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Mise au point sur la notion de résistant.

Répondant à l'appel du Général de Gaulle, des milliers de combattants français se lèvent en Europe et en Afrique. Retrouvez ici la 1ère DFL, la 2ème DB, les FAFL, FNFL... Mais aussi celles et ceux qui ont résisté à l'occupant en entrant dans la clandestinité pour rejoindre le maquis ou les groupes de résistants.
MODÉRATEUR : gherla

Re: Mise au point sur la notion de résistant.

Nouveau message Post Numéro: 51  Nouveau message de François Delpla  Nouveau message 25 Mar 2014, 15:41

Témoignage d'un des rares témoins vivants du faible sursaut résistant de juin 40 :



"Le 18 juin, de Gaulle s’exprime à la radio de Londres pour appeler la France, son empire, sa flotte à poursuivre le combat aux cotés de notre alliée, la Grande-Bretagne, et pour demander à tous ceux qui le pourront de le rejoindre en Angleterre.
Ce 18 juin je me trouve dans le Finistère, à vingt kilomètres de Brest. Un voisin vient m’informer de l’appel de ce général (…). Le lendemain matin, 19 juin, je franchis les quelques kilomètres qui me conduiront au port du Conquet à l’extrême pointe du Finistère ; Je saute dans un remorqueur de la marine qui appareillait pour Ouessant où, dans la nuit, nous apprenons que des bateaux sont en partance pour l’Angleterre. Avec quelques autres jeunes garçons, nous embarquons sur un chalutier belge, et nous voici à Plymouth, en cette fin d’après-midi du 20 juin.
(…) Pour s’engager, il faut en principe être âgé de dix-huit ans. Je ne les aurai que le 6 juillet, c’est évidemment sans problème. Et ce 6 juillet le général de Gaulle vient à nous. (…) Je le vois pour la première fois. Il marquera ma vie.
(...)
La plupart [des jeunes engagés] étaient originaires du Finistère ; d’autres arrivaient de Normandie et de la côte basque. Mais nous n’étions guère nombreux. A cette étape je retrouvai un nouveau groupe de Brestois, parmi lesquels Emile Chaline, notre camarade de classe depuis la petite enfance, qui préparait Navale et finirait sa carrière comme vice-amiral. Mais où donc, demandais-je, sont passés Untel et Untel, dont je croyais qu’ils avaient rejoint l’Angleterre ? Ils sont repartis, me répondait-on. Ainsi, à cette proposition qu’on nous avait faite de choisir entre le combat et le rapatriement, dans d’autres points de regroupement, le plus grand nombre avait opté pour le retour ! (…) ils devaient très vite revenir en métropole, puis en territoire occupé, pour y reprendre le train-train de la vie ordinaire. J’avais appris que dans certains camps les Anglais eux-mêmes avaient incité au retour et que la défection d’unités entières de notre armée et de la marine n’avait pas été sans impressionner nombre de jeunes garçons. Aussi bien, les engagés de l’Olympia Hall ne représentaient qu’une faible fraction de ceux qui avaient rejoint l’Angleterre deux semaines plus tôt. J’en fus stupéfait. Pour moi, depuis que j’avais quitté la maison, l’idée de revenir ne m’avait pas effleuré ; la question m’eût-elle été posée avec insistance que je l’aurais sans hésitation écartée. Qu’est-ce qui guide un choix ? Peut-être dans la vie tout se résout-il à une question d’attitude. Je ne m’imaginais pas, alors que je m’en étais allé afin de me battre, revenant chez moi après un geste avorté. J’en aurais eu honte. Et j’ai su plus tard que, lorsqu’ils virent les autres de retour, mes parents furent fiers de ne point m’y compter, heureux de ne pouvoir m’embrasser."

Source : Yves Guéna, Le Temps des certitudes, p. 9-10

Parmi les nombreux Français rapatriés d'Angleterre en juillet 40, nombre de volontaires gaullistes ! aucun des deux camps ne s'en est beaucoup vanté.

Pourtant, la chose est logique : on s'embarque parce qu'on est persuadé que la guerre va continuer; l'armistice, le discours de Pétain le justifiant et le fait que les gouverneurs de colonies s'y rallient semblent rendre la démarche sans objet; l'attitude des autorités anglaises, avant que Churchill les reprenne en main sur ce point début juillet, joue un rôle dévastateur.

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Re: Mise au point sur la notion de résistant.

