Le 25 Juin 1940 à 0h35 les hostilités cessent sur tous les fronts de France .
La population des Alpes-Maritimes stupéfiée par la débacle militaire a accueilli Pétain comme un sauveur et l'Armistice comme une délivrance . La Population cherche avant tout à se nourrir les denrées commençant alors à se rarifier . Les réactions, très rares vis à vis de l'Armistice furent des réactions passionnelles en premier lieu . Peu à peu l'esprit de Resistance prends forme dans la Région .
Je vais essayer de dresser la mise en place des premiers principaux groupes de Resistance des Alpes Maritimes .
Sur Nice :
Tout d'abord , un élève du Cours Complémentaires St Lambert à Nice , Jacques Antoines , agé de 15 ans créera avec quelques uns de ses camarades un groupe . Celui-ci s'appellera Groupe Lorrain . Ces derniers inscrivent des inscriptions anti-nazie sur les murs de Nice .
Jacques Antoine sera arrêté le 26 Juin 1941 . En Octobre 1940 , Lustéguy , le Président de la Fédération des Anciens Combattants des Alpes Maritimes avec quelques autres , dont Alphonse Lauron révoltés par la mise en place de la Légion Française des Combattants qui va se substituer aux anciennes associations se regroupent . En Novembre 1940 à Nice un jeune étudiant Jacques Peirani crée une section de Jeunes du mouvement :" Vérité" . En Janvier 1942 un élève du Lycée Masséna, Joseph Arnaldi , crée un groupe avec une dizaine de ses camarades de classe .
A Cannes
En septembre 1940 , Emmanuel D'Astier de la Vigerie et le Commandant d'Aviation Corniglion Molinier créent à Cannes puis à Clermont-Ferrand un petit groupe qu'ils appellent la " Dernière Colonne ". Ce premier noyau, auquel participent Lucie et Raymond Aubrac, ainsi que le philosophe Jean Cavaillès, se lance dans des actions de contre-propagande en placardant dans quelques villes du Sud de la France (Lyon, Clermont-Ferrand, Vichy, Nice, Marseille, Nîmes) des affiches anti-collaborationnistes. " La Dernière Colonne ", encore inexpérimentée, ne survit pas à cette première action d'envergure ; en février 1941, des colleurs d'affiche sont arrêtés, puis la propre nièce d'Emmanuel d'Astier, Bertrande, et le groupe doit se disperser. Poursuivi en justice, Emmanuel d'Astier entre dans la clandestinité.
A Antibes
L'avocat Alex Roubert prend contact avec des personalités socialités repliées : Dormoy et Brumel ; des acteurs de cinéma qui refusent l'armistice comme René Lefevre et Claude Dauphin avec l'équipe du journal :" Le Canard enchainé" .
Le Docteur Lévy aidé du Commandant Vallet du pharmacien Olivier ( qui deviendra par la suite maire d'Antibes à la Libération et quelques autre crée un groupe qui refusera l'Armistice .[/align]
Un jeune grassois raconte ses années sous la botte nazie..de la Résistance à la Libération pour finir son parcours dans la 2ème DB[/b] : http://www.grasse-historique.fr/v2/docs/resistant.pdf
Source : Site : Fondation Resistance
Livre : La Résistance et la libération de Nice