grades dans la resistance

Petite question indiscrète à Judex

J'ai rencontré Rananel il y a quelques années............. De mémoire Ravanel devait avoir 24 ans seulement...

C'était donc en 1944... allez, je suis curieux... quel était votre âge?

@++
Roger

J'ai 46 ans ! Mais je me suis mal expliqué... J'ai bien rencontré Ravanel il y a quelques années et il n'avait pas alors "oeuf corse" 24 ans ! Lorsque j'évoquais cet age là c'est au moment où ila rencontré avec De Gaule !

Ce fil ne se prête pas aux commentaires sur le contenu du site http://www.witzgilles.com/alsace_ffi_3.htm
Chacun peut s'y reporter pour connaître l'historique de ce GMA de Paul Dungler

Excusez moi, mais je ne comprends pas votre remarque, et j'ai comme l'impression, comme disent mes filles, de me "prendre un vent".
Pour ma part je n'ai jamais parlé de ce mauvais site au demeurant bourré de bonnes intentions, d'erreurs et d'approximations. C'est typiquement le genre de "compil" sans références, pas forcément faux, mais source de bien des erreurs si on ne contrôle pas.
Donc je déconseille cette source d'information, connaissant assez bien, pour ma part, la question des réseaux DUNGLER mais pas précisément le pourquoi du comment de l'arrivée de MALRAUX.
Il me semblait que MALRAUX entrait dans l'analyse des grades dans la résistance.
Puisque je suis HS, j'en reste là.

Bonjour JD

Non!... JD, ne prenez pas ombrage de ce que j'ai écrit... j'ai cité ce site tout comme j'aurai pû en citer un autre. Je ne suis d'ailleurs pas suffisamment qualifié pour juger de son contenu ou de celui d'un quelconque autre, sur ce sujet.
L'Histoire du GMA Sud, qui est votre spécialité, pas la mienne, n'avait pas encore retenu mon attention.

Si donc le premier paragraphe de ma réponse ne vous convient pas, ce que compte tenu de votre réaction, je peux totalement comprendre, alors annulons ce premier paragraphe et acceptez mes excuses pour le malentendu que j'ai, bien involontairement, provoqué.

Ce qui pour moi est à retenir, c'est le rôle qu'a tenu la brigade Alsace-Lorraine sous les ordres de Malraux, dans la libération de l'Alsace.

Pour conclure, j'ose écrire que votre question était une question piège et que ma réponse était une mauvaise réponse.

Cordialement,
Roger

Le pere Laurent, qui surveillais de pres cet echange, est content de voir que, entre hommes de bien, tout se termine bien.

Ah non, Daniel, ça ne se termine pas, on continue à échanger !

Nous nous sommes mal compris, tout simplement. Comme quoi une simple explication, ça aide.
Je ne voulais pas poser un piège, mais à la relecture, effectivement, ... Je m'interrogeais tout haut.
Il est vrai que le parcours et l'arrivée de MALRAUX au GMA Sud est étonnant (dans les réseaux de DUNGLER, c'est celui que je connais le moins, mon "truc", c'est le GMA Vosges !). Drôle de parcours pour un homme des Brigades Internationales à la tête d'un mouvement issu de l'Action Française. Un vrai paradoxe. Jusqu'à l'éviction de DERRINGER que nous retrouverons dans l'Est. Je n'en dis pas plus ici car je me suis bien promis d'écrire un jour une synthèse de cette histoire, pas évident quand des points d'ombre subsistent. En fait c'est peut être bien une question piège, mais pas posée par moi !
Pour la campagne d'Alsace, quelques références, pas faciles à trouver:
Jean ESCHBACH Au cœur de la résistance alsacienne. Le combat de Paul DUNGLER chez Jérome DO BENTZINGER
André SIMON Marcel KIBLER alias CDT MARCEAU raconte la résistance alsacienne idem

Ah non, Daniel, ça ne se termine pas, on continue à échanger !

Bien sur mais dans le bon sens, c'est tout ce que je voulais dire.
Norodom et toi etes celebres ici pour vos avis toujours interessants mais souvent rudement exprimes, d'ou mes commentaires soulages...

Bonjour à tous

Ouf § ça marche
En relisant ce fil rampidement, je rejoins ce qu'a dit "Tom". Dans la Résistance il y avait un homme qui arrivait au début, recrutait quelques hommes, lesquels devenaient un groupe. Plusieurs groupes pouvaient former une section dans certains endroits.
Je citerai ici le commandant Pétri qui avait 2500 hommes en Bretagne et en Normandie sous ses ordres à la Libération. Il a commencé avec quelques copains et en distribuant des tracts.Il n'avait sous ses ordres que des chefs de groupes et quelques chefs de sections à lac Libération.
Les grades de caporal, sergent ou adjudant de l'armée n'existaient pratiquement pas dans la Résistance. Ceux de lieutenant ou de capitaine étaient des grades qu'ont pu arrogér quelques hommes. Celui de commandant était reconnu parce qu'il s'agissait de l'homme qui avait pris l'initiative de former un groupe, puis des groupes et des sections et parce que c'est lui qui les commandait. Il ne serait venu à l'esprit d'aucun de nous de lui contester ce grade pendant la guerre. Seul le gouvernement l'a discuté après la libération et finalement le lui a accordé et reconnu.
J'ai pris cet exemple parce que je l'ai bien connu, mais Guingouin et d'autres ont fait la même chose. On donnait le grade de commandant à un homme parce qu'il commandait et que son autorité était reconnue par les hommes qu'il commandait.
En toute amitioés
Roger