Commandant Richez

Merci.

Bonjour à tous

Ainsi, un jour ou l'autre, tôt ou tard mes messages aboutissent.

Je dois avouer que j'ai mis de côté toute ma partie de recherches sur la résistance dans notre canton, pour des raisons familiales, mort de ma tante, ma cousine réticente pour que j'écrive quelque chose ...bref, il va me falloir un peu de temps pour me reconnecter avec l'environnement.

j'entre en relation avec CC

amitiés

Je pourrais donner quelques éléments à propos des actions de résistance, du Commandant Richez, des actions de sa femme Mme Richez, et de leur devenir à tous les deux.

j'ai bien lu ton MP hier soir, je te reponds rapidement

Le commandant Richez aurait dirigé pour tout le Nord de la France, la filière permettant aux aviateurs tombés, en Europe depuis la Hollande ou la Belgique, ou la France de rejoindre l'Espagne, afin d'embarquer pour revenir en Angleterre, et repartir en mission. Entre autres.

Il est tellement actif et efficace dans la résistance, avec ses filières de passage des aviateurs, qu'un allemand est dépéché de la Kommandatur de Lille, pour faire tomber les filières. Un membre de ces filières est capturé à cause de cet espion allemand, qui s'est fait passé pour un pilote allié. Sans que jamais le nom du commandant Richez ne soit formellement donné par un résistant capturé, des indices et des pistes mène à son entourage. Etant un ancien militaire, il est soupçonné d'etre de la résistance. Toute la résistance du Nord de la France est décapitée par cet allemand infiltré, et de nombreuses personnes des filières sont neutralisées, exécutées, emprisonnées, déportées. Un coup fatal est porté à la résistance.

Cependant ils ne pourront jamais établir que le capitaine Richez est dans la résistance, mais dans le doute, il est déplacé d'une prison à l'autre, avant d'etre déporté en Allemagne dans un camp. Il n'a jamais été condamné par un tribunal civil ou militaire comme résistant. La famille Seydoux, malgré son influence, ne parviendra pas à le faire libérer. Pour tenter de le faire avouer, sa femme est également emprisonnée, et elle sera déportée elle aussi dans un camp en Allemagne dans le doute. Elle était parti-prenante de son mari, dans la résistance. Elle reviendra de déportation très affaiblie et malade, elle consacrera le restant de sa vie à l'aide envers les anciens militaires, les blessés de guerre, en retournant dans sa famille dans le sud-ouest.

C'est bien en Pologne actuelle, dans un camps de déportation, qu'il est mort, le camps de Gross-Rosen en novembre 1944.


un article intéressant général sur la résistance dans le Nord-Pas-de-Calais, que j'ai trouvé sur internet :

https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/fusilles-et-deportes-du-nord-pas-de-calais