Les Maquis en Languedoc-Roussillon

Prendre le maquis est une expression dont l'origine se situe en Corse au 19ème siècle.....Les hommes recherchés par la gendarmerie et qui risquaient au moins la prison pour des actes contrevenant à la loi disparaissaient dans le maquis,aidés le plus souvent par leur famille ou leur clan.....

En région Languedoc, l’installation de maquis a lieu d’abord dans les régions montagneuses des Cévennes, de la Montagne noire, du nord de l’Hérault de la Lozère et Aveyron. Elle commence réellement à l’invasion de la zone libre à partir de janvier 1943.
Bonsoir. C'est vraiment de la petite semaine!!! L'auteur néglige les départements de l'Aude et des Pyrénées orientales. Je n'ai que des détails parcellaires sur les P.O., où il y avait des filères de passage pour l'Espagne entre-autre. mais j'ai quelques éléments plus solides sur l'Aude qui compta un certain nombre de maquis, dont pas mal de FTPF, et en plus du Corps franc de la Montagne Noire, le célèbre maquis de Picaussel. Quelques uns de ces groupes, contrairement à ce que dit la plaquette, étaient installés dans des zones de collines: soit les Corbières (je ne pense pas que l'on puisse appeler cette région "montagne") soit dans le secteur entre la vallée de l'Aude et la vallée de l'Hers. Pour créer un maquis, il suffisait d'une zone un peu reculée des grands axes routiers pour éviter une progression trop rapide des troupes "ennemies" ( je mets les guillemets car ce terme désigne autant les allemands que les troupes de Pétain)Amitiés. Bernard

[fbonnus]

Dont Acte, donnez nous les détails

Juste pour votre info, l'Aude et les PO, c'est le Roussillon, pas le Languedoc, or il est écrit LANGUEDOC ...

Je sais qu'aujourd'hui, on est devenu la Région Languedoc-Roussillon, mais à l'époque elle n'existait pas et on faisait bien la distinction entre les deux !

Il est vrai que j'aurais du titrer le post avec Languedoc seulement. Si vous avez des détails à nous apporter du côté du Roussillon, c'est tout bon, ce fil est fait pour ça !

Amicalement

Il serait erroné de circonscrire l’histoire des maquis à un seul département. Pour les besoins opérationnels ou tout simplement pour échapper aux poursuites, les maquis recherchent la mobilité.
Tout à fait d'accord, mais malheureusement, ce n'était pas toujours respecté: la régle avait été bien définie par Tillon quand il parle de la goutte de mercure: être très mobile, savoir éclater en petits groupes quand le danger est trop pressant, pour pouvoir se regrouper pour des actions déterminantes. Hélas, trop souvent, les groupes restaient trop longtemps dans le même secteur, pour des raison de "confort", ou autre, et par ce fait devenaient très vulnérables: en effet la population finissait par connaitre la localisation précise du maquis, et les gens, souvent innocement, bavardaient devant tout le monde et, notament, des oreilles ennemies. Effectivement, les limites départementales ou régionales importent peu dans ces cas là, pourvu que l'on connaisse quelque peu le terrain. Amitiés. Bernard
PS. Ami Bonnus, sauf erreur de ma part, les P.O. faisaient parties de R3, puique je ne les comptabilise pas dans R4. Amitiés. Bernard

[fbonnus]

Je plussoie votre message dans le sens où les maquis ne peuvent se limiter à un département ou une région, mais mon but était d'apporter ici un début de discussion sur les maquis localisés autour de chez moi (Le Languedoc "pur" représentant peu ou prou le département actuel de l’Hérault ... n'oublions pas que ce fut un pays indépendant et rebelle ...), et il y en a eu beaucoup, mais il est vrai que l'on peux dans cette discussion s'élargir à la zone de notre actuelle Région Languedoc-Roussillon

Amicalement

Re Ps: L'Aude à toujours fait partie du Languedoc: ex vicomté des Trencavel avant la croisade, rattachée à la région du Languedoc sous l'ancien régime, élément de R3 pendant la guerre. Surtout ne pas les confondre avec des Catalans: nous pourrions avoir de sérieux problèmes avec les régionalistes (Occitans par exemple) Hola!!! La capitale du dit Languedoc se situait bien à ... Toulouse se me semble, Montpellier ne survint qu'après, pour compléter en quelque sorte Amitiés. Bernard

