@ bada312
Bonjour David
Peut-être aurait-il suffi, pour simplifier les choses que vous indiquiez le lien qui conduit au texte que vous avez fidèlement recopié
http://www.ladepeche.fr/article/2015/05 ... ongin.htmlArticle publié aujourd'hui même dans La Dépêche du Midi.
Mais il est vrai que le dit journal réserve parfois à ses abonnés le contenu des articles
C'est le cas pour l'article publié le
06/04/2014 à 08:23 sous le titre :
Castelmaurou. Bois de la Reulle: vers de nouvelles horreurs?http://www.ladepeche.fr/article/2014/04 ... reurs.htmlJe comprends que le sujet vous intéresse aussi, pour vous éviter le risque de faire chou blanc, je vous en édite le texte intégral :
Le Bois de la Reulle, à Castelmaurou, s'apprête-t-il à révéler de nouvelles horreurs jusque-là insoupçonnées ? Réponse très bientôt puisque, c'est officiel, les gendarmes du groupement de Haute-Garonne, les chiens spécialisés en recherche de cadavre du centre cynophile de Gramat et les militaires du 17e RGP de Tarn-et-Garonne devraient investir les lieux ces jours-ci pour effectuer des recherches. Ces investigations ont pour but de lever le voile sur un nouveau scénario macabre que l'on n'écarte désormais plus aujourd'hui.
Comme le laissent supposer de nombreux indices avancés ces derniers mois, ce 27 juin 1944, les SS pourraient avoir tué d'autres personnes que les quinze résistants retrouvés dans ce bois. C'est ce que tenteront de confirmer ou d'infirmer les enquêteurs.
Ce nouvel épisode du bois maudit s'inscrit dans la continuité du magnifique travail mené par un groupe de recherche placé sous la houlette de l'historien local Georges Muratet. Ensemble, ces derniers avaient déjà réussi à identifier deux résistants sur les cinq inconnus qui partageaient le même tombeau (1). Grâce à leur acharnement, et l'analyse de leur ADN, soixante-huit ans après leur assassinat, l'aviateur Belge Charley de Hepcée, et Marcel Joyeux, bras doit de Ravanel, tous deux très impliqués dans leur mission, avaient ainsi retrouvé un nom. Dans la foulée, des funérailles officielles avaient permis de leur redonner également une place au sein de leurs familles qui, enfin, pouvaient dignement célébrer leur courage mais également leur mémoire. Depuis, le groupe de recherche ne cesse de travailler sur l'identité d'un troisième fusillé, là encore par le biais de son ADN. Les investigations avancent bien (lire encadré).
Un camion transportant des femmesAujourd'hui, c'est donc une nouvelle page de l'histoire sanglante du bois maudit qui semble s'écrire. Elle s'appuie de nouveau sur le groupe d'amis et particulièrement sur des révélations surprenantes faites voilà environ un an. À cette époque, ces passionnés nous avaient confié leurs découvertes pour le moins étranges : «Il se pourrait qu'il y ait eu plus de fusillés que le nombre connu. Plusieurs procès-verbaux que nous avons trouvés le laissent penser, même si nous n'affirmerons rien sans preuves ! Ce que nous possédons de sûr est ce témoignage d'un soldat allemand. Alors qu'il faisait la fête dans un café du village, après la tuerie, l'alcool aidant, il évoque non pas quinze mais plus de vingt fusillés. Ses propos ont bel et bien été entendus puis retranscris de manière précise. Ce nombre a également été avancé par un autre résistant qui a réussi à s'enfuir. Puis il y a un autre témoignage qui parle d'un quatrième camion transportant des femmes, cette fois. Mais la vérité viendra avec ce que l'on trouvera dans le bois !», avait expliqué Georges Muratet.
Le commandant SS Anton Philip, à la tête du peloton d'exécution, a-t-il donc été plus loin encore dans l'horreur, jusqu'à s'acharner sur des femmes innocentes ? Que va-t-on découvrir cette fois-ci sous terre ? Le Bois de la Reulle est-il sur le point de livrer de nouveaux secrets ? Qui sait… Ce jour sombre de l'été 44, la barbarie a peut-être franchi des limites plus terrifiantes, plus honteuses encore, que celles que l'on connaît aujourd'hui.
1-La Dépêche avait révélé et suivi en exclusivité ces découvertes en avril et septembre 2013Bientôt un 3e corps identifiéLe groupe de recherche continue son travail en remontant sur la piste du troisième inconnu. Après lui, ce sera sans doute fini. Du moins le temps que la science avance encore et puisse réaliser des prélèvements ADN sur des parties du corps aujourd'hui inaccessibles. Les deux corps restants ne peuvent en effet être soumis à cet examen actuellement.
Emmanuel Haillot
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Le même jour (
06/04/2014) j'ai publié dans l'espace réservé aux commentaires des lecteurs, le texte suivant :
<< A la lecture de cet article je m'interroge sur le suivi des recherches qui ont été entreprises à l'époque...
Car il semble qu'il était apparu que le nombre des personnes exhumées était inférieur à celui des personnes disparues. Les tombes étaient fraiches, la prospection plus facile que de nos jours... n'a t-on pas assez prospecté plus en profondeur ?
"Mieux vaut tard que jamais" dit-on... dès lors il ne reste qu'à attendre le résultat de ces investigations >>
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Aujourd'hui, j'avoue ne pas comprendre les raisons pour lesquelles les recherches ont été faites spécifiquement pour l'identification du résistant Philippe Longin ?
Affaire à suivre...
Cordialement,
Roger