Jacques A.COLIN a écrit:dynamo a écrit:"le coup de Fives"
l'usine de Fives produit des locomotives.
Jean Chieux, membre du réseau Sylvestre Farmer, ingénieur-chef d'atelier y travaille.
Le 26 juin 43, une équipe de sabotage décide de pénétrer dans l'usine afin d'y détruire les transformateurs électriques.
Henri Vandesype, Georges Philippot, Arthur Malfait, le capitaine Michel, Henri Verporte se présentent à la porte de l'usine en faux policiers et déclarent que des parachutistes sont occupés à saboter l'usine.
Vandersype parlant allemand se fait passer pour un "oberst".
Semant le désordre par des faux ordres, les hommes placent des charges dans les transformateurs et repartent dans un véhicule vers Roubaix où le groupe se volatilise.
Les incendies font rage dans l'usine, disjoncteurs et transformateurs sont anéantis.
Les ateliers cessent toute activité pendant 48 heures et ne reprennent qu'à l'aide d'une centrale de secours.
Le matériel détruit est irremplaçable et la production est diminuée.
A londres Buckmaster retire l'usine des objectifs à bombarder.
Le 2 octobre suivant, le capitaine Michel s'introduira de nouveau dans l'usine pendant une attaque aérienne et réussira à saboter des ponts roulants.
Bonjour cher Dynamo, que je retrouve en cherchant le fil de JOEL (abcde) pour y copier ma réponse à son message personnel que voilà:
Bonsoir
En France occupée, le décret instituant le Service du Travail Obligatoire,
voulu par LAVAL date de février 1943.Mais le NORD PAS de CALAIS était classés ZONE ROUGE administré par le Commandement de la Wermacht à Bruxelles...
En 1942, l'occupant fit obligation aux emploeurs de fournir des listes d'ouvriers qualifiè de plus de 18 ans susceptibles de travailler en Allemagne (avec d'ailleurs un bon salaire...!) Ce n'était pas encore le S.T.O. les ouvriers mentionnés avaient l'obligation de se présenter à un bureau du Travail Allemand, où ils signaient une sorte d'engagement et recevaient une affectation (Généralement la RHUR) et les indications du voyage...
Cette période n'a, pour moi, rien à voir avec la "Déportation du Travail"... Des camarades de mon usine, chargés de famille, ou attiré par de bons salaires, sont ainsi partis et parfois revenus sans encombre...
Pour ce qui me concerne, ouvrier tourneur à la Cie Lilloise des moteurs j'allais sur mes 18 ans le 14 février 1943, et c'est le chef du personnel, qui vint me prévenir de ma prochaîne convocation. Mais je haïssais trop l'occupant et j'ai donc disparu dans la nature, pour me retrouver à la même date dans un maquis des Hautes Alpes....
Je ne puis donc rien dire sur les camps de travail que je n'ai pas connus...Quand aux camps de prisonniers, il se trouve que le maquis où je suis parvenu était un mouvement de Résistance de prisonniers de guerre évadés ou libérés...(Voir mon récit dans ce forum..)
Pour information, je précise que je suis né le 14/02/1925 à Fives, rue des Montagnards , que j'habitais en 1942 une petite maison rue Jean Jaurès à 20 mètres des murs de la fonderie de l'usine FIVES-LILLE et de l'entrée des Ateliers d'hellemmes
Ma rue en couleur reduite.jpg
A bientôt car le soupe vient de sonner....
bonjour Mr COLIN,
merci de votre réponse
les propos que je cite dans les rubriques émanent de ma mére
et malgré une excellente mémoire elle a un peu de mal à mettre les choses dans
l'ordre et de donner des dates précises
passionné par l'histoire, je me suis mis en téte de glisser la petite histoire de mon pére dans celle de notre pays
pendant cette guerre terrible
Mon pére ,Marcel Prodhomme,fils de Georges et de Constance, est né le 31 Décembre 1923,ils habitaient
rue Denis du Péage à Fives et était le dernier des 4 enfants.Peut étre les avez-vous connu ?
Au 1 ér janvier 1942 il avait donc 18 ans et était donc incorporable
Dixit ma mére:l'on disait qu'en contre partie de l'embauche ,les allemands libéraient des prisonniers
mais je crois savoir qu'ils ne sont pas revenus trés nombreux
mon besoin à ce niveau serait de pouvoir estimer son départ mais cela semble difficile
peut étre au SERVICE HISTORIQUE DE LA DEFENSE ou dans une administration X !!!!
dixit ma mére: il se serait évadé de son camp mais aurait été repris et placé dans un camp plus sévére !!!
dixit ma mére:ma grand -mére paternelle aurait été sollicitée par une de ses amies d'enfance ,venant d'arras,
d'une demande d'hebergement temporaire en attendant qu'on lui offre un logement.
Cette personne était la maitresse du ou d'un chef de la Gestapo de Lille
en contre parti de son herbergement ,mon pére aurait pu obtenir deux permissions
ses camarades étant otages de son retour,il est rentré à son camp à chaque fois
il s'est évadé une deuxiéme fois avec deux camarades et il est rentré à Lille fin 1943 début 1944
il a intégré la résistance dans le groupe "bataillon Courcier" Lille a été libéré le 4 seprembre 1944
il a terminé la campagne de France et d'allemagne dans le 4éme RTT ,stationné à Stuttgart à
la fin de la guerre
question:
qui pourrait me renseigner sur ces camps?
pourriez-vous m'informé sur ce que devenaient les résistants aprés les libérations en particulier
pour ceux qui souhaitaient s'engager ?
j'espére ne pas trop vous déranger
oui j'oublié ma mére est né le méme jour que vous ,le 14 février 1920
a bientot