Nouveau message Post Numéro: 52  Nouveau message de dominord  Nouveau message 25 Mar 2014, 15:44

un rapport avec ta présentation sur le forum ? ;)

"la désinformation des communistes à la fin de la guerre; la stratégie de De Gaulle avec les communistes et le sort des résistants idéalistes, ni gaulliste ni communistes"
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Re: Mise au point sur la notion de résistant.

Nouveau message Post Numéro: 53  Nouveau message de alberto  Nouveau message 25 Mar 2014, 16:08

Il y eut aussi de nombreux français appartenant aux troupes échappées de Dunkerque dans les bateaux de la Navy, qui une fois rendus en Grande Bretagne ont préférés être rapatriés en France. :mrgreen:

Comme dit Courteline : " Ceux qui partent de bonne heure, croisent ceux qui arrivent en retard..." :shock:
"Mépriser l'art de la guerre c'est faire le premier pas vers la ruine." (Machiavel)

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Re: Mise au point sur la notion de résistant.

Nouveau message Post Numéro: 54  Nouveau message de dominord  Nouveau message 25 Mar 2014, 16:18

ah bon ! je croyais que c'était de Clémenceau - avant l reprise par Coluche bien entendu-
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Re: Mise au point sur la notion de résistant.

Nouveau message Post Numéro: 55  Nouveau message de Tri martolod  Nouveau message 25 Mar 2014, 17:05

François Delpla a écrit:....
Pourtant, la chose est logique : on s'embarque parce qu'on est persuadé que la guerre va continuer; l'armistice, le discours de Pétain le justifiant et le fait que les gouverneurs de colonies s'y rallient semblent rendre la démarche sans objet; l'attitude des autorités anglaises, avant que Churchill les reprenne en main sur ce point début juillet, joue un rôle dévastateur.


Plus le fait que la plupart des hommes sont des rappelés, chargés de famille, ayant une ferme, un commerce, une petite entreprise, un boulot à reprendre. Les ralliements de la première heure à De Gaulle sont, hors quelques rares unités constituée (13e DBLE, mais dans DBLE il y a LE...), sont le fait de civils qui, sans doute emprunt d'une certaine idée de leur liberté sont partis à l'aventure sans trop se poser de question et souvent sans avoir entendu ni le discours de pétain ni celui de De Gaulle.


 

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Re: Mise au point sur la notion de résistant.

Nouveau message Post Numéro: 56  Nouveau message de norodom  Nouveau message 25 Mar 2014, 18:12

Désolé de contester que le témoignage de Yves Guéna puisse à lui seul expliquer un faible sursaut résistant de juin 40. Pas plus qu'il ne permet d'appréhender les comportements

D'autant plus désolé que j'ai pour Mr Guéna un très grand respect et aussi de la reconnaissance pour ce qu'il a essayé d'entreprendre lorsqu'en mai-juin 1968 le président Georges Pompidou l'a chargé de la révision du statut de l' O.R.T.F.
J'ai toujours en mémoire le début de sa phrase << Puisqu'on me dit que ce statut n'est pas bon (.....) >>
J'étais à l'époque dans l'effectif du personnel statutaire de l' O.R.T.F.

Trêve du Hors-Sujet, j'en viens au Vrai...

Pour abréger je pose TROIS questions :

1 / Peut-on répartir l'activité des hommes ou femmes qui ont rejoint Londres en 1940 et qui y sont restés jusqu'au débarquement, voire au delà ?

2 /Cette activité peut-elle être assimilée à des actions de résistance telles que celles qui furent entreprises en France Métropolitaine ?

3/ Doit on considérer comme des inactifs, voire même des "planqués", l'ensemble des personnes qui après avoir visité Londres sont retournées sur le sol français ?

Cela pour essayer d'expliquer qu'on ne peut porter un jugement qu'en fonction du comportement et non pas par la situation..
J'ai connu un "résistant" à Londres, de retour en France autrement que par les voies opérationnelles du 6 juin1944 et qui fit cette partie de la campagne dans de beaux fauteuils (honnête homme qui ne s'en cachait pas)... Histoire de citer une situation exceptionnelle parmi tant d'autres. Ce qui ne doit pas donner libre cours aux généralités.

Et puis il faut mettre un bémol aux motivations dites "Gaullistes".
Pour un résistant, le terme qui convient le mieux est "Anti-Boches"


 

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Re: Mise au point sur la notion de résistant.

Nouveau message Post Numéro: 57  Nouveau message de Pierrot  Nouveau message 25 Mar 2014, 18:51

Il y a 2 faits qui ont valu la rancune de mon père, né en 1923, envers De Gaulle.

