Forum Le Monde en Guerre

- CITATIONS DES UNITES

- CITATIONS DES CHEFS

- LAMENTATIONS du docteur Z . . .

- CHANSON de l'A.S d'Allevard

- JOUR DE L'AN 1945 - ARAMIS

- POURRA-T-ON SAUVER MARIANNE ? - ARAMIS

- CES MAQUISARDS - Pour copie conforme, ARAMIS du maquis de PRABERT

- JUSTICE IMMANENTE - Un de la Formation Chirurgicale des Sept-Laux

Voilà, j'ai terminé l'extraction des témoignages des Maquisards et je pense leur avoir redonné vie. Mais revenons à l'instant présent. Mon fil n'est pas terminé, mais je me permets une ouverture de parenthèse humoristique et c'est bien d'humour dont il s'agit, il faut bien prendre ma réflexion pour ce qu'elle est:
Lors de mon arrivée à tâtons et pas très rassurée, à un moment donné m'est venue à l'esprit la réflexion suivante que j'avais notée par le passé:
Entre ce que je pense
Ce que je veux dire
Ce que je crois dire
Ce que je dis
Ce que vous voulez entendre
Ce que vous entendez
Ce que vous croyez comprendre
Ce que vous voulez comprendre
Et ce que vous comprenez
Il y a neuf possibilités
De ne pas s'entendre . . . . mais c'est simplement une boutade.

pas du tout, c'est un fait avéré!
mais il en restera toujours quelque chose,une petite graine qui germera.

amitié

ENCORE QUELQUES ARCHIVES:

- Un Chef de Corps annonce la dissolution de son Régiment (1942)

- Albert REYNIER (VAUBAN)

- Commandant NAL

- POEME d'Aragon

- UNIVERS d'un vieux soldat (Pas en âge) qui n'a pas supporté la solitude.

- UN COMMANDANT que je ne connais pas, en compagnie de blessés.

Grand merci pour tous ces fichiers Guy.
Amicalement
Prosper

Nous voici arrivés au terme de mon sujet, mais je fais une entorse à la parole donnée, une des valeurs qui sont chères au monde Résistant (Bien plus tard, un ancien résistant a respecté cette règle malgré ce qu'il lui en a coûté), mais restons à ce niveau modeste: j'avais prévu une révélation du P.V. des réunions des différentes parties prenantes de la Résistance. Mais j'ai constaté un tel décalage entre la beauté de ce que je viens d'extraire de mes archives et la réalité du retour au temps de paix, que j'ai préféré annuler mon projet. Par contre, j'ai pensé que terminer en communiquant un Editorial du Commandant de l'Ecole Militaire d'Uriage (1945), qui a pour titre "Examen de Conscience", serait plus approprié.

Quant à moi, me voici apaisé, grâce à ce Forum je viens d'accomplir mon devoir de mémoire.

Ah oui ! j'allais oublier, une dernière question: Pourquoi les deux Bataillons de la Résistance ont-ils été dissous ?

Xavier de Virieu, que je salue bien bas, a brossé avec une étonnante réalité, en trois pages, le tableau de la France éternelle.

Leyssard a écrit,

Ah oui ! j'allais oublier, une dernière question: Pourquoi les deux Bataillons de la Résistance ont-ils été dissous ?

Bonjour Guy,
Je ne suis pas spécialiste en la matière mais je viens de lire sur Wikipédia que les maquis sont dissous par le général De Gaulle à la Libération. les FFI étant alors amalgamés à l’armée française.
Je ne sais si la réponse est très complète mais je compte sur nos membres pour te venir en aide.
Amicalement et encore merci
Prosper

Les bataillons F.F.I. de la Région Rhône-Alpes et dans le cas présent, ceux qui comprenaient des Maquis du département de l'Isère, avaient ceci de particulier, c'est qu'ils se trouvaient sur le trajet des armées régulières qui avaient débarqué en Provence à partir du 15 août 1944.
Ces armées atteignirent Grenoble sept jours plus tard.
Rapidité due au soutien des unités F.F.I. de la Région.

Dès lors, pour la poursuite des opérations vers le Nord (Lyon fut atteint le 3 septembre) Il convenait d'unifier l'action par la présence d'hommes recevant un armement suffisant et aussi un encadrement par des officiers de métier.
Le général de Lattre de Tassigny qui commandait la 1ère armée en opération sur les lieux, entreprit de réaliser l'amalgame entre ses troupes et les unités F.F.I.
Parallèlement à cela, le Gouvernement Provisoire de la République Française tenait au retour à la légalité.
Il invitait les résistants armés, qui jusque là avaient opéré dans la clandestinité, à rejoindre les unités régulières au front.
Ce n'était pas une obligation et ceux qui déclinaient l'engagement, devaient rentrer chez eux.

Roger