Édouard Daladier, un résistant entre paix et guerre

Tu sais ce qu'il te dit le pseudo

Commentaires stupides et incongrus , d'un petit antisémitisme de bazar

?
Marre à la fin de ces jugements de valeur. Bon, on ne va pas en pourrir ce fil, je coupe là.
JD

[Prosper Vandenbroucke]

Messieurs - et comme le spécifie un membre - c'est un vieux belge qui vous interpelle.
Je ne veux en aucun cas que les choses s'enveniment. Dès lors gardez votre calme et revenez-en au sujet initial si vous le souhaitez sans pour autant vous voler dans les plumes.
Les règlements de compte se font par MP!!!!
Prosper ou vieux belge si vous le désirez

[frontovik 14]

Bon on va se coucher et se calmer. Chacun aura les idées plus claires demain. Ou alors on verrouille...

Etant un vieux français , et con de surcroît , je n'aime pas que l'on spécule sur la bêtise de tiers sans le prouver .
il m'est donc incongru d'assister sans véhémence a des conflits , ou des "on dit" .

Sur ce , messieurs, le sujet est Daladier , je vous prie d'y revenir .
Ce sera mon dernier mot ... plaisant et donc sur le sujet si le ton ne change pas .

Alain

Voilà une magnifique occasion de répondre à quelqu'un qui n'est intervenu que sur le fond !

Alors, Daladier : anticommuniste plus qu'antinazi (à l'inverse de Churchill), ou pas ?

Et Hitler : exploiteur de contradictions et tireur de ficelles, ou simple brute vociférante qu'il convenait de frapper ?

Quant à Blum, qu'on ne saurait réduire au pacifisme, il cherche un introuvable milieu http://www.delpla.org/article.php3?id_a ... erche=Blum

et présente le très fâcheux défaut de voir Mussolini comme aussi dangereux que Hitler, voire plus urgent à dénoncer. Eden est un peu dans le même genre, de ce point de vue : il démissionne début 38 sur la question italienne, et non allemande.

[Jumbo]

On s'excuse que le niveau des débats soit aussi bas. D'ailleurs on comptait justement sur toi pour le relever. Dommage que tu ne relèves pas le gant...Par contre peux-tu préciser qui doit te faire des excuses et à quel titre?

..........et bêlaient avec les pacifistes (comme Blum)...

Blum , pacifiste , lui qui voyait justement en Hitler une menace pour la paix , et s'opposa aux accords de Munich ( approuvés par les pacifistes de tout bord )
Tu dois confondre avec Paul Faure !

Que nenni, Léon, que nenni !!!

Le 5 octobre 1938, la chambre vote les pleins pouvoirs au gouvernement Daladier (après la lecture des accords de Munich) par 535 voix contre 75. Tous les députés SFIO ont voté pour (y compris Blum), sauf un (Bouhey). Les opposants sont les 73 députés communistes (bravo) et l'indépendant de droite Henri de Kérillis (et Bouhey).

Et Blum aura ce mot "un lâche soulagement". Donc, Blum ne s'est pas opposé aux accords de Munich, sinon rétrospectivement...

Le 5 octobre 1938, la chambre vote les pleins pouvoirs au gouvernement Daladier (après la lecture des accords de Munich) par 535 voix contre 75. Tous les députés SFIO ont voté pour (y compris Blum), sauf un (Bouhey). Les opposants sont les 73 députés communistes (bravo) et l'indépendant de droite Henri de Kérillis (et Bouhey).

Et Blum aura ce mot "un lâche soulagement". Donc, Blum ne s'est pas opposé aux accords de Munich, sinon rétrospectivement...

quelques précisions :

-le lâche soulagement, c'est avant Munich, au moment où Daladier, sous la pression de Chamberlain, approuve le diktat hitlérien de Godesberg;

-Bouhey vote contre en séance, mais Blum l'oblige à rectifier son vote ensuite;

-il ne s'agit pas de pleins pouvoirs, mais d'une ratification des accords de Munich eux-mêmes;

-Blum a toujours assumé ce vote .

C'est un détail de technique parlementaire : il faut que je revois mes sources. En résumé, les accords de ce type ne sont pas encore soumis à ratification comme pour les traités, sous l'empire des lois constitutionnelles de 1875. Ce qui veut dire que Daladier a le choix. Une ratification classique ou un vote de confiance "déguisé" (qui est du 49-3 avant la lettre). Il recourt à la seconde solution pour empêcher une trop grande opposition. Reynaud et les autres qui font partie du gouvernement et critiquent les accords ne démissionnent pas et votent les pleins pouvoirs. Pour Bouhey, je pensais que c'était le contraire : absent de la séance, il laisse un pouvoir en vue de voter CONTRE. Mais Blum le fait voter POUR, ce qui sera modifié ensuite à la demande de Bouhey. A vérifier, donc...

moi aussi je cause de mémoire sans avoir vérifié (ce qui n'a pas l'air facile sur Google) quelle question exacte était soumise au vote -mais pas les pleins pouvoirs en tout cas.

Il recourt à la seconde solution pour empêcher une trop grande opposition.

Mais il n'y a pas d'opposition, en dehors de Kérillis, de Bouhey et du PCF !

Vous dites que Blum s'est opposé après coup mais il n'est pas le seul, et beaucoup ont cherché à faire oublier leur attitude : les bios de Brossolette par exemple, sont fort indulgentes à cet égard.

En dehors du parlement, parmi les gens de gauche munichois à fond la caisse, on peut citer Simone Weil, Marceau Pivert ou Daniel Guérin . La conversion viendra progressivement au cours des mois suivants et ne sera acquise qu'après le 15 mars 39 et l'occupation de Prague : c'est ce qui s'appelle épouser étroitement les souhaits de Hitler, à défaut de son discours public.