dynamo a écrit:Le PCF remporte une bataille importante après juin 41, c'est la bataille de l'opinion.
Son engagement prend l'image de l'URSS qui lutte avec vaillance et courage contre les Allemands, son engagement dans la clandestinité et dans la Résistance lui vaut d'énormes sympathies au-delà de ses propres militants.
La répression qui le frappe par l'occupant et par Vichy lui donne également un grand crédit parmi le monde ouvrier et les classes populaires.
Bonsoir,
Ok Patrick... là c'est la première pierre en réponse à la première partie de la question:
Force ou Faiblesse ?
Car si l'on prend en compte l'activité menée contre l'occupant, certes on est bien dans cette ligne.
Quoique dans ce domaine il y eut aussi des faiblesses...
Faiblesses dans le sens de l'évaluation des risques par l'action armée, plus que faiblesse politique.
Cependant, sur le chapitre du succès auprès de l'opinion, des énormes sympaties et du grand crédit dont tu as raison de te référer au monde ouvrier et aux classes populaires, je pense que tu ne m'en voudras pas si je ne partage pas ton lyrisme.
Surtout parce qu' avant le 21 juin 1941 les Communistes eurent des attitudes d'ailleurs répercutées par leur propre presse, qui sont restées en travers des gorges pendant un bon bout de temps !
Sur la question de "alfa1965", à savoir si Staline était hostile ou pas à la prise de pouvoir par les Communistes français ?... personnellement je n'ai pas eu le privilège de percer le secret des archives de l'ex-URSS... c'est aux Historiens qu'il appartient de nous l'apprendre
Le peu que j'en sais, irait plutot dans le sens d'un consentement.
Au sujet de Maurice Thorez, je me limite à une histoire particulière qui concerne un déserteur de l'armée française, réfugié à Moscou et qui par la suite, comme je l'ai écrit précédemment, servit de monnaie d'échange à de Gaulle après la Libération.
Cordialement,
Roger