Certes je suis en partie d'accord avec toi Ulysse en ce qui concerne la distinction difficile des sentiments qui devaient régner chez ces enfants en cette époque troublée. Cependant pourquoi voudrais-tu classer ce genre d'enfant comme un adulte ?
De plus comment définis-tu la résistance ? Je ne te comprends pas vraiment quand tu te demandes la limite en patriotisme et résistance. On peut être patriote et résistant comme patriote et attentiste ou collabo, c'est assez subjectif comme notion.
Quant aux actions de ces jeunes êtres, si elles ne répondaient pas forcément aux même motifs que celles des adultes, elles ne sont pas moins glorieuses et font partie intégrante de la résistance. On peut bien sûr imaginer la dimension parfois puérile de cette résistance des enfants qui pouvaient alors ressentir cela comme une sorte de jeu, l'excitation qu'est celle de participer aux monde des adultes et de la lutte sans en percevoir tous les enjeux et les complexités. En revanche une bonne partie d'entre eux n'étaient pas, je pense, si naïfs que ça par rapport aux dangers de leurs missions, connaissant bien souvent la fureur répressive de l'occupant.