Post Numéro: 53 de norodom 10 Fév 2017, 18:18
@ lescure40
Bonsoir Gérard,
Je ne reviens pas sur la période très brève (20, 21 et 22 août 1944) où à Limoux puis à Bram, j’ai été en contact avec des jeunes résistants du maquis de Picaussel.
Peut-être aurai-je pu y rencontrer Paul Barrière ???
Je découvre ce personnage avec vous et bien entendu, ma curiosité aidant, j’ai cherché une réponse à votre question :
<< Alors Paul Barrière était-il, à Espéraza ou à Alger ? >>
Ce qui est certain, c’est que le 23 novembre 1943, il se trouvait à Espéraza, d’où avec sa voiture avec un blessé à bord, il s’est rendu à Carcassonne…
Au passage, il n’est pas tout-à-fait certain qu’il se soit trouvé sur le lieu du parachutage où, en un premier temps, fut récupéré le parachutiste blessé.
Sur le contenu de Wikipédia sur Paul Barrière, je pense en toute logique qu’en tant que responsable et organisateur des parachutages, il ait pu être en relation avec le B.C.R.A à Alger, par liaisons radio assurées par un opérateur (probablement anglais) présent sur le site de Picaussel.
Le B.C.R.A. avait bien d’autres missions que de s’occuper de Picaussel !
Autre remarque :
Les personnages cités dans les extraits dont Lucien Maury est l’auteur, ont eu bien plus de chance que les 29 morts pour la France dont les noms sont présents sur le Mémorial du Maquis de Picaussel à Puivert.
Parmi les chanceux, Maurice Villanove fut maire d’Espéraza de 1971 à 1977.
Le destin des hommes est ainsi !
Cordialement,
Roger