D'abord l'obligation qui a été faite fin mai 44 à son maquis/commando de Haute Lozère de rejoindre le Mont Mouchet. Aucun de ses copains ni le lieutenant qui les formait, ancien officier dans la légion étrangère, n'était d'accord avec cette idée inutilement dangereuse.
On leur a fait croire, et j'ai vu ce papier, qu'ils ne serait plus FFI s'ils n'obéissaient pas.
Leur stratégie , outre des sabotages ponctuels avec le souci constant de ne pas mettre les civils en danger, consistaient à se préparer pour seconder les alliés par des actions de guérilla . Ils attendaient ce moment depuis si longtemps...

Ils sont donc partis 30 avec leur camion, qui est tombé en panne dans un paysage désertique. Derrière eux est venue une longue colonne de camions allemands, en route eux aussi pour le Mont Mouchet. Mon père a réussi à se cacher dans un ruisseau, sous des buissons. Par chance les allemands n'avaient pas de chiens . Il avait été repris dans les arènes de Nimes à cause d'eux, lors d'une 1ère tentative d'évasion d'un camp de jeunesse dans les Landes pour intégrer ce maquis enfin prêt. Il était déjà dans le mouvement Franc-Tireur.
Des allemands sont restés longtemps sur place pour les chercher.
16 jeunes maquisards ont été pris et tués.


En septembre 1944, à Lyon, c'est dans l'armée américaine qu'il va s'engager, comme tous ses copains.
Il se battait à Sarrebruck quant la bataille des Ardennes a commencé. Il est monté sur Bastogne. Son chef était Sherry.
Dans un village dont j'ai oublié le nom, ils sont tombés nez à nez avec des allemands. Ils étaient 80 français à suivre un groupe ( je manque de vocabulaire) américain, formé de bleus. Les américains ont détalé "comme des lapins" ( mais après, ils se sont "bien battus") en laissant leurs armes que les français ont récupérés et ils ont tenus des heures. Ils étaient bien inférieurs en nombre et en armes. Certains ne savaient pas les utiliser: 37 morts.

Curieusement, en janvier 2009, il faisait un temps de glace et de brouillard identique à celui de cette bataille quant j'ai lu mon premier livre sur cette bataille. Je me suis trouvé complétement désorientée sur un chemin que je connais par cœur...

Sans faire de pause après cette rude bataille, ils sont allés prêter main forte pour la libération de Colmar, toujours avec les américains.
Et le 10 ou le 11 février, à la fin de cette bataille qui semblait lui avoir paru pire que la première, De Gaulle est venu en Alsace.
On a fait mettre tous ces français au garde à vous devant la cathédrale de Strasbourg, à partir de 9 heures du matin. Il faisait un froid terrible. De Gaulle est arrivé pour entendre une messe... à 9 heures du soir.
J'entends mon père dire: " Nous faire ça... après qu'on se soit battu comme on s'était battu ... Y'en a qui tombaient".

Nous étions devenu de grands amis mon père et moi et nous n'avions pas besoin de mots pour nous communiquer nos émotions.
Mais ses confidences spontanées étaient brèves, c'était souvent quant je repartais travailler et nous avons tous deux subi pas mal de tourments en parallèle qui nous empêchaient de nous concentrer sur ce seul sujet, qui l'aurait bien mérité.

Le destin a voulu qu'il se retrouve en 1958 et jusqu'à sa mort à 15 KM du Mont Mouchet. Il aura longtemps pour voisin un certain capitaine Cobra, qu'il prendra longtemps pour un vrai résistant... jusqu'à ce qu'on lui laisse un peu de temps pour lire.
Mais c'est une autre histoire, un grand mensonge...

C'est après sa mort en 1996 que ma vie est devenue impensable et qu'il est sorti des résistants de partout dans ce pays. Le moins que je puisse en dire est qu'aucun de ceux là n'avait cet esprit de générosité... Et j'ai compris que cet homme si gentil, qui avait par ex. juré et a tenu parole de ne plus conduire après guerre pour avoir renversé et tué un couple de vieux autrichiens ( ils avaient ordre de rouler à un train d'enfer, klaxon à fond et ceux là étaient sourds), qui a été tourmenté toute sa vie et sournoisement atteint dans ce qu'il avait de plus cher, faisait peur...

