Post Numéro: 42 de yvesmichel 17 Avr 2012, 16:51
Ayant récupéré un nouveau mot de passe, je reviens sur ce fil, ou j'avais posté un certain nombre de messages en 2010.
Je viens de lire, dans un bouquin de source anglaise, que nos codes leurs avaient été gracieusement communiqués par le Commandant Drogou. C'est complètement invraisemblable, lorsque l'on connait les usages toujours en vigueur dans la marine nationale. La version la plus vraisemblable est celle de la fracture des coffres par les anglais pendant la réception donnée en l'honneur du Narval. Ensuite dans le cadre de "catapult", le bâtiment a été momentanément pris le trois juillet par les commandos anglais mais, même s'il y eut bagarre, les codes n'y étaient plus, ce dont Le Commandant Drogou avait immédiatement rendu-compte à sa hiérarchie.
Sans faire la course pour savoir quel est le sous-marin qui s'est rallié le premier au général de Gaulle, le Rubis, basé en Angleterre rentrait de patrouille après l'armistice, il fut aussi victime de Catapult (mais avec quelqu'égards). le Narval a quitté Bizerte le 24 juin et les codes ont immédiatement été envoyés par avion vers Londres. Il fut aussi victime de Catapult à Malte.
En tant que premier ministre Churchill était le seul destinataire de tout les messages importants secrets déchiffrés
par des services remarquables. Mais il gardait tout cela pour lui.
La quasi totalité des officiers de marine d'active ( environ 4000 dans mes souvenirs) ne fournirent aux FNFL qu'une vingtaine d'officiers presque tous subalternes, qui se trouvaient la plus part en Angleterre au moment de l'armistice.
j'apprécie les analyses de Delpla, mais dès que cela touche à la marine, et par voie de conséquence aux jugements qu'il porte sur elle de 40 à 42... je bélomise.