orpo57 a écrit:Les Generalfeldmarschall Von Kluge et Rommel qui ne se sont pas engagés ouvertement contre Hitler.
von Kluge était ami avec Olbricht il avait été approché par certains conjurés. Il lui a été été reproché d'avoir relayé trop rapidement la mort supposée d'Hilter.
Rommel a lui aussi été en contact avec les conjurés .
L'un s'est suicidé alors qu'il était convoqué à Berlin près de Clermont en Argonne non loin du lieu (Verdun) où il a été blessé à l'automne 1918.
Rommel s'est suicidé alors qu'il était en convalescence chez lui.
le premier n'a pas eu droit aux honneurs militaires contrairement au second.
Derrière tout çà, il y avait, aussi, la patte d'un incompétent (vraiment) très malfaisant (et lâche, de surcroit!), un certain Heinrich Himmler, à qui la Heer, depuis fin 1942, à la louche, était parvenue à rogner les "dents". L'attentat du 20 juillet l'avait, immédiatement, remis sur la sellette, car quelques avaient pu être les ramifications exactes du complot, il était clairement identifiable comme ayant été "concocté" au sein de la Wehrmacht, l'armée historique.
Dans un mode "mineur", on doit à cet "imbécile fanatique", la création immédiate des Volks-Divisionen, -Brigaden, etc., avec serment "préalable" d'allégeance jusqu'à la mort au Fuhrer; sauf que son "truc" n'avait pas marché, car les chefs de corps avaient vite pigé que si eux et leurs troupes ne faisaient pas semblant de formuler du bout des lèvres, ce serment jusqu'auboutiste, leurs unités risquaient d'être pénalisées lors des dotations en matériels, car HH s'était, aussi, empressé d'expédier certains de ses affidés "prendre les manettes" du contrôle de la production de matériels militaires - je précise que les lesdits "affidés" étaient, pour l'essentiel, des bureaucrates, car les (vrais) combattants de la Waffen-SS, eux, avaient autre chose à foutre, d'ailleurs, l'OKH et l'OKW avaient continué à gérer, opérationnellement, les unités de la Waffen-SS historiques, dont le recrutement et les incorporations de classes d’appelés, depuis 1942, étaient, strictement, identiques à ceux qui avaient cours dans la Heer - avec, par exemple, le versement d'office dans la Waffen-SS - non volontaire (Freiwillige)! -, des "classiers" alsaciens-lorrains, belges (secteur germanophone, avant 1918) et luxembourgeois -. Dès les préparatifs de Wach am Rhein, les prétentions militaires "directes" de HH s'étaient , déjà, très sérieusement calmées.
Elles avaient, hélas, repris vigueur, alors que le III. Reich était, totalement, l'agonie, avec la mise en place des tribunaux de "l'Arrière", sensés réprimés la désertion devant l'ennemi, sauf que, vu le boxon existant, beaucoup, avec la meilleure fois du monde, étaient incapables de pouvoir situer la position réelle de leur unité d'origine. Petit détail (presque amusant) les représentants, sur le terrain, de ces tribunaux, sensés opérer les arrestations de "déserteurs", évitaient, soigneusement, de se frotter à des regroupement de troupes un peu trop importants, car ils risquaient fort de se faire dézinguer, sans état d'âme - y compris par une compagnie de
Feldgendarmen... mais, chut!
-. même à Berlin et autour de la capitale, au pires moments de la bataille finale, ces "tribunaux d'exception" prenaient "soin" de vérifier où ils mettaient les pieds! Dans la mesure du possible, les combattants s'étaient débrouillés - y compris dans la Waffen-SS! - pour essayer de se "regrouper", dans le plus grand nombre possible, sous l'autorité d'un officier de grade le plus élevé possible , qui ne se laissait pas, non plus, se faire marcher sur les pieds, quelque était son Arme! ... Quand on se retrouve, à une vingtaine, face à une troupe nombreuse, fatiguée, épuisée, armée jusqu'au dent, mais décidée à en découdre, si on a la "gonfle" trop en prétendant appliquer des mesures disciplinait=res "à la c..", alors que çà fuit dans tous les coins, çà peut vite finir vinaigre ... et çà avait été le cas!
... De toute manière, l'incompétent notoire, HH, en avril 1945, lui, était "réfugié", depuis un bail, en région berlinoise, avant de se faire lâcher par ses "copains", pour cause de connivences supposées avec les Alliés et se faire chopper, par eux, en tentant de passer sous les radars, sous une identité de caporal de la Feldgendarmerie ; corrigez-moi si j'écris une niaiserie!
Il avait fini par se se suicider, mais, seulement, une fois emprisonné, en mai 1945, alors que, par exemple, Goebbels et l'ensemble de sa famille, consentante ou non - je pense aux gamins! - s'étaient empoisonnés à l'unisson, sans tergiverser, que Hermann Goering, un militaire dans l'âme- à l'instar de Jodl & Keitel -, lui, avait affronté ses juges, à Nuremberg, le verdict de mort qui s'en était suivi et ne s'était suicidé, en octobre 1946, qu'à la "veille" de son exécution, uniquement, pour priver "ses" juges de la satisfaction judiciaire de sa pendaison! Il y a, quand même, incontestablement, quelque part, une histoire de "
roubignolles"!