norodom a écrit:Non seulement vous pouvez... mais vous vous trompez à coup sûr !
Mais j'aurai aimé que vous me détrompiez, n'ayant rien compris à ces deux phrases:
norodom a écrit:Quel aurait été la stupeur des Français, pour qui l'ennemi était le Boche et surtout ceux qui avaient constaté que l'appel du 10 juillet 1940 n'était pas un appel à combattre l'occupant, de lire des textes "made in Abetz" dans l'Humanité ?. Imaginer cela relève du délire !
norodom a écrit:Faire avec l'occupant ,pour mieux le combattre... c'est jouer à "je te tiens, tu me tiens par la barbichette"...c'est comique !
Excusez-moi, mais elles n'ont aucun sens si la première ne peut être généralisée, au moins en partie, à toute la presse française parue sous l'occupant et la seconde comparée à la position de Vichy tel que vous l’exposiez dans un autre fil. Mais bon ne prenez pas la peine de me répondre, je survivrai à mon ignorance...
norodom a écrit:carlo a écrit:Fort à parier...
Hum !... et vous ?
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Bon !... après cette petite saupoudrée de broutilles pourquoi Carlo, ne nous feriez-vous pas la grâce de développer vos points de vue ?... sur ce fil comme sur l'autre que vous avez évoqué.
D'autant que sur ce fil, jusqu'à ce soir, vous avez été aux abonnés absents... je me trompe.
Allez !... il n'est jamais trop tard pour bien faire !
Vous dites que Staline est très intéressé par la reparution de l'Humanité, Christfor dit que cette reparution est sans doute le cadet de ses soucis. Qui croire? Thorez rencontre Staline une fois pendant tout son séjour en URSS pendant la guerre: 1h45 en novembre 44 avant son retour en France, on peut dire que la situation du parti en France le passionne! Si il en a discuté pendant la guerre, c'est peut-être avec le Bulgare Dimitrov. Ce dernier rencontre régulièrement Thorez, mais seulement au début quand celui-ci est à Kountsevo (Staline habite aussi Kountsevo, mais l'idée ne lui vient pas de rencontrer les Français...) Concernant la reparution de l'Huma, Thorez est averti à posteriori par le canal du Komintern (du Bulgare Stepanov (Miniez)) et le sens du message est clair, on ne trouve pas cette démarche très habile...
Annette Wievorka dans sa biographie Maurice et Jeannette nous dresse d'après les archives le portrait de Français (communistes) d'URSS plutôt patriotes, à l'exception de Marty, l'ancien mutin se déclare révulsé par le comportement d'un Jean Richard-Bloch (rédacteur de l'Huma) qui se met à pleurer d'émotion à la vue d'un uniforme français lors d'une réception à l'ambassade de Moscou!
Alors oui, le PC navigue à vue en 1940, son centralisme en a prit un coup. Le Komintern aussi navigue à vue, le journal de Dimitrov montre bien le désarroi de celui-ci face à un Staline qui a d'autres chats à fouetter et qui a déjà en tête la dissolution de l'organisation et une réorientation nationale-patriote des partis-"frères" bien avant juin 41. Rechercher un plan concerté ou même une logique derrière des démarches soviétiques (et kominterniennes) souvent contradictoires me parait un leurre.
Si je suis aux abonnés absents? Oui, je n'aime pas trop les discussions qui prennent une tournure politique. Je suis intervenu parce que je trouvais la discussion Christfor-Delpla plutôt intéressante et votre intervention pas très claire. François se doute que j'aurai pu intervenir avant, mais bon on a discuté de cela sur le fil pacte germano-soviétique et ailleurs encore...
Bien à vous