Me sentant interpellé nommément et de ce fait quasiment publiquement, je me dois de réagir de même afin de rétablir la confiance des lecteurs en mon impartialité...:
A) : A ROGER (NORODOM):
Je n'ai à aucun moment employé le mot de "fallacieux" que tu as forgé toi-même tout en me témoignant, au passé, ta grande estime..!
Je n'ai écrit que le mot "sophisme" qui est un mode de dialectique, trop courant à notre époque, dans lequel je refuse de me laisser entraîner...à ta suite..!
B) : A Fred Bonnus, puis Prosper Vandenbrouck :
Je ne suis nullement courroucé, mais malheureux de lire que ce serait parce que "je semblais avoir connu personnellement François Mitterrand en 1942 1943"...que je défends sa mémoire..!
En aucun endroit de ce forum, pas plus qu'à l'extérieur dans mes ecrits, tu ne trouveras une telle allusion à cette intimité.
Voici la vérité exprimée plusieurs fois dans mes "posts":
Dès mon arrivée au Château de Montmaur, le 19 /02/1943, j'ai gardé et protègé avec mes camarades une personnalité inconnue, venant de ne sais où..., J'ai ensuite côtoyé pendant quelques semaines et par intermittences ce personnage qui avait pour nom MORLAND, et qui n'était pour nous, jeunes engagés, qu'un aîné ayant connu la guerre et les camps... Je n'ai connu sa véritable identité que bien des années plus tard... dans les années soixante...
Au moment des faits je n'ai jamais rien connu de son activité de résistance, de ses contacts ou de son ambition..? Et tout ce que j'ai pu en dire n'est basé que sur ma connaissance des conditions d'action de l'époque et du teaming accéléré et dangereux de son action...
Je ne l'ai retrouvé très brièvement que le 22 août 1986, sans toutefois reconnaître le MORLAND...que j'ai connu
Voici un passage de ce que j'ai écrit dans la presse le lendemain de sa mort:
.............Quoiqu'en aient pu dire contempteurs ou thuriféraires, l’ambition d’alors, pour F.M. comme pour nous, n’était pas la carrière politique, l’appartenance à un camp ou à un autre, le triomphe d’idées sur d’autres idées ou l’opposition droite gauche qui ne voulait pas dire grand-chose... Seules comptaient : La survie du groupe, la préparation psychologIque et matérielle au combat, la libération de la Patrie, et, pour Mauduit surtout, la lutte contre le “mal absolu” dont le nazisme était incarnation.........................
Je ne suis ni historien, ni professeur de Français, mais pour moi le vrai chercheur en Histoire doit s'attacher à étudier les FAITS et non les intentions supposées des acteurs... ( Bonne chance RENAUD !)
Le temps qui me reste étant compté, ce sera ma dernière participation écrite à ce fil.
Jacques Auguste Colin
Maquisard et engagé volontaire
Croix du Combattant 39-45