Les maquis

Attention, un malveillant pourrait croire à un déserteur pratiquant le marché noir le long de la ligne de démarcation...

C'est exactement ce à quoi j'ai pensé dès les premiers posts. Mais bon je suis un tantinet pernicieux.

OK, encore un terrain "miné"... Je l'ai dit, je fais ici le récit de ce que mon père, défunt à ce jour, me racontais de son passage dans la Résistance ! Il s'agit donc du simple témoignage d'un acteur.
Si vous considérez que ce témoignage est indigne de figurer sur les pages de ce forum, trés bien. Je fermerai mon clapet. Mais à part vous lire, que pourrai-je faire d'autre ?

Pas du tout , mais un témoignage reste un témoignage. Ce n'est pas en soit une vérité historique corroborée par plusieures sources sûres.
Et au vu ( et surtout au lu ) de l’évolution des mentalités sur la seconde guerre Mondiale , tout le monde reste très attentif.

Tout le monde sait bien qu'il y eut de graves mésententes entre les résistants. Le cas d'Henri Frenay est à ce titre exemplaire. On pourrait citer également le cas du colonel Rémy. Il y eu l'AS, l'armée secrète qui fut mise en place par le Deuxième Bureau de... Vichy, l'ORA, le maquis Dungler en Alsace, etc... etc... Mon père, si j'en crois ce qu'il m'a dit, qui avait une certaine "indépendance d'esprit" avait trouvé que les communistes, qui n'étaient entrés en résistance qu'aprés le 22 juin 1941 (pour lui ce fut en juillet 41) étaient un peu gonflés de venir lui donner des ordres. Il se rangea, après l'occupation de la zone sud, aux côtés des maquis de l'Isère, les FTP le considérant lui et ses trois copains, comme des larbins tout juste bons à garder leur camp lorsqu'ils partaient en "raids"... Ils se carapatèrent du Col de la Croix de Bozon (secteur dans lequel ils se trouvaient cantonnés) une nuit et gagnèrent Malataverne dans la Drôme puis le Vercors, marchant la nuit, se planquant le jour, en ayant emporté deux mitraillettes STEN, des chargeurs, des grenades et un fusil MAS...

@ Maquisard07

Bonjour,

Lorsque vous avez ouvert le présent fil, je crois bien que la majorité de vos lecteurs a compris qu'au delà de l'aventure personnelle de votre père, vous vouliez aborder l'histoire de la résistance dans votre département de l'Ardèche. C'est pourquoi j'ai évoqué la particularité de cette histoire et j'ai utilisé le terme "terrain miné".

Nous sommes donc sur le thème des Maquis ce qui permet d'échanger des commentaires sur les généralités mais aussi parfois sur les situations spécifiques, ce qui est le cas de l'Ardèche. Je n'irai pas au delà de ce que j'ai écrit auparavant.

Dans votre dernier message vous évoquez les mésententes qui ont existé dans la majorité des départements, lorsqu'il s'est agi de réunifier les unités éparses dont les sensibilités ne s'accordaient souvent pas. Vous citez quelques exemples... pour ma part je pourrais vous entretenir de la résistance dans le Limousin et plus particulièrement dans le Lot, pour avoir connu de très près une bonne partie des responsables (et non des moindres) de cette région

Mais là n'est pas le sujet, pour l'instant...
Je ne suis pas certain, que vous connaissez l'histoire particulière de l'Ardèche et je vous ai déjà encouragé à vous informer sur place. J'ai indiqué une documentation sérieuse, dans un message adressé à notre Administrateur principal.

En conclusion, rien ne vous empêche de continuer à raconter l'histoire personnelle de votre père, c'est une très bonne démarche. A mon avis, vous devriez aller au delà et évoquer les actions auxquelles votre père a éventuellement participé avec je suppose plus d'armement que deux mitraillettes Sten, des chargeurs, des grenades et un fusil Mas - lequel le 36 ?

Cordialement,
Roger