Post Numéro: 13 de hilarion 16 Avr 2004, 21:19
bien je voudrais revenir sur ce que j'affirmais concernant l'attitude de l'amiral Darlan vis à vis du ralliement de la flotte française en Grande Bretagne, je précisais dans mon plus haut que Churchill avait dépeché le 17 juin le premier lord de la mer et Lord Loyd, et je dois apporter les compléments suivants notamment sur le départ de l'ambassadeur de grande bretagne en france le 24 juin 1940.
Cette crise débute par une déclaration de Churchill sur l'utilisation de la flotte Française déclaration à laquelle répond le maréchal Petain rappelant que les objectifs de la France et de la Grande Bretagne ne sont plus les mêmes , ces propos sont renforcés par un télégramme de Paul Baudouin où l'on peut lire "certitude qu'en aucun cas la flotte Française sera utilisé contre l'Angleterre. Mais en Angleterre il y a déjà beaucoup de septicisme quant au ralliement eventuel de la flotte (darlan a donné ordre que la flotte ne tombe pas intact...)
Le 23 juin L'ambassadeur de Grande Bretagne accompagné par le capitaine de vaisseau Pleydell Bouverie se présentent à l'etat major de l'amiral Darlan , l'amiral ne les reçu pas pas mais fit savoir verbalement que la flotte ne tomberait pas dans les mains allemandes. Le refus de Darlan discourtois encourage la suscpition et l'affaiblissement de la confiance mutuelle, le lendemain l'ambassadeur et ses services quittent la france pour ne pas tomber prisonnier de l'armée allemande et contribuer aux malentendus qui aboutiraient d'une part à l'opération Catapult et au massacre de Mers el Kebir.
Pour être plus précis encore je dois ajouter que deux télégrammes sont parvenus à l'etat major français l'un du premier Lord, qui interpelle Darlan sur l'article 8 des clauses d'armistice en ces termes " Vous qui avez été le constructeur le commandant en chef et le ministre de la marine pouvont compter que la flotte française poursuivra en camarade et associee la défense de l'empire français ou consentir à une pays séparée par l'envoi de la flotte française dans les ports anglais.
Le telegramme se termine en stipulant que l'article 8 des conventions d'armistice plein de promesse est sans valeur
Sir Dudley Pound lui adresse aussi un télégramme où il interroge l'amiral Darlan sur le devenir des cuirassés risquant d'être placés sous contrôle alllemand
Ici le mot contrôle va subir une difference d'interpretation
en français controle signifie vérification administrative.
en anglais control Power of directing and restraining ( celui qui en à le contrôle en à la libre utilisation).
Le télégramme pose aussi les conditions d'un internement de la flotte
Déjà dès le 22 juin 1940 l'attitude anglaise se transforme on note que
- Ordre est passé à l'amiral Cubnningham d'annuler la sortie en méditérannée avec la force X
- deux télégramme sont adressés à l'amiral Darlan
- un contre ordre expédié à 0133 à Portsmouth et Plymouth en vue de retenir les bateaux français.
Mais l'unanimité existait au sein du gouvernement français pour estimer ( comme Darlan l'estimait) que dans le cadre de l'armistice accpeter les conditions d'apllication qui seraient obtenues et les mesures de sauvegarde ordonnées seraient de nature à donner toutes les garanties d'apaisement aux gouvernement britannique, sans nuire à son effort de guerre à sauvegarder les intérêtes essentiels de la france notamment de l'empire.
Comme nous pouvons le voir trois hypothèses pour le devenir de la marine française
- ralliement et poursuite du combat avec les anglais.
- ralliement des bâtiments dans les ports anglais et internement dela flotte
- ou statut quo
Dans ces conditions le drame de juillet 1940 est en train de se nouer, qui aboutira aaux differentes opérations sus nommées, certains diront avec une certaine justesse que Churchill etait au courant des dispostionas qu'avait pris l'amiral Darlan enjoignant les commandant des bâtiments de ne jamais se rendre.
Ce qui me confirme dans mon analyse soutenant que si darlan en avait donné l'ordre le gouvernement l'aurait certainement suivi la flotte aurait été soit internée en Grande Bretagne ou aurait poursuivi le combat au coté des anglais.