands volés. D'autres, plus nombreux, purent gagner Gibraltar ou l'Egypte. Du 26 au 30 juin, sept appareils parvinrent ainsi à se poser à Gibraltar, dix autres le firent entre le 5 et le 11 juillet. Des marins de la marine de Vichy ont déserté de leur bateau, l'un par exemple en rade de Pointe-Noire, l'autre à la Martinique pour s'engager à New-York, un autre, marin du commerce, s'est jeté à l'eau d'un cargo vichyste au large de Gibraltar. Plusieurs, lassés de servir à bord de bâtiments attendant à la Martinique la fin des hostilités, selon les ordres du gouverneur fidèle au régime de Vichy, l'amiral Robert, désertèrent avec des embarcations de fortune vers Sainte Lucie, d'où ils rejoignirent New-York. Beaucoup, 15 % environ, sont passés par l'Espagne et presque tous ont connu le dur camp de Miranda, après le commissariat d'Irun ou les prisons de Saragosse ou de Burgos.

Très peu étaient passés par des réseaux et la grande majorité a tenté l'aventure sans passeur, avec des amis ou d'autres résistants. Beaucoup doivent leur libération après quelques mois à l'intervention du consulat ou de l'ambassade anglaise en Espagne. Peu d'unités constituées rallièrent les FFL, venant de France métropolitaine. Quelques rares officiers entraînèrent dès 1940 leur compagnie ou leur batterie, partant de Chypre ou de Syrie vers l'Egypte britannique où elles formeront le 1" bataillon d'infanterie de marine. Le gros des forces vint des territoires de l'Empire, telle la colonne Leclerc en Afrique Équatoriale ou le bataillon du Pacifique. La Légion Étrangère, dont une partie resta fidèle à Vichy, fournit la 13e demi-brigade de la Légion Étrangère, venant de Narvik via l'Angleterre, que son colonel entraîna au complet en Afrique équatoriale.

(1)En novembre 1940, les Sénans représentaient un tiers des 350 volontaires FNFL finistériens, qui constituaient 10 % des effectifs totaux. Les ralliés ne représentaient pas pour autant 10 % de la population totale.



La diversité des FFL
Tous les FFL n'ont pas adhéré dès juin 1940 aux convictions du général de Gaulle. Certains ne s'y sont ralliés que tardivement. (...) Motivation, sensibilité, conviction ont donc fortement varié de juin 1940 à juillet 1943.



Une démarche individuelle
Il est donc très difficile d'établir un profil type des FFL. Ils ont en commun d'avoir été jeunes :
70 % avaient moins de 30 ans
18,5 % moins de 20 ans
célibataires à 70 %
d'être majoritairement issus de milieux plutôt modestes
d'origine surtout urbaine.
75 % n'avaient pas dépassé le niveau de l'enseignement secondaire.

Beaucoup venaient de Bretagne ou d'Alsace-Lorraine, d'Afrique du Nord ou de l'Empire. Un quart était militaire de carrière engagé en 1939, la moitié étant sous les drapeaux en 1940 et la majorité (65 %) était issue de milieux sensibles aux valeurs patriotiques.

Mais être FFL, c'est avant tout une démarche individuelle, un choix, certes fait à des époques différentes, dans des situations différentes, mais un choix assumé, souvent individuellement, parfois collectivement, comme l'équipage du sous-marin «Rubis» qui se prononça, par vote secret, ou comme ces cinq pilotes, qui dès le 20 juin 1940, décidèrent de rallier Gibraltar avec leurs avions et qui furent abattus par la DCA qui ne les reconnut pas. Cette démarche individuelle, ce volontariat assumé, c'est toute la différence avec les soldats de l'armée d'Afrique, qui ont repris le combat, sur l'ordre de leurs chefs, après novembre 1942, avant de s'illustrer dans les combats d'Italie.