Il est rentré seul en Haute Loire. Ses copains rescapés sont tous partis en Indochine. Lui a refusé d'aller se battre pour Michelin.


 

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Re: Mise au point sur la notion de résistant.

Nouveau message Post Numéro: 58  Nouveau message de norodom  Nouveau message 25 Mar 2014, 20:28

@ Pierrot

Bonsoir,

J'ai lu rapidement votre message important et émouvant. Je vais le relire plus attentivement.
Je dois quitter mon clavier pour le reprendre demain en début d'après-midi.

Cordialement,
Roger


 

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Re: Mise au point sur la notion de résistant.

Nouveau message Post Numéro: 59  Nouveau message de norodom  Nouveau message 26 Mar 2014, 18:04

@ Pierrot

Je vous ai relu et j'ai du mal à comprendre les raisons de la rancune de votre défunt père, envers De Gaulle.

Comment les faits se sont-ils présentés...

Si je me réfère à l'histoire de la résistance en Lozère, à laquelle il faut associer celle du Cantal, à la fin du printemps 1944, il restait en Haute Lozère, un seul groupe d'une vingtaine de maquisards. Leur chef, René Michel dit "Max" était un sous officier d'active qui obtint le grade de capitaine, le 8 juin 1944.
Si j'ai bien compris, votre père appartenait à ce groupe installé dans les bois entre Ste-Eulalie et La Villedieu. ?
Ce groupe était isolé, très vulnérable et devait donc rejoindre un ensemble mieux structuré.

Je comprends que "Max" n'était pas particulièrement heureux de devoir se trouver placé sous la coupe d'un ou plusieurs chefs.
Car des chefs, ce n'est pas ce qui a manqué dans toute la région Auvergne et ailleurs !...

Ces chefs étaient malheureusement en majorité sans expérience.
Dans votre récit, il est particulièrement aberrant qu'un groupe erre en pleine campagne et se laisse piéger par une longue colonne de camions allemands dont le déplacement ne pouvait pas passer inaperçu !

Je ne vais pas m'étendre sur les conséquences des faiblesses de l'encadrement dans beaucoup de groupes, ce qui fut un grand mal pour la résistance et qui coûta trop de vies..
L'exemple du Mont Mouchet en est l'illustration.

Alors, De Gaulle dans tout ça ?
Ses services n'ont pas manqué de dépêcher des émissaires dans plusieurs régions...
Mais ils ne furent souvent pas suivis, au point que l'on assista même à des situations d'opposition à De Gaulle.
Petit à petit, l'unification se fit... En ce qui concerne l'Auvergne comme dans d'autres régions, elle n'intervint qu'après le débarquement du 6 juin 1944.

Autre grief de votre père envers De Gaulle, l'épisode de Strasbourg... l'attente dans le froid... et alors ?... c'est classique !
Fin septembre - début octobre 1944 à Gray (Haute-Saône), nous avons attendu une dizaine d'heures que De Lattre se manifeste dans une cérémonie de remise de décorations... Nous étions heureux lorsqu'il apparut !

J'en termine (en HS) avec votre remarque :
<< ....Ses copains rescapés sont tous partis en Indochine. Lui a refusé d'aller se battre pour Michelin. >>

Au cours de l'été 1948 je me suis rendu pour maintenance radio, aux plantations des Terres-Rouges de Mimot au Cambodge (exploitation Michelin). La main d'oeuvre était assurée par des autochtones (toutes sensibilités confondues).
Je n'ai pas retenu que ces gens là aient eu besoin de la protection de l'armée française.

Cordialement,
Roger


 

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Re: Mise au point sur la notion de résistant.

Nouveau message Post Numéro: 60  Nouveau message de fanacyr  Nouveau message 26 Mar 2014, 18:19

Un passage qui m'avait frappé dans les mémoires de Roger Wybot et que reprend wiki, je crois que la scène se passe en 42

Il rencontre pour la première fois De Gaulle, mais l'entretien se passe mal. Alors que le général est persuadé que la France est acquise au gaullisme, Wybot le déçoit et le vexe en lui expliquant qu'il y est plutôt presque inconnu : "Mon général, comme vous le savez, je viens de France. Si vous ne voulez pas que je vous dise ce qu'il s'y passe vraiment, c'est votre affaire. Mais, de grâce, ne m'expliquez pas, vous, ce qui s'y passe ! [...] En vérité, il n'y a pas de gaulliste en France. Il existe une poignée d'acharnés, quelques fous, c'est tout. J'en sais quelque chose, j'en suis un.."

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