[fbonnus]

Si on remonte aussi loin, effectivement vous avez raison ... et ne confondons pas avec les Catalans, effectivement, la Catalogne c'est autre chose

Alors élargissons, élargissons, toutes les infos sont les bienvenues. Je suis né en languedoc, mon Oncle a fait le maquis (voir sa carte de maquisard ici => viewtopic.php?f=25&t=29334) et pourtant je ne sais presque rien ... Mon oncle comme je le disais, n'aimait pas parler de cette période, il changeait à chaque fois de conversation quand on lui en parlait.

Amicalement

Bonsoir. Pour Fred, je suis tombé dans l'histoire étant petit: mes parents ont toujours aimé parler de leur passé, et donc de la guerre, et donc pour moi, l'Histoire a d'abord été des histoires "pour de vrai": passionnant!!! Pour les maquis de l'Aude, il faut que je recherche où je les avais trouvé. Amitiés. Bernard

bonjour à tous,

je reprends ce vieux sujet car je m'intéresse en ce moment aux maquis de la Hate Vallée de l'Aude
et plus particulièrement un moins connu que celui de picausselle;
le maquis Jean Robert qui deviendra le Maquis Jean Robert et Faïta après la fusion de ce dernier.

"Maquis Jean Robert (Compagnie 4306). Le « Maquis Firmin », a d’abord été situé à Mijanes et il a été dirigé par Raymond Rougé alias Firmin. Il était composé de quelques hommes: René et Paul (2 frères), Pervenche, Octave. D’autres les ont rejoints venant des alentours de Perpignan (via Mosset et le Col de Jau): Moise, Le Lièvre, Marceau, Marin, Prosper … Traqué par les Allemands après son installation au Bousquet, le maquis Firmin s’est finalement établi dans la forêt de Resclause près de Salvezines. Il a été réorganisé et a attiré de nouvelles recrues, il prit alors le nom de maquis Jean Robert, dirigée par Victor Meyer alias Jean-Louis et Adolphe Gomez alias Michel Sicard. Jean Auguste Robert est né à Marseille le 4 Juillet 1917, c’était un militant communiste et un ami de Faïta, il a été guillotiné à Nîmes le 22 avril 1943".

"Maquis Faïta (Compagnie 4307). La maquis Faïta a été formé sur la fin de l’été 1943 par Victor Teisseyre alias Papa secondé par Loupia alias Blücher (chef en second avant Meyer), et Foulquier de Chalabre. Le maquis était basée près de Chalabre, entre Courtauly et Sonnac. En Juillet 1944, traqués par la milice, le maquis de Gaja La Selve se joint à eux. Au col de La Flotte et à Lairière, ils subirent de lourdes pertes, les deux chefs du maquis, Joseph Alcantara alias Paul et André Riffaut alias Michel Gabin, ont perdu la vie. Sous la nouvelle direction de Caplan et Marsoin le maquis se replia sur Salvezines, et fusionna avec le maquis Jean Robert. Vinicio Faïta est né le 6 mai 1918 à La Spezia (Italie). Militant communiste et antifasciste, il fut guillotiné le 22 avril 1943 à Nîmes avec son ami Jean Robert".

sources : http://maquisftp-jeanrobert-faita.org/

je lis en ce moment:
"la 2e guerre mondiale dans l'Aude" de Julien Allaux (éditions du sapin d'or, 1986. 54 pages) qui apporte pas mal de renseignements sur les maquis de la région.

je ne possède malheureusement pas les deux tomes de : "la résistance dans l'Aude" qui, d'après le sommaire est un puit de renseignements sur le sujet...

voilà ma modeste contribution à la recherche historique sur les maquis de l'Aude (en Languedoc).

le site est excellent... (http://maquisftp-jeanrobert-faita.org/)

Bonjour,
Je suis nouveau ici et je recherche tous renseignements et photos sur groupe ou personnes, anciens des Chantiers de Jeunesse du Languedoc ayant participé aux maquis.
Merci!!