Jumbo a écrit:C'est çà les grands partis démocratiques
C'est pas faux! ... Mais sans aucunement contester, à dater de l'été 1941 (!), l'action anti-allemande ou anti-occupante menées par des membres ou des ralliés provisoires du PCF, il faut, aussi, bien reconnaitre qu'il s'était soigneusement construit, à la Libération, sa propre légende, à commencer par le « parti des 75 000 fusillés » , en cherchant, à l'évidence, à tirer la couverture à son seul bénéfice...
Sauf que le "Grand Charles" et ses troupes "FFL" avaient rapidement calmé le jeu! Après la "Libération de Paris", attribuée très officiellement, à l'intervention de la 2ème DB, la compétence militaire éventuelle des réseaux "Partisans & Francs-Tireurs" d'obédience communiste en avait pris un sérieux coup dans la tronche.
Le "Grand Charles" avait, alors, fort intelligemment, offert des portefeuilles ministériels à certains cadres communistes, à la condition expresse que leurs maquis déposent, vite fait, les armes à l'exemple des autres maquis non communistes, ou que leurs membres intègrent volontairement l'armée française. Le résultat avait été, quasiment, inespéré, car, du jour au lendemain, le PCF, ravi de l'aubaine gouvernementale qui lui avait été, ainsi, proposée, avait, lui-même, imposé la dissolution de ses groupes armés et leur désarmement!
Dès lors, chez nous, fin d'une quelconque menace d'un "Grand Soir" révolutionnaire communiste. L'air de rien, çà avait été, alors, beaucoup plus compliqué en Grèce ou en Italie.
Amusez-vous, juste, à lire les deux premiers tomes "réjouissants" de "Don Camillo", rédigés par Giovanni Guareschi, et vous aurez une bonne vision de l'importance communiste "subversive" qui existait dans l'Italie de l'après-guerre, qui y avait perduré beaucoup plus longtemps qu'en France.