Source : Fondation de la France Libre


 

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Nouveau message Post Numéro: 26  Nouveau message de raca  Nouveau message 02 Mai 2006, 14:35

COLOMBE

La Légion Étrangère, dont une partie resta fidèle à Vichy, fournit la 13e demi-brigade de la Légion Étrangère, venant de Narvik via l'Angleterre, que son colonel entraîna au complet en Afrique équatoriale.


ceci n'est pas tout a fait exact , seuls 455 hommes de la 13°DBLE ont rejoit la France libre , ils ont pris part à la campagne du Gabon sous le nom de 14° DBLE , nommée ainsi à partir du 01.07.40 et jusqu'au 02.11.40 ,sous les ordre du Cdt MUTIN ( Koenig ) pour justement se différencier de la 13° ....
Source : L'odyssée de la colonne Leclerc . Histoire et collections 2003.

beaucoup de détails "oubliés " car il etait , et meme est , encore malséant d'evoquer les combats fratricides de Syrie , Dakar , Gabon ...

:wink:


 

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Nouveau message Post Numéro: 27  Nouveau message de Laurent Pépé  Nouveau message 02 Mai 2006, 14:53

raca a écrit:
COLOMBE

La Légion Étrangère, dont une partie resta fidèle à Vichy, fournit la 13e demi-brigade de la Légion Étrangère, venant de Narvik via l'Angleterre, que son colonel entraîna au complet en Afrique équatoriale.


ceci n'est pas tout a fait exact , seuls 455 hommes de la 13°DBLE ont rejoit la France libre , ils ont pris part à la campagne du Gabon sous le nom de 14° DBLE , nommée ainsi à partir du 01.07.40 et jusqu'au 02.11.40 ,sous les ordre du Cdt MUTIN ( Koenig ) pour justement se différencier de la 13° ....
Source : L'odyssée de la colonne Leclerc . Histoire et collections 2003.


beaucoup de détails "oubliés " car il etait , et meme est , encore malséant d'evoquer les combats fratricides de Syrie , Dakar , Gabon ...

:wink:


435 ? Ca me semble peu. En es-tu sûr
je crois me souvenir qu'une compagnie presque au complet (sur deux), a rallié de Gaulle.
:wink:


 

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Nouveau message Post Numéro: 28  Nouveau message de raca  Nouveau message 03 Mai 2006, 13:09

Laurent Pépé a écrit:435 ? Ca me semble peu. En es-tu sûr
je crois me souvenir qu'une compagnie presque au complet (sur deux), a rallié de Gaulle.
:wink:


Tu as peut etre raison , on dit en general que la moitié de la demi brigade a suivi Monclar en angleterre (900 hommes ), mais une autre source :

http://lebibs.free.fr/biographie.htm

dit 500 hommes :

A peine revenu en FRANCE, le lieutenant-colonel MAGRIN-VERNEREY, avec 500 de ses hommes, rejoint les Forces françaises libres en ANGLETERRE le 21 juin 1940. Promu colonel, il adopte aors le nom de MONCLAR (du nom du village de MONCLAR-DE-QUERCEY, dans le TARN-ET-GARONNE).



:wink:


 

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Nouveau message Post Numéro: 29  Nouveau message de Laurent Pépé  Nouveau message 03 Mai 2006, 13:13

Merci RACA

Faudrais que je me replonge dans le livre de Comor sur la 13e DBLE :wink:


 

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Re: La France Libre et les Français Libres : éléments de déf

Nouveau message Post Numéro: 30  Nouveau message de Laurent Pépé  Nouveau message 06 Juin 2006, 15:52

Laurent Pépé a écrit:Copier-coller de http://www.vrid-memorial.com/article.php3?id_article=10&p_num_onglet=2

Un article de Roland BARRAT


La France Libre et les Français Libres : éléments de définition

Cet article propose une définition et une mise en contexte du concept de "France libre" et de "Français libres"


C'est le 22 juin 1940 que le Général de Gaulle, dans une allocution radiodiffusée par la BBC, terminait par ces mots :

........................
Après le 1 Août 1943, l'expression "Français libre", qui était une nationalité de fait, est devenue une qualité honorifique. On reste Français libre, et non pas comme ancien Français libre. La croix de Lorraine est un signe indissoluble de la qualité de Français libre. la médaille des SVFL a la forme d'une véritable croix de Lorraine.


® VRID association loi 1901


Que veut-on dire par "nationalité de fait" ? Car des Belges ou des Allemands etaient Français libres...............


 

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