Faire connaître la Résistance à partir d'archives

[Prosper Vandenbroucke]

Grand merci pou les précisions Roger.
Je savais bien que Guy pouvait compter sur les membres.
Amicalement et bonne soirée
Prosper

Bonjour,
Un grand merci également à Roger, quand on aime l'Histoire "vraie" on ne peut être que satisfait. Mais je n'ai pas été assez précis dans ma question: j'aurais dû préciser 6° BCA (Vercors) et 15° BCA (Belledonne). Hors le 6° BCA a été dissout depuis peu et ainsi disparaissait une certaine mémoire.
Une nouvelle question, plus claire : Actuellement existe-il un bataillon chargé de la conservation de la mémoire "Résistance Combattante" ?

Bonjour Guy,

Pour ce qui est des archives officielles ou fonds privés concernant la résistance et déjà rassemblés vous pouvez trouver à Vincennes, au Service Historique de la Défense, ce genre de documentation :

FRSHD_PUB_00000233_dc_att-FRSHD_PUB_00000233.pdf

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FRSHD_PUB_00000376_dc_att-FRSHD_PUB_00000376.pdf

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Cordialement

PS : bien sûr le travail entrepris par les différents services d'archives depuis des décennies est important (et vous pourrez peut-être aussi trouver quelque chose dans vos archives départementales), mais le fait que les anciens résistants ou leur famille continue de faire de connaître de nouveaux témoignages l'est tout autant donc merci à vous.

Très intéressant ce genre de catalogue commenté ! Il y en a d'autres dans les replis du site du SHD ou bien est-ce du perso ?
JD

Non ce n'est pas du perso, ça vient du site du SHD qui se met peu à peu au numérique depuis deux trois ans et se décide (enfin !!!!!) à mettre sur le net ce qu'ils avaient sur place en format imprimé dans des classeurs (Hé oui c'est qu'un fichier informatique existait bien quelque part, suffisait juste de le mettre sur le site, j'avais fait la suggestion à plusieurs reprises à l'accueil scientifique, pour les chercheurs qui doivent trouver leurs cotes à distance, il faut croire qu'ils ont fini par y voir une utilité ^^)

PS : je me souviens à l'époque où ce n'était pas encore en ligne j'avais du prendre leur registre en photo pour le rendre public ( viewtopic.php?f=37&t=29903 ) qu'est-ce qui faut pas faire...

OK, merci, je vais aller tenter ma chance en ligne...
JD

bonjour,

Je pense ne pas avoir été compris dans ma question, alors je la formule autrement: Dans le cadre des traditions (Le but étant de cimenter et de créer un Esprit de Corps dans un régiment), y a-t-il un bataillon qui mentionne le passé des deux bataillons dissous ?

Bonjour,

Je viens apporter des précisions sur le lien étroit entre les maquis et le 15° BCA. Je viens de trouver ce témoignage dans le bulletin de l'Ecole Militaire d'Uriage. La méthode expérimentale décrite était encore en application dans les années 70.
Photo de groupe des cadres de l'Ecole en 1945.

La Résistance (33).pdf

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Bonjour,

Après la prise de connaissance de tous les témoignages, on pourrait penser que les Maquisards, immédiatement après la guerre, dans la paix retrouvée, ont pu apprécier une reconnaissance totale et indiscutée. Mais il n'en fut pas tout à fait ainsi.
En continuant mes recherches dans mes "Archives", j'ai découvert un article découpé dans le journal local en 1949. Il a pour titre :

Réflexions d'un Résistant - NE CALOMNIEZ PAS CE QUE VOUS IGNOREZ !

Je laisse la place au lecteur . . .

Réflexions d'un Résistant.pdf

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Bonsoir

J'ai lu le contenu de ce document...

Ma première question est :

<< à qui ce groupe de résistants dauphinois s'adressait t-il ? >>

Je n'ai pas connaissance qu'une campagne de dénigrement, généralisée ait été dirigée à l'encontre de la Résistance.
Certes il y a eu de ci de là des jugements sévères, souvent justifiés, portés à l'encontre de groupes de maquisards dont le comportement fut loin d'être exemplaire.
Mais en aucun cas ces jugements n'ont sali des résistants dont l'action a été menée contre l'occupant, dans le respect des biens et des personnes.
Lorsque l'on désigne un ennemi potentiel il faut le nommer. S'il est sans intérêt et méprisable, alors il faut s'en tenir au simple mépris.

Sur la question de la reconnaissance, là je crois qu'il faut faire preuve d'humilité.
Les résistants ont fait leur devoir... ils ne devaient pas s'attendre à être couronnés de fleurs.
Ceux qui ont rencontré le général de Gaulle à Toulouse en septembre 1944 pourraient témoigner de l'attitude glaciale du général en réponse à l'attente de compliments.

Je cite un passage du texte que je juge démesuré :

<< On n'a pas le droit d'oublier que tout homme qui a lutté dans la clandestinité est physiquement diminué. Les souffrances physiques, la tension nerveuse prolongée ont laissé en lui des marques >>

Soyons sérieux !
Les vraies victimes sont ceux ou celles qui ont oeuvré dans la clandestinité, risquant à chaque instant de mettre leur vie en péril et qui au bout du compte n'ont pas connu la récompense de leur sacrifice parce que leur triste sort les en a privés.

En conclusion, la Résistance doit être honorée et respectée sans aucun artifice pour la magnifier.
C'est son histoire noble autour des valeurs qu'elle a incarné qui ont fait sa grandeur.

Roger